plan A. B. Le BFR (besoin en fond de roulement) a. Définition b. Le financement du BFR i. La trésorerie ii. Crédit commercial iii. Financement des comptes clients iv. Escompte v. Empreint à court terme auprès des banque Le financement des investissements i. capitaux propres ii. empreint iii. Crédit bail Introduction : Pour exercer son activité, l’entreprise doit acquérir et combiner des facteurs de production. C’est ainsi qu’elle doit se procurer des machines, des matières premières, payer le personnel…Toutes ces obligations de décaisser des fonds constituent les besoin de financement de l’entreprise. Il existe une variété de besoins de financement : On distingue des besoins liés à l’exploitation et des besoins liés à l’investissement que l’entreprise se doit de financer par le biais de différents moyens qu’ils soient de courte, moyenne ou longue durée. [Tableau] A. Le besoin en fonds de roulement : 1. Définition : Durant tout le cycle de production, l'entreprise est amenée à engager des dépenses, qui ne seront récupérées que lors de l'encaissement des ventes ou des prestations. Par exemple : - si son activité consiste à vendre des marchandises, l'entreprise devra acquérir un stock minimum, avant même de commencer à fonctionner, - si elle consiste à produire ou à transformer des biens, elle devra acheter ses matières premières, puis lancer la production et rémunérer ses salariés avant de pouvoir commercialiser ses produits et se faire payer. - si elle consiste à effectuer des prestations "intellectuelles" (conseil, expertise...), l'entrepreneur devra travailler un certain nombre de jours et supporter ses frais avant d'adresser sa note d'honoraires. Au Maroc et en France, plus que dans les autres pays, les entreprises s’accordent des crédits. On parle de crédits interentreprises. Ces crédits clients et fournisseurs repoussent dans le temps les décaissements et les encaissements créant ainsi un besoin de financement appelé besoin en fonds de roulement, une "masse d'argent" à mobiliser, nécessaire au fonctionnement de l'entreprise. Il y’a 3 cas de besoin de Fonds de roulement : BFR Négatif : Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont inférieurs aux ressource d’exploitation, elle n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant excède les besoins de financement de son actif d’exploitation. les délais accordés aux fournisseurs sont supérieurs à ceux accordés aux clients et au temps de rotation des stocks. L'entreprise n'a pas de besoin à financer. BFR Nul : dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont égaux aux ressources d'exploitation, l'entreprise n'a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à financer l'actif circulant BFR Positif : Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court termes soit à l’aide de son excédent de ressources à long terme (Fonds de roulement), soit à l’aide de ressources financières complémentaires à court terme. Le besoin en fonds de roulement dépend du secteur d’activité. Dans une entreprise de production, plus la durée de fabrication est longue plus le besoin est élevé car il faut attendre la fin de la fabrication pour pouvoir vendre et encaisser des fonds. Un certain nombre de dépenses générées par l'activité de l'entreprise précèdent les recettes issues des ventes. C'est parce que les décaissements précèdent les encaissements qu'il existe un besoin de financement. Fonds de roulement ? Le fonds de roulement sert à financer le besoin en fonds de roulement. Plus précisément, le FR devrait servir à financer la partie stable du BFR. La partie stable du BFR correspond aux éléments indispensables pour démarrer et maintenir le cycle d'exploitation de l'entreprise. En principe le fond de roulement doit être positif. C'est révélateur d'un excédent de ressources stables sur les emplois stables. Cela signifie qu'une règle est respectée : on finance l'intégralité d'emplois stables. Ce qu’il faut retenir : Si FR > BFR, l'excédent couvre intégralement le besoin de financement du cycle d'exploitation ; l'entreprise dégage alors des fonds constituant la trésorerie d'actif (donc trésorerie positive) Si FR < BFR, l'excédent de ressources stables ne suffît pas à couvrir le besoin de financement du cycle d'exploitation, l'entreprise a besoin de ressources supplémentaires constituant la trésorerie de passif (donc trésorerie négative) 2. Financement du BFR : Le BFR d’exploitation devrait normalement être financé par des ressources stables constituant le fonds de roulement. Seulement, en pratique, on constate qu’une partie du BFR est financé par des crédits à court terme. En effet, la saisonnalité des ventes, les irrégularités dans les règlements de certains clients et dans les livraisons de certains fournisseurs sont des facteurs de fluctuation du BFR. o Les différentes formes de financement court terme les plus utilisées sont : - Les crédits de trésoreries. - Les crédits de financement des stocks. - Les crédits fournisseurs. - Les emprunts à courts termes auprès des banques. -Moyens de mobilisation des créances commerciales : L’escompte et l’affacturage. Les crédits de trésoreries : Les crédits de trésorerie sont des crédits bancaires à court terme. Il s’agit des facilités de caisses, des découverts bancaires et des billets de trésoreries. 1) La facilité de trésorerie Objet Montant Cout utilisation Pallier les décalages de trésorerie survenant au cours d’un mois. Fonction : Du cycle d’affaires Des besoins De la négociation avec la banque. Dépend de la nature de la négociation avec la banque. Le cout est composé de rois éléments : Le taux de base bancaire Une marge Des commissions. Permet de couvrir un besoin de financement de très courte durée. 2) Le découvert Il s’agit d’un crédit bancaire couvrant les besoins d’une durée supérieure à un mois mais n’excèdent pas quelques mois. Objet Montant Cout Utilisation Permettre à Fonction : Dépend de la Il ne doit pas être l’entreprise de faire face à des besoins de trésorerie de quelques mois. Du cycle d’affaires Des besoins De la négociation avec la banque. négociation avec la banque. Le cout global est : TBB+marge+commiss ions. utilisé en permanence par l’entreprise, et n’est pas destiné à combler une insuffisance structurelle de ressources stables constituant le FRF 3) Les billets de trésorerie Il s’agit de titres de créances interentreprises institués par Bank Al Maghrib le 22 décembre 1986. Ils permettent aux entreprises par le biais d’une banque et sous certaines conditions de pouvoir bénéficier de fonds auprès de personnes physiques et morales. Objet Montant et durée Cout Utilisation Permettre à l’entreprise de combler des besoins de financement de courte durée. Montant : Min 1000000 DH Durée : Min 1 mois Max 9 mois Le taux d’intérêt est déterminé librement entre les parties, mais les intérêts sont versés d’avance. La banque intermédiaire reçoit : une commission de placement de 0,4% max et une commission d’aval de 2% max. Moyen de financement à court terme utilisé essentiellement par les grandes entreprises vu le montant minimum exigé. Les crédits de financement des stocks : 1)Le crédit de campagne Le but du crédit de campagne est de faciliter la trésorerie des entreprises ayant une activité Saisonnière. Dans ce type d’entreprise, les décaissements sont très importants dans un premier temps, les encaisses arrivant dans un second temps. Par le crédit de campagne, la banque fournit des fonds pendant la durée du cycle d’exploitation ; elle les récupère ensuite, au moment des encaissements. 2) Les avances sur marchandises : Ce sont des crédits bancaires qui ont pour objet de procurer à certaines entreprises industrielles ou commerciales les capitaux complémentaires nécessaires au financement de leu besoin important en stockage. Certaines avances sur les conserves de sardines ou sur le coton sont garanties par l’Etat. Le crédit fournisseur : Dans ses activités, l’entreprise se procure à crédit des fournitures et des matières premières auprès d’autres entreprises. Elle enregistre sa dette aux comptes Fournisseurs. Les comptes Fournisseurs sont appelés crédit commercial. Ils constituent la catégorie la plus importante du crédit à court terme. le crédit fournisseur est un crédit bancaire qui est octroyé par un acheteur à un vendeur de biens(immobilier ou autres) et de services(financiers ou autres), en contrepartie d’une promesse implicite ou explicite de payer le montant d’argent dû à une date à venir. Le crédit fournisseur est le délai de paiement accordé par un vendeur à son client "l'acheteur" et non pas accordé par l'acheteur au vendeur. C'est un crédit qui n'est pas rémunéré, par contre le paiement comptant donne le plus souvent lieu à un escompte dans les échanges commerciaux entre les sociétés commerciales ou industrielles. On commande ; On paye avec une traite ou lettre de change qui sers débite de ton compte à 30 60 ou 90 jours le 10 le 15 fin de mois. On a donc un crédit fournisseur. Les grandes surfaces vivent toutes avec ce crédit car elles vendent souvent des marchandises avant de les avoir payé. De ce fait elles disposent, durant ce délai, d’un moyen de financement apparemment gratuit. Le crédit accordé par les fournisseurs permet en effet de financer tout ou partie des stocks, selon leur vitesse de rotation. Il est particulièrement intéressant lorsque la rotation des stocks est rapide. Dans certains cas (hypermarchés notamment), le délai de règlement des fournisseurs excède le délai de stockage des marchandises. Les crédits accordés par les fournisseurs ont alors deux affectations : pour partie, ils assurent le financement intégral des stocks ; pour le solde, ils fournissent un financement complémentaire disponible pour d’autres usages. L’entreprise peut notamment placer les capitaux disponibles en valeurs mobilières (actions, obligations) procurant des revenus financiers. Pour le fournisseur qui octroie ce crédit, le risque est important. A la différence des banques, les fournisseurs ignorent généralement la situation financière exacte de leurs clients. Ils risquent donc d’accorder des crédits importants, difficilement recouvrables, à des clients peu solvables. Emprunt à court terme auprès des banques Courir à la banque est le fait, pour une entreprise, d'emprunter de l'argent pour financer des opérations relatives au fonctionnement de l'entreprise il se caractérise par son montant, sa durée, son taux d’intérêt, le nombre de prêteurs et les conditions de remboursement. Comme les banques sont les pivots des marchés monétaires à court et à moyen terme, leur influence est plus grande que ne le laissent supposer les sommes qu’elles prêtent : elles fournissent des fonds qui ne sont pas spontanés. Au fur et à mesure que les besoins de financement des entreprises croissent, les banques sont appelées à fournir des fonds supplémentaires. L’entreprise dont la demande de fonds est rejetée, est souvent bien obligé de ralentir son rythme de croissance ou d’abandonner certaines activités. Moyens de mobilisation des créances commerciales : 1) L’escompte : La technique de l'escompte permet à une entreprise d'obtenir des liquidités rapidement en pratiquant une stratégie active de gestion de ses créances clients. L'escompte est une technique par laquelle une entreprise, bénéficiaire d'un effet de commerce, le négocie, avant son échéance, auprès d'un établissement de crédit afin d'obtenir des liquidités dont le montant correspond à celui de la créance moins les agios perçus par la banque au titre du service rendu. Cette méthode de financement présente un double intérêt : d'une part, réduire le stock de créances clients à l'actif du bilan (et donc réduire le Besoin en Fonds de roulement de l'entreprise), et d'autre part, permettre à l'entreprise d'augmenter sa Trésorerie de l'actif en lui procurant des liquidités immédiatement disponibles, et ce, pour un coût relativement faible. 2) L’affacturage : L’opération d’affacturage consiste à effectuer le transfert de toutes les créances commerciales d’une entreprise à un « factor », organisme financer qui avance des liquidités à l’entreprise et se charge, à l’échéance, du recouvrement des créances ; le schéma suivant illustre cette modalité de financement : Clients factures de X Entrepris e 1. Vend à crédit X 2. Transfère les FACTO R Reçoit immédiatement des liquidités 3. Le factor se charge de l’encaissement à l’échéance Par ailleurs, la société d’affacturage rend souvent d’autres services à l’entreprise cliente : Garantie contre le risque d’impayés Aide à l’exportation Gestion des comptes clients. En raison du cout de tous ces services, l’affacturage est souvent considéré comme plus onéreux que l’escompte. B. Le financement des investissements 1. Définition L’investissement est la transformation d'un capital, entendu dans le sens de ressource monétaire, en capital fixe, un bien d'équipement ou de l'immobilier par exemple ; pour le financier il recouvre la notion de placement à moyen ou long terme dans des actifs financiers. Pour le comptable, l'investissement est synonyme d'immobilisation qu'elle soit corporelle, incorporelle ou financière. Les investissements peuvent être classés selon leur objectif. L'investissement de capacité, a pour but d'augmenter la capacité de production de l'entreprise en ajoutant par exemple des unités de production que ce soit d`un produit déjà existant et dans ce cas c'est une expansion quantitatives ou d`un nouveau produit et dans ce cas c`est une expansion qualitative. L'investissement de remplacement ou de renouvellement, a pour but de maintenir l'activité à son niveau actuel. En période de crise en remplaçant par exemple un équipement usé ou obsolète par un autre nouveau. L'investissement de modernisation ou de productivité, a pour but est d'accroître la productivité en introduisant des équipements modernes et perfectionnés. L'investissement financier. Il peut aussi prendre une forme stratégique, son but est alors d'assurer le développement de l'entreprise 2. Les moyens de financements des investissements Les besoins de financement d'une entreprise, et notamment ceux de ses investissements, sont satisfaits par l'autofinancement, le recours à l'emprunt, l'augmentation de capital ou crédit bail. Ces quatre sources de financement peuvent intervenir ensemble. Le recourt aux capitaux propres ou l’autofinancement Les capitaux propres désignent les ressources financières de l'entreprise, constituées par ses actionnaires, qui ont mis de l'argent au pot lors de la création ou lors d'augmentation de capital, ou bien en acceptant la mise en réserve d'une partie des bénéfices, plutôt que la distribution sous forme de dividende. C'est le montant qui, en cas de dissolution de l'entreprise, ne revient pas aux créanciers mais aux actionnaires. En cas de perte financière. Si la perte est tellement importante que les capitaux propres deviennent négatifs, les créanciers ne sont plus sûrs d'être payés, car la dette dépasse alors la valeur de l'entreprise. C’est ce qui fait que plus les capitaux propres sont importants, plus l'entreprise est sûre de pouvoir résister à des difficultés passagères. Et plus elle peut garantir sa pérennité, ce qui permet de sécuriser ses relations avec tous ses partenaires: fournisseurs, client, et salariés. Les capitaux propres peuvent être comparés à la quille d'un bateau: plus la quille est profonde, plus le bateau peut naviguer loin. Moyens de financements Avantages AUTOFINANCEMENT : Ce sont les fonds que l'entreprise dégage de son exploitation et qu'elle utilise pour financer ses investissements. La indépendance Inconvénients financière l'autofinancement ne capacité d'autofinancement (CAF) correspond au résultat de l'entreprise + dotations aux absence d'intérêts bancaires amortissements de la période nettes de reprises. L'autofinancement est suffit pas souvent pour financer l'ensemble des investissements diminution des revenus versés aux associés (découragement) égal à la CAF déduction faite des bénéfices distribués. donc L’autofinancement est le fait pour une entreprise de financer son activité, et notamment ses investissements, à partir : de ses capitaux propres existants, de sa propre rentabilité (capacité d'autofinancement, réserves, plus value), de son épargne, et de ses amortissements. Contrairement à d'autres financements (emprunt à la banque, autres emprunt …) qui génèrent des intérêts qui peuvent être déduits en tant que charges, le coût des fonds propres (dividendes payés aux actionnaires), représente réellement un coût du fait que les dividendes restent taxés à l'impôt des sociétés avant toute distribution et ce, sans déduction possible. On considère généralement que l'autofinancement (dont le coût financier est égal aux dividendes versés aux actionnaires) est le plus sain de tous les moyens de financement. On peut toutefois objecter que, précisément parce que son coût se limite aux dividendes versés, il risque de détourner des ressources financières d'emplois qui seraient plus utiles, cela amène donc des coûts d'opportunité. Selon ce raisonnement, une entreprise ne devrait autofinancer que des projets dont la rentabilité est au moins égale au coût des capitaux propres, et remettre l'essentiel de ses bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes, ceux-ci arbitrant eux-mêmes entre les investissements possibles. Le recourt à l’emprunt Un emprunt est une dette financière à long terme, alors que les dettes à moyen et court terme sont habituellement appelées « crédits ». Un emprunt est une dette résultant de l'octroi de prêts remboursables à terme (fonds versés en vertu de dispositions contractuelles à l'exception des concours bancaires courants) qui participent, concurremment avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de financement durable de l'entreprise. Le préteur va s’assurer que l’entreprise emprunteuse est capable de rembourser le plus souvent, aussi le banquier va exiger des garanties de paiements (l’hypothèque, ……) Un emprunt est caractérisé par : Son montant Son taux d’intérêt (fixe ou variable) Sa durée Le nombre de préteurs (emprunts, obligation) Ses modalités de remboursement a) Le recours à l'emprunt obligataire : Dans ce cas, l'entreprise décide d'aller se procurer des ressources financières sur le marché financier en émettant un emprunt obligataire à long terme divisé en un certain nombre de parts qui vont être souscrites par un nombre important de préteurs. Ceux-ci se portent acquéreurs des titres négociables émis par l'entreprise dans le cadre de son émission d'emprunt. Ils deviennent par la même détenteurs d'obligations qui sont assorties d'un coupon représentant le taux d'intérêt de l'emprunt émis par l'entreprise. A l'échéance de l'emprunt, les préteurs se voient rembourser le capital égal à la valeur de l'obligation acquise. L'accès au marché financier est néanmoins réglementé et n'est accessible qu'aux grandes entreprises qui souhaitent mettre en place des emprunts obligataires d'un montant important. Ces entreprises sont alors notées par des organismes selon le degré de crédibilité qu'elles ont, c'est à dire en fonction du risque qu'elle présentent de ne pas pouvoir assurer le paiement des intérêts et le remboursement du capital emprunté à l'échéance du prêt. Si une entreprise ne peut aller directement sur le marché obligataire, elle se tournera alors vers un organisme préteur unique. A. Les emprunts indivis : Dans ce cas, l'entreprise s'adresse à un établissement de crédit unique ou à un pool de banques pour obtenir les financements dont elle a besoin. Les modalités de ce type d'emprunt sont les mêmes que pour les emprunts obligataires, mais le taux d'intérêt versé par l'entreprise est généralement plus élevé que dans le cadre du marché financier car l'entreprise "paye" l'intermédiaire financier qui prend le risque de lui accorder un crédit. Ces emprunts peuvent être accordés pour une période allant de moins de 7 ans (emprunts à moyen terme) à plus de 15 ans (emprunts à long terme), et le préteur unique demande généralement des garanties afin de pouvoir se prémunir du risque d'insolvabilité de l'entreprise, qu'il s'agisse d'une hypothèque ou d'un cautionnement par exemple. Le développement des marchés financiers lié entre autre au phénomène de déréglementation engagé dans les années 80 fait qu'un nombre croissant d'entreprises peuvent accéder aux financement direct via l'émission d'emprunts obligataires au détriment d'un mode de financement indirect fondé sur le recours à un organisme financier. Moyens de financements Avantages Inconvénients EMPRUNT ACCORDE PAR UN ORGANISME FINANCIER (emprun t indivis) EMPRUNT OBLIGATAIRE Des titres financiers (appelés obligations) sont émis sur le marché et proposés à des souscripteurs. Chaque titre représente une créance sur l'entreprise et est rémunéré par un revenu fixe appelé intérêt. rapidité et simplicité financement important en valeur intérêts bancaires fiscalement déductibles. (Les intérêts apparaissent dans le compte de résultat en charges financières) financement important en valeur intérêts déductibles fiscalement coût des intérêts l'autonomie financière de l'entreprise diminue (le capital emprunté apparaît au passif du bilan dans le poste Dettes) coût des intérêts l'autonomie financière de l'entreprise diminue moyen de financement limité aux sociétés anonymes formalités importantes B. Le crédit bail : Le crédit-bail est une technique de financement des investissements professionnels. Le principe est de permettre à une entreprise qui ne dispose pas des fonds nécessaires à l'acquisition d'un bien meuble, de l'utiliser pendant une période de temps déterminée (dans le contrat) moyennant une contrepartie pécuniaire ou autre et par l'intermédiaire d'un tiers auquel elle le louera. A l'issue de ce contrat, l'utilisateur bénéficie d'une option d'achat sur le bien. 1ere phase : l’entreprise est d’abord locataire : Une société financière achète, à la demande d’une entreprise utilisatrice, un bien meuble ou immeuble qu’elle lui loue pour une période dont la durée est fixée dans le contrat. 2eme phase : l’entreprise peut ensuite devenir propriétaire : A la fin de la période de location fixée dans le contrat, l’entreprise à le choix entre : o La restitution du bien au bailleur o Le renouvellement du contrat de location o L’achat du bien à un prix initialement déterminé dans le contrat Moyens de financements CREDIT-BAIL (ou LEASING) Il s'agit d'une location avec option d'achat à terme Avantages Inconvénients renouvellement plus facile du matériel coût élevé déductibilité fiscale des loyers (les redevances de crédit-bail apparaissent en charges d'exploitation dans le compte de résultat) autonomie financière préservée moyen de financement limité à certains biens