Physique-Chimie 1 S
Comprendre
Lycée Jacques Monod
Liaisons hydrogène.
6) Expliquer le terme "liaisons intermoléculaires". Les liaisons covalentes peuvent-elle être
qualifiées ainsi ?
7) Quelle interaction permet d'expliquer la présence des liaisons hydrogène ?
Aspect énergétique d'un changement d'état
Energie molaire de fusion de la glace.
L’énergie molaire de fusion de la glace est l’énergie qu’il faut fournir pour faire fondre une mole de
glace initialement à la température de 0°C. Comment déterminer cette grandeur ?
Protocole :
• Introduire 100 mL d’eau distillée dans le calorimètre et le fermer.
• Mesurer la température
θ
i
de l’eau dans le calorimètre.
• Peser le calorimètre contenant l’eau.
• Prendre deux glaçons fondants à température
θ
= 0°C, les essuyer avec du papier absorbant
et les introduire rapidement dans le calorimètre.
• Noter la température
θ
f
de l’eau juste à la fin de la fusion des glaçons.
• Peser le calorimètre à la fin de la fusion.
Exploitation :
8) D’où provient l’énergie qui a permis de faire fondre la glace ?
9) Calculer la masse m d’eau provenant de la glace fondue au cours de l’expérience.
10) Calculer la quantité de matière n correspondante.
11) Pourquoi relève-t-on la température juste lorsque le dernier cristal de glace a fondu
12) Pour élever la température d’une masse de 1,0 g d’eau liquide de 1,0°C, il faut fournir une
énergie de 4,18 J.
Pour élever la température de 2,0 g d’eau liquide de 3,0°C, il faut une énergie de 2,0 × 3,0 × 4,18 J.
Calculer l’énergie reçue E
reçue
par la glace.
13) L’énergie reçue par mole de glace passant de l’état solide à l’état liquide à la température de
0°C est appelée énergie molaire de fusion et noté E
m,fus
. Calculer E
m,fus,exp
pour cette expérience.
14) Critique de la méthode : la valeur théorique de l’énergie reçue par mole de glace est
E
m,fus, théo
= 6,0 kJ.mol
-1
. A quoi peut être dû l’écart avec la valeur expérimentale ?
Donnée : masse volumique de l’eau : ρ = 1,0 g.mL
-1
Les liaisons hydrogène sont des liaisons intermoléculaires qui ne
s'établissent qu'entre certaines molécules et qui implique
toujours un atome d'hydrogène.
Elles sont vingt fois moins solides que les liaisons covalentes, et
elles sont dix fois plus solides que les liaisons de Van der Waals.