Résumé des caractéristiques du produit – 28/06/2016
Outre le développement d’un grand nombre de follicules, les taux d’oestradiol peuvent
augmenter très rapidement, par ex. plus de deux fois plus élevés chaque jour pendant deux ou
trois jours consécutifs, et atteindre des valeurs excessivement élevées. Le diagnostic d’une
hyperstimulation ovarienne peut être confirmé par échographie. Si cette hyperstimulation
ovarienne non désirée survenait (c.-à-d. pas dans le contexte d’une hyperstimulation
ovarienne contrôlée entrant dans le cadre de protocoles de procréation médicalement
assistée), l’administration de Fertinorm Kit doit être interrompue. Le cas échéant, la
grossesse doit être évitée et l’hCG doit être suspendue car elle peut induire, outre l’ovulation
multiple, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Les symptômes et signes
cliniques d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne léger sont des douleurs abdominales,
des diarrhées, un élargissement léger à modéré des ovaires et la présence de kystes ovariens.
Parfois, une forme sévère et potentiellement mortelle du syndrome d’hyperstimulation
ovarienne peut survenir. Elle se caractérise par de grands kystes ovariens (sujets à la rupture),
des ascites, un hydrothorax (souvent) et une prise de poids. Dans de rares cas, un thrombo-
embolisme veineux ou artériel peut apparaître en association avec le SHSO (voir
rubrique 4.8).
Grossesses multiples
Chez les patientes faisant l’objet d’un protocole de PMA, le risque de grossesse multiple est
essentiellement lié au nombre d’embryons réimplantés. Chez les patients suivant un
traitement d’induction de l’ovulation, l’incidence des grossesses et des naissances multiples
est majorée par rapport à la conception naturelle. La plupart des grossesses multiples sont
gémellaires. Pour minimiser le risque de grossesse multiple, une surveillance rigoureuse de la
réponse ovarienne est recommandée.
Grossesse interrompue
L’incidence des fausses couches est plus élevée chez les patientes traitées par HFS que dans
la population générale, mais elle est comparable à l’incidence observée chez les femmes
souffrant d’autres troubles de la fertilité.
Grossesse extra-utérine
Comme les femmes infertiles qui suivent un protocole de PMA, et plus particulièrement la
FIV, ont souvent des anomalies tubaires, l’incidence des grossesses extra-utérines peut être
accrue. Il est par conséquent important de confirmer de façon précoce et par échographie que
la grossesse est intra-utérine.
Néoplasmes du système reproducteur
Des cas de néoplasmes ovariens et du système reproducteur ont été rapportés, à la fois bénins
et malins, chez des femmes suivant plusieurs protocoles médicamenteux pour le traitement
de l’infertilité. La possibilité que le traitement par gonadotrophines augmente le risque initial
de ces tumeurs chez les femmes infertiles n’est pas encore établie.
Malformation congénitale
La prévalence des malformations congénitales après un protocole de PMA peut être
légèrement augmentée qu’après des conceptions spontanées. Ceci serait dû aux différences
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