INFORMATIQUE
ET PRATIQUES
DES APS
PAR G. MISSOUM ET J. FONDARAI
Les applications
de l'informatique
à la recherche
en psychologie
du sport
Cet article se propose d'illustrer
l'in-
tervention d'une technologie de pointe
dans un domaine lié à la pratique des
activités physiques et sportives. Dans
cette tentative d'illustration, nous traite-
rons des applications de l'informatique
(moyens, techniques et méthodes) à la
psychologie du sport et des activités
physiques dont le champ inclut des
aspects aussi divers que la constitution de
dossiers et la réalisation d'examens psy-
chologiques, l'interprétation des tests,
l'entraînement des aptitudes psycholo-
giques, la recherche et l'expérimentation.
Compte tenu de la richesse et de la variété
de ce champ, l'aide informatique, sans
prétendre à l'exhaustivité peut donc être
envisagée dans les différents domaines
suivants :
- dossier psychologique informatisé,
- aide diagnostique (interprétation de
tests).
- aide au pronostic et à la sélection
d'aptitudes,
- gestion d'expérimentations,
- statistiques et recherches,
- documentation et enseignement.
C'est en mai 1981. que l'Unité de
Psychologie de l'INSEP
s'est
dotée d'un
matériel informatique, acquis dans le
cadre d'un contrat de recherche (1). Ce
matériel est destiné à promouvoir plus
particulièrement dans la recherche en
psychologie du sport, l'utilisation d'un
outil performant dont le niveau d'élabo-
ration technologique et l'efficacité offrent
à tout chercheur, une aide de plus en plus
appréciée. Quoi qu'il en soit, on assiste
actuellement au développement prodi-
gieux des micro-ordinateurs indivi-
duels (2) qui commencent à faire partie de
notre vie quotidienne, contribuent à
modifier notre environnement et nos
attitudes et mettent surtout à notre
disposition immédiate, l'usage des métho-
des scientifiques.
INFORMATIQUE ET
ORDINATEUR
L'informatique est définie comme la
science du traitement de l'information et
d'une manière beaucoup plus précise par
le dictionnaire de l'Académie Française,
comme : « La science du traitement
rationnel, notamment par des machines
automatiques, de l'information considé-
e comme le support des connaissances
et des communications dans les domai-
nes technique, économique et social ».
L'ordinateur est donc cette machine capa-
ble d'accepter des informations codées, de
leur appliquer des transformations selon
un programme (*) préalablement défini et
de produire des résultats. 11 remplit ainsi
trois fonctions :
- il permet l'entrée des informations selon
différents systèmes (clavier, cartes perfo-
rées,
système de lecture optique),
- il permet leur traitement par des opéra-
tions arithmétiques et logiques,
- il permet enfin la sortie des résultats
communiqués sous forme visuelle, gra-
phique ou verbale ou bien les enregistre
et les conserve sur des mémoires exter-
nes.
Plus spécifiquement, le micro-ordinateur
(micro-computer) est un ordinateur cons-
truit autour d'un microprocesseur (circuit
intégré complexe constituant le cœur du
micro-ordinateur) auquel on adjoint l'en-
vironnement logiciel (ensemble des pro-
grammes standards et spécifiques) et
l'environnement matériel nécessaires au
traitement de l'information [1].
(*) Le programme est une suite ordonnée
d'instructions formulées dans un langage
approprié et précisant les différentes
étapes du traitement informatique. La
capacité de la mémoire détermine la
quantité d'informations que l'ordinateur
peut contenir à un moment quelconque.
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DESCRIPTION DU
MATERIEL UTILISÉ
Le système informatique de l'unité de
Psychologie est constitué d'un micro-
ordinateur APPLE II Europlus de 64 K
de mémoire vive, équipé d'un écran de
visualisation couleur, de deux lecteurs de
mini-disquettes, d'une imprimante, d'une
table graphique et d'un clavier spécial
pour APPLE II ; ce clavier spécifique
dont l'utilisation est parfaitement adaptée
au domaine des tests (ph . 1) est constitué
de 27 touches (3) permettant des réponses
du type :
- oui - non.
- droite - gauche,
- couleur (noir, marron, rouge, bleu. vert,
jaune, blanc, gris),
- numérique (de 0 à 9),
-directionnel
—>,
<—, /, /.
Bien que les langages de programmation
soient variés :
- Basic,
- Pascal,
- Fortran (destiné aux calculs scientiques).
tout notre logiciel est actuellement écrit
en langage Basic, langage évolué créé en
1965 et dont l'intérêt réside surtout dans
une utilisation simple, en particulier pour
les non informaticiens.
Par ailleurs, la saisie des données se fait
actuellement par l'utilisation manuelle du
clavier, en attendant d'opérationnaliser ce
système par la procédure automatique du
lecteur de marque qui évitera tout risque
d'erreur dans l'entrée des données.
UTILISATION DE
L'INFORMATIQUE ET SON
USAGE EN PSYCHOLOGIE
L'utilisateur potentiel doit pouvoir d'em-
blée définir et préciser la nature de sa
demande et de ses besoins de façon à
s'assurer du service et des réponses
adaptées que l'ordinateur peut lui fournir.
L'ordinateur assiste le chercheur, il est un
moyen, un outil qui ne vaut que ce que
l'utilisateur vaut : l'ordinateur ne possé-
dant pas « l'aptitude d'adaptation sponta-
e du cerveau » et n'étant capable que de
stocker, manipuler et transmettre l'infor-
mation, ce sont les programmes qui
refléteront « l'intelligence et l'inventivité
de leurs concepteurs » [2].
L'usage de l'ordinateur en psychologie
s'est
orienté dans diverses voies, parmi
lesquelles les plus empruntées sont :
L'analyse des données expérimentales
Cette analyse se fait par le truchement de
programmes assurant des traitements
statistiques primaires (normes) ou élabo-
rés.
La simulation de situations
Les techniques de simulation consistent à
substituer à un phénomène réel et com-
plexe, un phénomène « construit ». plus
simple : un modèle.
L'expérimentation par ordinateur
(cf. p. 25).
L'enseignement assisté par ordinateur
Cet enseignement débouche sur l'expéri-
mentation pédagogique.
Dans la démarché expérimentale propre à
la recherche scientifique, l'ordinateur
peut intervenir efficacement à certaines
de ses étapes privilégiées (c, d, e) :
a) Observation
b) Elaboration des hypothèses
c) Expérimentation proprement dite
d) Traitement des résultats
e) Interprétation des résultats
L'expérimentation, le traitement et
l'in-
terprétation des résultats peuvent en effet
bénéficier utilement de l'appui informa-
tique et de l'aide de l'ordinateur.
UTILISATION DE
L'INFORMATIQUE EN
PSYCHOLOGIE DU SPORT
L'usage de l'ordinateur dans l'univers du
sport se répand. En guise d'illustration,
on peut citer aux Etats-Unis, la constitu-
tion d'une base de données (* *) conte-
nant les 4 000 meilleurs joueurs de
football américain du circuit universitaire
et gérée par un mini-ordinateur. Directe-
ment utilisable par l'entraîneur, cette base
de données permet l'accès à une informa-
tion technique immédiate comme par
exemple la liste des joueurs opérant à tel
poste et possédant telle caractéristique
morphologique précise de poids ou de
taille.
Dans le champ de la psychologie du
sport, l'informatique peut trouver rigou-
reusement les mêmes applications que
celles décrites dans le domaine de la
psychologie.
Analyse des données expérimentales
Par l'intermédiaire de multiples tech-
niques statistiques, l'informatique permet
le traitement rapide et fiable des données
expérimentales issues de recherches con-
cernant la psychologie du sport.
Ainsi les données recueillies lors de la
passation de tests psychologiques, après
avoir été quantifiées puis ordonnées en
fichiers dans l'ordinateur ou dans une
mémoire externe peuvent être soumise à
un double traitement statistique informa-
tisé : analytique et synthétique (4).
Traitement analytique
(*)(E) = Extraversion - introversion.
(N) = Névrosisme - stabilité émotionnelle.
Statistiques primaires
Des programmes de statistiques primaires
permettent de déterminer les normes d'un
test psychologique (moyenne et écart-
type) pour chacun de ses paramètres,
dimensions ou facteurs. Le tableau 1
donne ainsi les normes de la population
sportive de haut niveau au test E.P.I. (5)
mesurant deux dimensions générales de
la personnalité, indépendantes l'une de
l'autre : l'extraversion-introversion (E) -
le névrosisme-stabilité émotionnelle (N) et
disposant d'une échelle de sincérité (L)
(**) Une base de données est un ensem-
ble d'informations exhaustives et non
redondantes, nécessaires à une série
d'applications automatisées et connues
dont un système logiciel assure la gestion.
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destinée à apprécier les tentatives de
falsification des réponses au question-
naire.
Analyse de variance
Des programmes d'analyse de variance
permettent sur le même modèle analy-
tique de préciser si les différences de
résultats constatées entre plusieurs grou-
pes et obtenues aux différents paramètres
d'un test sont significatives et à quel seuil.
Ce traitement permet donc de vérifier la
valeur discriminante de tel ou tel paramè-
tre et sa capacité à différencier plusieurs
groupes entre eux. Nous avons pu ainsi
vérifier que dans le test E.P.I., seule la
dimension stabilité émotionnelle discri-
mine les trois populations de notre
recherche : « optimisation de la perfor-
mance » (1), sportifs de haut niveau,
athlètes en devenir et échantillon-témoin
non
sportif.
Traitement synthétique
Succédant au traitement analytique indis-
pensable pour fixer les normes de chaque
test en fonction des populations et pour
déterminer par item, les différences signi-
ficatives entre les résultats des différents
groupes concernés dans une étude com-
parative, le traitement synthétique assure
le complément de l'analyse. Ce traitement
permet de prendre en compte l'ensemble
des paramètres d'un même test et évalue
la capacité, pour cette épreuve psycholo-
gique prise dans son intégralité, de
discriminer différents groupes de sujets
entre eux. Un programme d'analyse
discriminante de Fisher [3] permet d'effec-
tuer ce traitement. Dans la recherche
menée à l'INSEP sur « l'analyse systéma-
tique des facteurs psychologiques liés à la
performance ». l'analyse discriminante de
Fisher a permis dans une comparaison
entre le groupe de sportifs de haut niveau
et le groupe témoin de non sportifs de
confirmer le pouvoir discriminant du test
E.P.I. (t = 3.2) au seuil de P = .01.
Simulation de situations et
expérimentation par ordinateur
Dans le cadre de l'Unité de Psychologie
de l'INSEP sont utilisés des tests psycho-
logiques conçus en version informatisée.
La conception de ces tests satisfait deux
impératifs essentiels :
- la simulation des situations,
- l'expérimentation par ordinateur.
La simulation de situations réside dans la
mise en œuvre d'une situation symbolisée
et simplifiée par rapport à la réalité. Le
test [4] qui se définit comme une épreuve
standardisée, représente en soi, un mo-
dèle type de situation. En effet, il propose
d'une part une situation-problème trans-
posée et artificielle de laboratoire, et
d'autre part, l'intervention pour sa résolu-
tion, d'une fonction ou d'un processus
psychologique particulier, à l'œuvre par
ailleurs dans la confrontation à des
situations réelles de terrain.
Dans le cas qui nous préoccupe ici,
l'ordinateur assure l'automatisation com-
plète du modèle, c'est-à-dire prend en
compte l'ensemble des étapes de l'expéri-
mentation, depuis la présentation précise
et standardisée de la consigne (ph. 2), la
gestion de l'expérience ou la passation
(ph. 3) proprement dite, jusqu'à l'édition
et l'interprétation des résultats.
Le test psychologique informatisé concré-
tise donc sous une forme particulière-
ment simplifiée, l'expérimentation par
ordinateur.
Applications dans le domaine sportif
Dans le contexte strictement
sportif,
et à
titre d'illustration, la simplification d'une
situation réelle peut passer soit par la
représentation symbolique dans des posi-
tions variées d'un personnage perçu dans
l'espace ou bien par la création artificielle
d'une situation de stress (***) faisant
interférer deux ordres contradictoires
d'opérations perceptives ou par la mémo-
risation immédiate de schémas visuels ou
bien enfin par l'attention concentrée sur
la discrimination d'un stimulus sélectif
parmi un certain nombre de stimuli
ambiants.
Toutes ces situations représentent en effet
des modèles simplifiés de la réalité spor-
tive où la représentation du corps dans
l'espace, la résistance au stress, la mémo-
risation immédiate et l'attention sélective
sont fréquemment impliquées. Il existe
donc un rapport analogique étroit entre
ces modèles et les situations réelles issues
de la pratique sportive.
Suivant les cas, on insistera sur :
la représentation du corps dans l'espace
ou l'influence de l'orientation spatiale
dans des activités acrobatiques telles que
la gymnastique, le patinage, le plongeon
ou le trampoline ;
la résistance au stress dans les difficul-
s de concentration liées à l'influence
perturbatrice de stimuli étrangers à la
réalisation de la performance (influence
du « bruit » et de la présence hostile
d'autrui) ;
la mémorisation ou la rétention mné-
sique de schémas tactiques plus ou moins
complexes dans la pratique des sports
collectifs ;
l'attention sélective accordée à l'appari-
tion chez l'adversaire de tel ou tel
stimulus discriminatif déclenchant une
réaction motrice adaptée et immédiate en
lutte,
boxe ou judo.
La simulation de situations offre une
grande variété de possibilités, depuis la
représentation parfaitement simulée de la
situation réelle par l'intermédiaire d'un
support vidéo (présentation magnétosco-
e ou projection de diapositives) jusqu'à
la représentation simplifiée dont l'épreuve
psychométrique constitue la parfaite illus-
tration.
L'outil psychométrique (test), compte
tenu des exigences méthodologiques ri-
goureuses qui président à sa mise au
point, se prête fort bien à la standardisa-
tion du calcul de ses résultats, opération
que l'ordinateur peut effectuer aisément.
Les différents tests présentés dans cet
article à titre essentiellement
illustratif,
constituent des outils d'évaluation com-
portementale de la sphère psycho-physio-
logique où sont privilégiés les concepts de
schéma corporel (test de représentation
du corps dans l'espace) (ph. 4 et 5),
d'attention et de vigilance (test de recon-
naissance de formes) et de mémoire
visuelle immédiate ou à court terme (test
du labyrinthe) (ph. 6).
(***) Le stress est « la réponse non
spécifique de l'organisme à toute de-
mande qui lui est faite » (H. Selye)
[5].
N'importe quelle demande physique, psy-
chologique ou émotionnelle, bonne ou
mauvaise provoque une réponse biolo-
gique de l'organisme, identique et sté-
réotypée » (S. Bensabat) [61
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Lorsque l'accent est mis par l'enseignant
ou l'entraîneur sur l'amélioration du
potentiel et des capacités psycho-physio-
logiques, cette évaluation trouve alors
pleinement sa place, aussi bien dans une
pédagogie des APS visant la vérification
objective des progrès de l'apprentissage,
que dans des opérations de détection
sportive ou de contrôle de l'optimisation
de la performance.
Par ailleurs, l'intérêt de l'utilisation infor-
matique de ces épreuves réside également
dans la correction automatique des-
ponses du sujet (ph. 7). évitant ainsi tout
risque d'erreur et dans une interprétation
plus ou moins complexe, suivant les cas,
des réactions comportementales. Ainsi en
est-il du test d'Attention-Viligance qui
s'interprète en termes de fatigabilité ou
d'apprentissage positif (ph. 8). Par ail-
leurs,
l'ordinateur peut permettre de
visualiser graphiquement les résultats des
tests (ph. 9)(ph. 10).
Enseignement assisté par ordinateur
L'ordinateur joue à ce niveau, un rôle
formateur. C'est ainsi que dans le souci
légitime de former les athlètes à l'indépen-
dance et à l'autonomie, nous avons
envisagé la mise au point, en collabora-
tion avec les entraîneurs, de programmes
destinés à responsabiliser l'athlète dans la
conception et l'aménagement de son plan
d'entraînement.
En effet, en raison essentiellement du
caractère opérationnel, planifié et orga-
nisé de l'entraînement et à partir de la
prise en compte de variables logiques et
de paramètres objectifs tels que l'inten-
sité,
le volume et la durée de l'exercice,
l'âge, le niveau de performance et le
nombre d'années de pratique du sujet, la
durée des intervalles de récupération et
des cycles (macrocycles, mésocycles,
microcycles) etc., nous concevons ac-
tuellement la création de programmes
dont l'objectif vise à familiariser l'athlète
avec les principes fondamentaux prési-
dant à l'élaboration du processus de
périodisation de l'entraînement et de son
contenu.
APPLICATIONS
INFORMATIQUES - CHAMP
ET METHODES
L'informatique répond bien au souci
d'objectivation actuel qui se répand dans
les différents milieux de la pédagogie des
APS,
de la pratique sportive et de la
recherche où l'évaluation et l'entraîne-
ment des aptitudes tout particulièrement,
sont l'objet d'intenses préoccupations.
Ces applications informatiques peuvent
donc tout aussi bien concerner le pédago-
gue et l'entraîneur que le chercheur en
psychologie. L'informatique mettant à la
disposition de l'intéressé l'usage des-
thodes scientifiques, les partisans de la
méthode expérimentale semblent être,
pour cette raison, les mieux disposés à
l'égard de cet apport. Pourtant, le clini-
cien peut retirer un appréciable bénéfice
de l'usage de l'informatique dans le
traitement objectif de données qualita-
tives obtenues à partir d'outils cliniques
tels que les questionnaires, les échelles
d'observation ou les tests projectifs.
Dans le cadre de l'étude de la dimension
psychologique des pratiques, l'usage de
l'informatique semble être moins bien
accepté, en fait, aussi bien par ceux qui,
tout en exploitant habilement ses décou-
vertes scientifiques, feignent d'ignorer le
caractère expérimental de la psychologie
que par certains cliniciens, dissimulant
mal derrière un discours travesti une
difficulté à administrer la preuve de leurs
affirmations.
L'enseignement de Lagache [7] reste, à cet
égard, très actuel : « méthodes expéri-
mentale et clinique se complètent fruc-
tueusement et l'informatique peut contri-
buer utilement à les féconder toutes les
deux ». Guy Missoum
Professeur agrégé
d'EPS, Responsable
du laboratoire de
psychologie - INSEP
Joseph Fondarai
Chef du Service « Informatique ».
Centre P. Calmette - Marseille
(1)
Optimisation de l'entraînement physique: Ana-
lyse systématique des facteurs psychologiques.
D.R.E.T. 80/1146. Responsabilité scientifique
G. Missoum. Collaborateurs: J. Fondarai. R.
R.
Laforestrie.
M
Missoum.
(2) S'il se distingue d'ordinateurs plus puissants par
une moindre capacité de mémoire et une moindre
vitesse de calcul, le micro-ordinateur n'en permet
pas moins cependant d'effectuer globalement les
mêmes opérations. Il met. surtout en raison de son
coût abordable, l'informatique à la portée du plus
grand nombre.
(3)
Le
clavier standard du micro-ordinateur est
quant à lui constitué de
52
touches dont la
disposition est telle qu'elle rend difficile la sélection
de quelques-unes d'entre elles pour des réponses
spécifiques à des tests. C'est essentiellement pour
lutter contre cet inconvénient que le clavier spécial
est utilisé.
(4) Les programmes de traitement statistique men-
tionnés dans cet article ont été mis au point par J.
Fondarai, ainsi d'ailleurs que les programmes de
tests psychologiques utilisés au laboratoire de
psychologie de PINSEP.
(5) Test
E.P.I. = Eysenk personnality inventory.
Références bibliographiques
[l]
Le
Monde. - L'informatique aujourd'hui Supplé-
ment aux dossiers et documents du Monde - (Sept.
1982
;
p. 147).
[2] Le
Monde du Dimanche.
(2
janvier 1983, p. IX-
X).
Guitta Passis Paternak. L'homme sapiens et le
robot pensant.
[3]
Fischer (R.A.).- Statiscal methods for research
workers - P.U.F.. Paris. 1947.
[4]
Pieron (H.). - Vocabulaire de la psychologie. -
PUF
;
Paris.
[5]
Bensabat (S.) et collaborateurs. - Stress. -
Hachette. Paris, 1980.
[6] Selve
(H).
-
Le
stress
de
la
vie.
-
Gallimard, Paris,
1975.
[7]
Lagache
(D.).
- L'unité de la psychologie. - PUF,
Paris,
1949.
Bibliographie complémentaire
Defayolle (M.). - Psychologie et informatique,
Bulletin de Psychologie n° 234.
Hoc (J.-M.). - Introduction à l'utilisation de
l'ordinateur en psychologie. Bulletin de Psychologie
n° 234, XXIX, 1974/1975, pp. 859-863.
Mathelot
(P.).
- L'informatique. PCF. Que sais-je
?
Paris,
1982
;
5e édition.
Missoum (G.) Fondarai (J.), Laforestrie (R.),
Missoum (M). - Analyse systématique des facteurs
psychologiques de la performance. Compte rendu
de la recherche D.R.E.T. n° 80/1146 ; 1982.
Missoum (G.), Laforestrie (R.). - Approche des
mécanismes psychologiques liés à la détection et à
l'optimisation des performances (à paraître in :
Bulletin
de
Psychologie
- 1984).
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