Les positions Orange
L’accès électronique aux dossiers médicaux des patients en déplacement au niveau européen- Juin 2013
http://www.orange.com/en/group/Orange-and-the-European-policy european.policy@orange.com
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conséquent, les cartes SIM pourraient uniquement servir de référentiel pour certaines
informations médicales de base ou comme mécanisme d’identification permettant
d’accéder à d'autres systèmes de stockage de données, probablement en ligne.
Néanmoins, étant donné l'évolution technique actuelle et la nouvelle génération de cartes
SIM (technologie NFC par exemple), la capacité de stockage pourrait être améliorée.
Fichier USB
o Pour : Petit et commode avec une très grande capacité.
o Contre : Les clés USB peuvent être et sont utilisées à des fins antisociales et des
réseaux sécurisés interdiront probablement leur connexion sans système de sécurité
d'accompagnement. Il est difficile d’imaginer ce que cela pourrait donner actuellement.
Au vu de toutes ces caractéristiques, un argumentaire convaincant peut être formulé en faveur
des cartes SIM personnelles, telles que l'identification et l'authentification, pour accéder à des
bases de données nationales normalisées contenant des informations plus ou moins semblables
à celles existant dans le cadre du projet SCR du Royaume-Uni. Ceci exigerait probablement un
investissement moindre pour le degré de fonctionnalité atteint. La question suivante concerne la
manière dont les données sont téléchargées et les personnes habilitées à le faire.
Saisie de données et fiabilité
La première difficulté concernant la saisie des données en vue d’un accès électronique aux
dossiers médicaux des patients en déplacement au niveau européen consiste à déterminer les
standards des données validées et à garantir qu'au sein de l'UE, les différents acteurs médicaux
utilisent les mêmes références et termes (sémantique alignée).
Le second problème que pourrait poser un système de données médicales, en particulier un
système utilisé par les premiers secours dans un pays étranger, est de déterminer si les
informations disponibles sont fiables. Il existe trois manières dont les données pourraient être
ajoutées à une carte ou à un système SIM :
o Saisie par le patient. Cela est faisable mais l'éventualité qu'un patient ou un praticien
accepte la description d'une situation, sans parler du type d'informations y afférentes, est
incertaine. En conséquence, tous les éventuels systèmes fonctionnant de cette manière
auraient probablement une faible valeur pour les professionnels de la santé, sauf en cas
d'utilisation de dispositifs électroniques permettant la saisie automatique de
renseignements médicaux.
o Saisie par le médecin. Elle est certainement possible mais les complexités culturelles et
la charge de travail des praticiens vont souvent à l'encontre de cette solution. Très peu
de médecins entrent dans la profession pour réaliser ou superviser la saisie de données.
Néanmoins, l'utilisation de dispositifs médicaux électroniques automatiques comme
source de saisie principale améliorerait la fiabilité des données.
o Migration de base de données : Dans certains pays, il existe des bases de données
nationales. Quelles sont donc, dans le cas de la SIM, les données à stocker ? Dans le
cas de la carte et de la SIM, se pose également la question de la fréquence et de la
manière de mettre à jour les données
o Aucune donnée - mais un accès. Dans cette version, la carte ou la SIM est utilisée
comme moyen d'accès sécurisé à un système tiers. Ceci soulève un débat intéressant