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DIGESTIF – Imagerie endoscopique – Endoscopie matériel et procédures
18/05/16
SAFFAF Sarah L2
Digestif
Pr BARTHET
5 pages
Imagerie endoscopique – Endoscopie matériel et procédures
Plan
A. Introduction
I. Endoscopie actuelle
II. L'endoscope
B. Endoscopie normale
I. Endoscopie digestive haute
II. Endoscopie digestive basse
C. Endoscopie diagnostique
D. Endoscopie thérapeutique
PAS DE QUESTIONS A L'EXAMEN SUR CE COURS SELON LE PROF
A. Introduction
I. Endoscopie actuelle
Il y a en France par an :
-1 200 000 endoscopies digestives hautes
- 1 000 000 coloscopies
- 70 000 écho-endoscopies
Sur 2 millions d'endoscopies réalisées chaque année, 70% sont des endoscopies à visée diagnostique, et 30%
sont thérapeutiques.
Elle devient de plus en plus thérapeutiques : on réalise des gestes en même temps que l'exploration et sont en
pleine évolution, en concurrence avec la chirurgie.
II. L'endoscope
CR : c'est un tuyau souple associté à un dispositif optique relié à un ordinateur. Il possède des roues dentées
sur la poignée pour orienter l'extrémité du tuyau.
L'endoscope contient des canaux qui doivent être nettoyés et désinfectés (temps de désinfection, contrôle de
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qualité qui durent trois quart d'heure)
On peut faire passer des outils dans ces canaux opérateurs : pinces, agrafes (sutures) recapturables, CR : anses
pour attraper les tumeurs, prothèses digestives qui restaurent la lumière digestive.
Le tuyau est plus ou moins long, il peut mesurer de 4cm à 1,20m.
Le matériel utilisé est :
- une poignée connectée à une console avec des
boutons pour contrôler l'aspiration et l'injection de l'air
ou de substances
- une molette qui permet d'orienter l'extrémité
- un canal opérateur de 1 cm à 2 cm de diamètre dans
lequel on peut faire passer des instruments (bistouri,
aiguille, pince).
Les règles de désinfections sont très importantes et contraignantes, il y a de nombreux canaux à stériliser.
Après chaque utilisation, il faut 45
minutes de désinfection et de
contrôles
techniques
et
biologiques.
On peut réaliser des biopsies, mettre des clips , des agrafes, mettre des anses à polypes, des prothèses (pour des
sténoses tumorales pour éviter l'occlusion).
90% des examens se font sous anesthésies générales (souvent avec du propofol) car c'est plus compliqué sans.
Ce qui implique une consultation anesthésique et un suivi ce qui augmente les coûts du geste.
A partir de là, le prof a montré des vidéos d'endoscopies et les a commentées.
B. Endoscopie normale
I. Endoscopie digestive haute
On rentre par la bouche, on passe la glotte, on voit les aryténoïdes et on les passe, on se retrouve dans
l’œsophage puis dans l'estomac où on voit du liquide ( l'estomac sécrète au moins 1L/1,5L), on remarque que la
muqueuse est plissée. On passe ensuite le pylore et on se retrouve dans le D1 ( ou bulbe) puis dans le D2.
On remarque un plissement dans le D2 qu'il n'y a pas dans le D1, ce sont les valvules conniventes. CR : on
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remarque le petit renflement de la papille duodénale, pour bien la voir il faut utiliser un endoscope dont
l'extrémité regarde à 90°.
On peut faire une rétro vision, c'est à dire que l'on replie l'endoscope alors qu'il est dans la partie basse pour voir
le tuyau de l'endoscope dans l’œsophage. Cela permet aussi de voir la grosse tubérosité.
La muqueuse de l’œsophage est de type pseudo-stratifé et il fait 25 cm de long. On peut voir les contractions de
l’œsophage qui peuvent donner une maladie : l'achalasie.
IL faut faire attention à bien aller dans l’œsophage et pas la trachée.
II. Coloscopie ou endoscopie digestive basse
Elle dure environ 30 à 40 minutes. Elle est faite après préparation la veille (lavement).
CR : on insuffle de l'air ambiant sauf si il existe un risque de perforation, au quel cas on insuffle du CO2 car il
est résorbé naturellement.
Il faut être attentif à éviter de faire des boucles dans le parties mobiles (colon transverse et sigmoïde) car cela
risque d'entrainer des complications.
On passe par l'anus, on remonte tout le colon qui fait de 80 cm à 1 m. On a le colon descendant, transverse ( les
haustrations coliques deviennent triangulaires au niveau du colon transverse), et ensuite le côlon ascendant,
le cæcum. On passe la valvule iléo-cæcale (qui fait une fente) et on se retrouve dans l'iléum terminal qui est le
lieu de réabsorption de la B12.
Il y a une discussion actuelle pour savoir si il faut utiliser la coloscopie comme moyen de dépistage du cancers
du colon. Mais la coloscopie à un coût non négligeable.
Il y a environ 50 000 cancers du colon (CR : pour lesquels il existe un dépistage par examen des selles et par
coloscopie) par an en France contre 75 000 pour le cancer du sein et 60 000 pour celui de la prostate.
C. Endoscopie diagnostique
On s'oriente de plus en plus vers un endoscopie thérapeutique et moins vers une endoscopie diagnostique. On
note aussi l'utilisation de plus en plus fréquente de la vidéo capsule.
I. Cancer de l’œsophage
La tumeur est ulcéro-bourgeonnante. Elle peut être traitée par chimiothérapie ou chirurgie.
Il faut savoir que les cancers de l’œsophage sont de 2 types: carcinome épidermoides ou
adénocarcinome.
Le tabac est le facteur de risque principal.
L'endobrachyoesophage est une métaplasie de la muqueuse œsophagienne normale et ces lésions
précancéreuses peuvent dégénérer en cancer.
Par exemple, on peut réséquer un adénocarcinome qui est encore qu'au stade muqueux lors de
l'endoscopie.
II. Polyposes génétique
On voit qu'il y a des polypes partout (bourgeonnements, surélévation), c'est une maladie génétique et on
est obligé de faire une colectomie totale à cause du risque d’évolution cancéreuse. Et on surveilles les
autres localisations des polypes.
CR : Sur des images d'adénomes du duodénum, on a pu voir une sonde laser qui détruisait les lésions.
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III. Cancer de l'estomac
La linite gastrique est un cancer de l'estomac très infiltrant qui obstrue l'estomac. C'est le cancer de
l'estomac de plus mauvais pronostic. CR : la paroi de l'estomac devient rigide.
IV. Maladie inflammatoire intestinale
- La maladie de Crohn: ( intestin grêle + colon ) :
C'est une maladie inflammatoire primitive qui donne des ulcérations, des fistules et des abcès,
principalement au niveau du colon. On a une iléo-colique. Les symptômes sont : une douleur, une
diarrhée chronique, abcès, perforations... La muqueuse est bien rouge et inflammatoire
-La rectocolite hémorragique
C'est la « petite sœur » de la maladie de Crohn. Elle ne touche que le colon, et a un caractère plus
hémorragique. CR : on a une diarrhée sanglante et de glaires, le traitement est à l'anti TNF ou aux antiintégrines, le colon est tunnelisé et il n'y a plus de haustrations.
V. Echo-endoscopie
On a une sonde échographique au bout de l'endoscope. On va analyser ce qu'on ne voit pas avec la
caméra.
On peut voir les voies biliaires, la veine porte. On peut voir un cancer de la tête du pancréas et le
biopsier avec une aiguille par voie duodénale.
Cela permet un taux de complications très faible.
D. Endoscopie thérapeutique
•
La première indication est pour prendre en charge les saignements et hémorragies au lieu de le faire
par voie chirurgicale : hémostase.
Par exemple, on a un ulcère qui saigne. On utilise des clips et des agrafes. Elle dure au maximum 1
heure. On rajoute en perfusion puis par voie orale des inhibiteurs de la pompe à proton pendant 48h .
•
Les varices œsophagiennes sont présentent en cas d'hypertension portale qui provoque des varices
œsophagiennes avec un risque de perforation et d'hémorragie.
On plante une aiguille et on injecte une colle biologique ou synthétique qui va la thromboser et stopper
l'hémorragie.
•
On peut aussi faire des résections de lésions cancéreuses :
Pour le cas d'un endobrachyosoesophage: On injecte du sérum physiologique pour décoller la tumeur.
On aspire et on enlève la tumeur (muqueuse et sous muqueuse), ainsi que toutes les zones
d'endobrachyoesophage. Ensuite, on coagule les vaisseaux pour éviter l'hémorragie.
Pour le cas d'un cancer du rectum, même principe, on plante l'aiguille, on infiltre de sérum
physiologique le plan entre la muqueuse et la sous muqueuse (création d'un espace virtuel), on attrape
l'ensemble et on résèque (CR : pour cela on se sert d'une anse métalique que l'on referme sur la base de
la tumeur en faisant passer un courant électrique dedans pour sectionner).
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•
On peut faire un marquage périphérique de la lésion ou une coloration pour bien repérer la lésion.
•
Les étapes sont: repérage, décollement, capture, résection et clipage de vaisseaux
•
Tous ces gestes sont faits en ambulatoire et on peut faire tous les étages du tube digestif.
•
On peut faire passer une prothèse grâce à l'endoscope qu'on utilise en cas de sténose ou de dilatation :
prothèse duodénale, œsophagienne,... qui permettent de restaurer un calibre correct.
•
Dans le cas d'un calcul biliaire : On peut passer dans le canal biliaire opacifié par cholangiographie,
sectionner le sphincter d'Odi ( voir l'ampoule de Vater) pour retirer le calcul. On utilise la radiographie
en même temps que l'endoscopie.
•
On peut drainer un kyste pancréatique : On traverse la paroi gastrique et on fait communiquer le kyste
avec l'estomac, on passe un guide pour faire passer un instrument qui perfore l'estomac pour rejoindre le
kyste. On draine en suite le liquide.
On peut aussi ponctionner des kystes dans d'autres organes sans lumière comme le foie.
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