Q Le magnétisme – observations expérimentales (36-102) Page 3 sur 5 JN Beury
I
B
G
dl
JG
d
À t = 0, la barre est immobile. On constante que la barre métallique, pouvant rouler sur des rails, est déplacée vers la
droite. Elle est parcourue par un courant I qui vient vers nous, plongée dans un champ magnétostatique dirigé vers le
bas. On peut montrer expérimentalement qu’elle subit la force de Laplace dirigée vers la droite : dd^
Il B=JJG
GG
Soit un fil conducteur parcouru par un courant I placé dans un champ magnétique B
G. Le conducteur est
orienté arbitrairement (comme tout circuit électrique). Le vecteur longueur de déplacement du courant dl
JG est
nécessairement orienté dans le même sens (voir chapitre sur le courant électrique).
La force exercée par le champ magnétique sur ce conducteur est appelée force de Laplace. Elle vaut :
dd^
Il B=
JG
G
Remarque : dl
JJG représente le déplacement du courant par rapport au conducteur.
II.2 Action d’un circuit sur un tronçon de circuit
a) Expérience d’Ampère
On considère deux fils longs parallèles distants de D.
Si les courants I1 et I2 sont dans le même sens, on constante qu’il existe une force attractive entre les deux fils.
b) Interprétation
Les deux fils sont parallèles à Oz et distants de 12 x
ADu=
JJJG
Le champ magnétique créé par le fil 1 au niveau du fil 2 est : 01
12
I
Bu
D
µ
π
=
(voir calcul dans le chapitre sur les
calculs de champ magnétostatique). La force subie par un élément de longueur 22
dd
x
llu=
JG G du fil 2 est donc :
012 2
12 2 2 1
d
dd^2x
Il
Il B u
D
µ
π
→
−
==
JJG
GG G. Une longueur L du fil 2 subit la force : 012
12 2 2 1
d^ 2x
IL
Il B u
D
µ
π
→
−
==
JG
GG
La force est proportionnelle au produit I1I2. Elle est attractive si les courants sont dans le même sens, répulsive s’ils
sont en sens inverse.
c) Définition légale de l’ampère
La définition légale de l’ampère est basée sur l’interaction entre deux fils conducteurs infinis et parallèles.
L’ampère est l’intensité d’un courant constant qui, maintenu dans deux conducteurs rectilignes, infinis,
parallèles, de sections circulaires négligeables et distants de 1 m produit une force d’interaction entre ces
deux conducteurs égale à 2×10-7 N par mètre de conducteurs.
Cette définition fixe en même temps la constante 0
(perméabilité du vide) à la valeur 4
×10-7 H.m-1.
III. ACTIONS MAGNÉTIQUES SUBIES PAR UN FAISCEAU DE PARTICULES
Expérience de Thomson (1890) : un faisceau d’électrons émis par une cathode et se déplaçant à l’intérieur d’un ampoule de
verre vidée d’air en présence d’un champ magnétostatique.
Soit une charge q, de vitesse v
G et plongée dans un champ magnétique B
.
Elle subit la force magnétique : ^
qv B=
G
G qui est un cas particulier de la force de Lorentz :
^
qE qv B=+
GG