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De nombreux Belges abandonnent leurs médicaments dès qu’ils se sentent mieux ou que la
douleur s’est atténuée. L’étude confirme que chez les patients qui arrêtent plus tôt ou qui
instaurent une pause dans la prise de leurs médicaments, 67% le font parce qu’ils n’éprouvent
plus de douleur ou de gêne. Pourtant pour certains tableaux cliniques il est conseillé de terminer
les médicaments (par ex. pour les antibiotiques) ou de ne pas interrompre la prise de
médicaments (par ex. les antidépresseurs). Une seconde raison importante pour arrêter plus vite
ou pour instaurer une pause est l’apparition de certains effets secondaires. Un pharmacien a ainsi
indiqué pendant une des interviews que les gens ont tendance à arrêter plus vite lorsqu’ils
attrapent des problèmes d’estomac ou qu’ils deviennent fatigués de certains médicaments.
On écoute encore le médecin
L’étude démontre aussi que le fait qu’un médicament soit pris sur ordonnance du médecin a une
influence considérable sur la prise plus minutieuse d’un médicament. Il s’avère ainsi que
quelqu’un qui souffre de migraine et qui prend un médicament sur ordonnance pour la soigner, le
fait beaucoup plus scrupuleusement que quelqu’un qui souffre de migraine et qui fait de
l’automédication. Toutefois on voit que même avec une ordonnance, il y a des différences selon
les tableaux cliniques et le fait que la maladie soit chronique ou pas. Mais dans de nombreux cas
l’ordonnance du médecin aide à soulever le ‘suivi’ de la prise de médicaments à un niveau
supérieur.
Malgré toutes les informations et les conseils de médecins... où se situe le
problème ?
Tant les patients que les prestataires de soins de santé sont d’accord qu’il y a déjà beaucoup
d’informations de disponibles. Nous constatons néanmoins que la prise de médicaments ne se fait
pas toujours comme il faut. Quels facteurs en sont à la base ? Tout d’abord nous constatons que la
relation entre le patient et le professionnel des soins de santé a changé. A l’heure actuelle les
patients sont plus exigeants mais surtout mieux capables de s’exprimer vis-à-vis des prestataires
de soins de santé. De nombreuses personnes sont aussi mieux préparées, elles ont déjà cherché
leur ‘tableau clinique’ sur Google. Elles sont donc mieux conscientes de leur état lorsqu’elles se
rendent chez le médecin. Puis il y a l’attitude individuelle vis-à-vis de la santé personnelle et
l’attitude vis-à-vis de la prise correcte de certains médicaments.
4 types de patients
Sur base de leur attitude et mentalité personnelle vis-à-vis de l’utilisation de médicaments, nous
pouvons distinguer quatre types de patients: The believer (75% d’observance lorsqu’il s’agit de
prendre minutieusement des médicaments, il obtient donc un score nettement meilleur que la
moyenne de 50%), The fearful patient (57% d’observance), The careless patient (41%