UE.4.1.S.1 TP : Soins de confort et de bien être « Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins » Rôles dans le fonctionnement physiologique et biologiques de l’organisme des : Glucides : substance composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène, d’origine essentiellement végétale. Autrefois les glucides étaient appelés « hydrate de carbone ». Les besoins sont d’environ 5g/kg/j. et doivent représenter de 50 à 55% de la ration calorique quotidienne. Ils représentent une source énergétique facilement mobilisable. Il existe 2 catégories : - - les glucides simples (=sucre rapide) : monosaccharides qui sont constitués d’une seule molécule de glucide, et les disaccharides formés de 2 molécules de glucides. Ils sont facilement absorbés par la muqueuse digestive. les glucides complexes = polysaccharides. Ils sont constitués par l’assemblage de très nombreuses molécules de glucides en chaînes plus ou moins ramifiées. Les polysaccharides hydrolysables sont susceptibles d’être réduit en monosaccharides par une enzyme qui permet ainsi leur absorption par la muqueuse digestive. Principale trouble du métabolisme des glucides : diabète (= maladie caractérisée par l’élimination excessive d’une substance dans les urines). Lipides : substance contenant des acides gras. Ils peuvent être synthétisés par l’organisme notamment par transformation des glucides lorsqu’ils sont apportés en excès. L’organisme constitue des réserves énergétiques sous forme de triglycérides accumulées dans les cellules graisseuses. Les lipides sont dégradés par des enzymes appelé « lipases ». Les lipides permettent l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E, K). Dans une alimentation équilibrée : 35% de l’énergie totale. Rôle énergétique : se sont les nutriments les plus riches en nutriments. Une grande partie de l’énergie est stocké sous forme de réserve. Rôle de lipides de constitution : les lipides complexes sont les constituants essentiels des membranes biologiques. Par leur imperméabilité ils permettent de limiter les différents compartiments des cellules. Rôle de précurseurs : précurseurs métaboliques des prostaglandines. 1 UE.4.1.S.1 Protéines : constituant essentiel des organismes. Les protéines sont de très longues chaînes d’acides aminés, attaché les uns aux autres par une liaison chimique, dite « peptidique ». ils on des rôles très divers : - Certaines font partie d’une structure de soutien (membrane qui entoure les cellules, trame des os, collagène…) D’autres (hormones, Ac, enzymes…) interviennent dans divers mécanismes physiologiques Les protéines des aliments sont fragmentées dans le tube digestif en AA, absorbés dans le sang, puis dans les cellules, qui s’en servent pour élaborer leurs propres protéines. La grossesse, l’allaitement, une fièvre, augmentent les besoin en protéine. Il y a 2 types de protéines : protéines animales (les mieux équilibrés), protéines végétales (valeur nutritionnel moindre). Donc alimentation équilibrée = protéines animales + protéines végétales Oligo-éléments (sodium, potassium, magnésium, calcium) : substance chimique de structure simple (ions métalliques), présente dans l’organisme en très faible quantité. Ils interviennent dans des réactions chimiques de l’organisme et jouent un rôle indispensable, même s’ils ne représentent que moins de 1% de la masse du corps humain. Ils doivent être apportés par l’alimentation, car l’organisme ne sait pas les synthétiser. - - - Potassium : métal alcalin très répandu dans la nature sous forme de sels et qui joue un rôle important dans l’équilibre électrolytique. C’est le principal ion intracellulaire de l’organisme. Magnésium : oligoélément indispensable à l’organisme, qui intervient dans de nombreuses et importantes réactions physiologiques. Sodium : substance minérale jouant un rôle dans l’état d’hydratation de l’organisme. Le sodium est très abondant dans les liquides extracellulaires de l’organisme tels que le plasma sanguin, mais peu abondant dans les cellules. Les sels de sodium sont très utilisés pour rendre certains médicaments isotoniques aux liquides de l’organisme, ç-àd pour qu’ils ne modifient pas par osmose l’hydratation des cellules. Calcium : élément chimique présent dans la nature et dans le corps humain, où il est indispensable à la solidité osseuse et au fonctionnement des cellules musculaires et nerveuses. Il est stocké dans les os, dont il assure la solidité. Il intervient dans le fonctionnement des muscles, et dans la commande des muscles par les nerfs. Il joue aussi un rôle dans la perméabilité des membranes cellulaires aux ions, dans la réception des messages hormonaux par les cellules, et dans l’activation des enzymes. Enfin, il intervient dans plusieurs étapes de la coagulation du sang. Vitamines : substance organique nécessaire à la croissance et au bon fonctionnement de l’organisme, qui la fabrique en quantité insuffisante pour ses besoins ou ne peut la synthétiser. Ils doivent être apporté par l’alimentation ou, à défaut, sous forme médicamenteuse. La structure chimique et le rôle biologique des treize vitamines connues à ce jour sont très différents (acide folique [ou vitamine B9], vitamine A, B1, B2, B5, B6, B8, B9, B12, PP, C, D, E, K). Les vitamines sont classés en 2 gpes : vitamines hydrosolubles (soluble 2 UE.4.1.S.1 dans l’eau), vitamines liposolubles (soluble dans les corps gras). Ils sont transportés dans le sang par diverses molécules. Définitions Nutrition : - ensemble des processus d’assimilation et de dégradation des aliments qui ont lieu dans un organisme, lui permettant d’assurer ses fonctions essentielles et sa croissance. - science appliquée, au carrefour de plusieurs disciplines scientifiques, qui permet de comprendre le fonctionnement du corps humain et de proposer des recommandations alimentaires ou médicales visant à maintenir celui-ci en bonne santé. Nutriments : substance organique ou minérale, directement assimilable sans avoir à subir les processus de dégradation de la digestion. Les nutriments sont représentés par les AA, les acides gras, les glucides simples, les minéraux, les vitamines, l’eau et l’alcool. Absorbés par les entérocytes, les nutriments passent dans la circulation sanguine et sont utilisés par l’organisme pour satisfaire ses besoins nutritionnels. Tous les produits ultimes de la digestion, dégradés sous l’action des enzymes digestives, sont des nutriments. 2 type de nutriments : - nutriments énergétiques : protéines, lipides, glucides, alcool -> fournissent à l’organisme l’énergie dont il a besoin. - nutriments non énergétique : minéraux, vitamines et eau -> ils ont un rôle de construction/protection. Equilibre alimentaire : consommation chaque jour, au cours des principaux repas, d’un aliment de chaque catégorie. Faire 3 repas réguliers, sans excès ni restriction justifiée. Métabolisme : ensemble des réactions biochimiques se produisant au sein de l’organisme. Il comprend 2 gds processus : - L’anabolisme : ensemble de réactions aboutissant à une synthèse de fabrication ; nécessitant G. une consommation d’énergie Le catabolisme : ensemble des réactions aboutissant à une dégradation ; entrainant G une libération d’énergie Le métabolisme énergétique est l’ensemble de réactions métaboliques de l’organisme : cycle de Krebs -> énergie transformé et stockée sous forme d’ATP, puis libérée par la dégradation de l’ATP pour couvrir les dépenses énergétiques. 3 UE.4.1.S.1 Catabolisme : ensemble des réactions chimiques de dégradation de substances organiques. Il permet de produire de l’énergie et d’éliminer des substances vieilles ou toxiques. -> Dégradation et formation de déchets Anabolisme : ensemble des réactions chimiques aboutissant à la formation des constituants de l’organisme à partir des éléments simples de la digestion. L’anabolisme correspond à une phase de construction et de synthèse du métabolisme. Carence (alimentaire): absence ou insuffisance de certains éléments indispensables à l’équilibre et au développement physique d’un sujet. Elle peut être globale ou sélective et porter sur des nutriments agissant à très petites doses tels que les sels minéraux, les oligoéléments, les acides aminés ou les vitamines. Elle peut être liée à un défaut d’apports ou à une incapacité de l’organisme de bien les utiliser. Calories : unité de mesure de l’énergie libérée par la chaleur, utilisée pour exprimer les dépenses et les besoins énergétiques de l’organisme ainsi que la valeur énergétique des aliments. Déshydratation : ensemble des troubles résultant d’une perte d’eau excessive dans l’organisme. Causes: - la sudation Pertes hydriques excessives : - pertes cutanées - la respiration - pertes digestives - les urines - pertes rénales - pertes respiratoires Conséquences : - Une soif intense Un dessèchement de la bouche, de la langue, et de la peau Une diminuti° de la résistance des globes oculaires à la pression Une diminuti° du volume des urines Une hypotension artérielle avec un pouls rapide Perte de sels provoquent des maux de tête, des crampes, voire des troubles de la conscience qui aggravent la déshydratat° Dénutrition : état pathologique dans lequel les besoins en énergie ou en protéines de l’organisme ne sont pas couverts. 4 UE.4.1.S.1 Causes : carence d’apport absolue (apport alimentaire insuffisant) ou relative (augmentat° des besoins énergétiques ou protéiques du sujet), ces deux causes pouvant se conjuguer chez un même malade. Conséquences : - Amaigrissement important Augmentation de la taille du foie Sècheresse de la peau et des cheveux Ongles cassants, striés ou déformés Œdèmes Perturbations fonctionnelles (déficience immunitaire) Fonte de la masse musculaire Diminut° du taux de protéines plasmatiques Fonte des réserves adipeuses Alimentation entérale : alimentation par voie digestive. L’alimentation ou nutrition entérale est utile pour des malades chez qui les apports alimentaires sont impossibles, insuffisants ou inefficaces par voie orale, mais dont l’intestin reste fonctionnel. L’alimentation entérale est réalisée à l’aide d’une sonde, G. nasogastrique (introduite par le nez jusqu’à l’estomac), mais qui peut également être introduite par pharyngostomie, gastrostomie, ou jéjunostomie. Alimentation parentérale : alimentation par voie intraveineuse. L’alimentation ou nutrition parentérale est utile pour des malades chez qui les apports alimentaires sont impossibles, insuffisants ou inefficaces par voie orale ou entérale (par voie digestive). Son efficacité est prouvée ou suggérée en gastroentérologie, en réanimation et en chirurgie lourde. L’alimentation parentérale peut être complète ou non, exclusive ou non, de durée brève ou prolongée. Ce mode d’alimentation permet de suppléer un intestin déficient, absent ou trop court. Il rend possible la mise au repos et la cicatrisation de lésions digestives sévères, en particulier dans les pathologies inflammatoires. Un cathéter est introduit soit dans une veine périphérique (avant-bras) pour des apports modérés et/ou de courte durée, soit dans une veine profonde (sous-clavière ou jugulaire interne) pour des apports prolongés et/ou importants. Les solutés nutritifs sont administrés à l’aide de pompes de perfusion continue, à débit précis et réglable, munies de dispositifs de sécurité. Les différents régimes alimentaires : Régime sans sels Régime du diabétique Régime hypocaloriques (ou hypoénergétique) pour le traitement de l’obésité Régime des dyslipidémies (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) Régime hyposodé (=régime fondé sur une diminution plus ou moins importante des rapports alimentaires en sodium) 5 UE.4.1.S.1 Les fausses routes : accident due à l’inhalation dans els voie aériennes de liquide ou de particules alimentaires normalement destinés à l’œsophage. Causes : cet accident est produit le plus souvent au cours de l’alimentation. Les fausses routes sont plus fréquentes chez le nouveau né et le nourrisson : nourrisson glouton ou vomisseur, dysfonctionnement du pharynx par immaturité des cartilages, malformations œsophagiennes, laryngée ou cardiovasculaires, prématurité. Elle peut être favorisée par des erreurs de techniques alimentaires. Chez l’adulte, elle peut être consécutive à un mouvement inspiratoire intempestif ou témoigner d’une paralysie des nerfs commandant le pharynx et le larynx. Une fausse route peut également survenir en cas d’ingestion peut de temps avant une anesthésie, après une anesthésie général, ou une anesthésie locale. Conséquences : - Gène respiratoire Accès de toux Syncope Evolution bénigne Pneumopathie Abcès de poumon Mort subite par syncope réflexe Rôles et actions infirmières relatives aux fausses routes : - - - Arrêter immédiatement l’alimentation Chez un nourrisson : favoriser la toux en lui tapotant le thorax, le mettre en position déclive (tête plus basse que les pieds), et lui faire reprendre la respiration par le bouche-à-bouche Chez l’adulte : s’il peut parler et respirer, ne pas contrarier ses tentatives d’expulsions du corps étranger par la toux. Sinon, lui appliquer la méthode de Heimlich (se placer derrière lui, placer les bras autour de sa taille, fermer un poing que l’on ouvre de l’autre main et le poser sur l’ombilic sous le rebord costal, avant de l’enfoncé rapidement dans l’abdomen par traction ferme vers le haut) Manœuvre de réanimation cardiorespiratoire Trachéotomie Chez les prématurés : gavage par sonde gastrique Chez les opérés : astreindre le patient plusieurs heures avant l’anesthésie et l’intervention 6