Communiqué de presse POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Relations avec les médias : Annick Robinson 438 837-2550 Relations avec les investisseurs : Justin Holko 908 740-1879 Merck annonce la présentation des résultats de l'essai clinique de phase II visant à évaluer un traitement expérimental contre l’hépatite C chronique, l’association grazoprévir/elbasvir, lors de l'International Liver CongressTM 2015 Les résultats de l’essai C-SALVAGE ont montré que cette association produit des taux élevés de réponse virologique soutenue chez les patients ayant connu un échec thérapeutique avec un antiviral à action directe (AAD) Les résultats de l’essai C-SWIFT permettent de valider le principe d’une diminution de la durée du traitement avec une combinaison de trois AAD à moins de 12 semaines chez les patients présentant une infection chronique par les génotypes 1 et 3 du virus de l’hépatite C chronique (VHC) Kirkland (Québec), le 25 avril 2015 – Merck (NYSE:MRK), connue sous le nom de MSD à l'extérieur des États-Unis et du Canada, a annoncé aujourd'hui la présentation des résultats de deux essais cliniques de phase II évaluant l'innocuité et l'efficacité de son traitement expérimental administré une fois par jour à base de grazoprévir (100 mg) et d'elbasvir (50 mg)1, chez des patients présentant une infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC). Le traitement avec l'association grazoprévir/elbasvir et la ribavirine (RBV) [lors de l'essai CSALVAGE], a entraîné des taux élevés (plus de 90 %) de réponse virologique soutenue 12 semaines après la fin du traitement (RVS12) chez les patients présentant une infection chronique par le génotype 1 du VHC, chez les patients atteints d'une cirrhose ainsi que chez les patients ayant connu un échec thérapeutique avec un traitement d'association au moyen d'AAD. De plus, les résultats définitifs de l'essai C-SWIFT évaluant le traitement de l'infection chronique par les génotypes 1 et 3 du VHC avec l'association grazoprévir/elbasvir administrée conjointement avec le sofosbuvir permettent de valider le principe d’une diminution potentielle de la durée du traitement de l'infection par le VHC à moins de 12 semaines. Les données de 1 Le grazoprévir est un inhibiteur de la protéase NS3/4A du VHC et l'elbasvir est un inhibiteur du complexe de réplication NS5A du VHC. -2ces essais ont été présentées à l'International Liver CongressTM 2015 – le 50e congrès annuel de l'European Association for the Study of the Liver (EASL). « Nous poursuivons notre programme de phase III sur l'association grazoprévir/elbasvir auprès de diverses populations de patients présentant une infection chronique par le VHC, y compris ceux généralement considérés comme faisant partie des plus difficiles à traiter », a affirmé le Dr Eliav Barr, vice-président, Maladies infectieuses, aux Laboratoires de recherche Merck. « Les résultats de ces essais de phase II nous ont, en partie, incités à accélérer notre vaste programme exhaustif de développement clinique qui comprend des essais auprès de populations de patients dont les besoins médicaux précis ne sont pas comblés. » Aperçu et résultats de l'essai C-SALVAGE C-SALVAGE (résumé no O001) est un essai clinique de phase II mené au su et auprès d’un seul groupe, visant à évaluer l'efficacité et l'innocuité d'un traitement de 12 semaines avec l'association grazoprévir/elbasvir et la RBV auprès de patients présentant une infection chronique par le génotype 1 du VHC qui ont connu un échec thérapeutique avec l’interféron péguylé et la RBV associés à un AAD (bocéprévir, siméprévir ou télaprévir). Sur les 79 patients qui ont reçu au moins une dose de grazoprévir et d'elbasvir, 43 % étaient atteints d’une cirrhose. Après les 12 semaines de traitement avec l'association grazoprévir/elbasvir et la RBV, 96 % (76/79) des patients présentant une infection chronique par le génotype 1 du VHC qui n’avaient pas répondu à un traitement avec un AAD spécialisé ont obtenu une RVS12. En tout, 94 % (32/34) des patients atteints d'une cirrhose compensée ont obtenu une RVS12. Un échec virologique a été signalé chez trois patients dans le cadre de l'essai. Ces trois patients présentaient initialement des variantes associées à une résistance et ont fait une rechute après la fin du traitement à l’étude. Les effets indésirables les plus courants incluaient la fatigue (28 %), les céphalées (19 %), l'asthénie (15 %) et les nausées (12 %). Cinq effets indésirables sévères ont été rapportés, mais aucun n'a été considéré comme lié au médicament à l'étude. Un patient a cessé le traitement en raison d'un effet indésirable qui n'était pas considéré comme lié au médicament à l'étude. Les résultats détaillés de l'essai ont été récemment publiés en ligne à la section « Articles in Press » de la revue Journal of Hepatology, la revue officielle de l'European Association for the Study of the Liver (EASL). -3Aperçu et résultats de l'essai C-SWIFT C-SWIFT (résumé no O006) est un essai clinique de validation de principe de phase II mené au su, évaluant l'efficacité et l'innocuité de l’association grazoprévir/elbasvir administrée conjointement avec le sofosbuvir dans le cadre de traitements de plus courte durée. Plus particulièrement, les patients n'ayant jamais été traités, atteints d'une cirrhose ou non, présentant une infection chronique par le génotype 1 du VHC, ont reçu le traitement durant 4, 6 ou 8 semaines, et les patients n'ayant jamais été traités, atteints d'une cirrhose ou non, présentant une infection chronique par le génotype 3 du VHC, ont reçu le traitement durant 8 ou 12 semaines. Les résultats provisoires ont déjà été présentés au 65e congrès de l'American Association for the Study of Liver Diseases, en novembre 2014. Résultats sur l'efficacité de l'essai C-SWIFT – Analyse modifiée selon le principe de l'intention de traiter Génotype GT1 Sujets n’ayant jamais été traités, non atteints de cirrhose Durée (semaines) RVS12 GT3 Sujets n’ayant jamais été traités, atteints de cirrhose Sujets n’ayant jamais été traités, non atteints de cirrhose **4 6 6 **8 8 12 Sujets n’ayant jamais été traités, atteints de cirrhose 12 33 % 87 % 80 % 94 % 93 % 100 % 91 % (10/30) (26/30) (16/20) (17/18) (*14/15) (14/14) (10/11) ** L'analyse intention de traiter modifiée a exclu les patients qui ont abandonné l’essai prématurément pour des raisons autres que l'échec virologique. Le tableau 1 ci-dessus présente les taux de RVS après 12 semaines pour chaque groupe de traitement dans la population en intention de traiter modifiée. Parmi les patients infectés par le génotype 1, une rechute virologique a été signalée chez 20 patients non atteints de cirrhose traités durant 4 semaines, chez 4 patients non atteints de cirrhose et 4 patients atteints de cirrhose traités durant 6 semaines, et chez 1 patient atteint de cirrhose traité durant 8 semaines. Parmi les patients infectés par le génotype 3, une rechute virologique a été signalée chez 1 patient non atteint de cirrhose traité durant 8 semaines et chez 1 patient atteint de cirrhose traité durant 12 semaines. Aucun cas d'échappement virologique n'a été rapporté. Aucun patient n'a abandonné le traitement en raison d'événements indésirables reliés au traitement. Les effets indésirables les plus couramment rapportés dans tous les groupes de -4traitement, tous génotypes confondus, étaient les suivants : céphalées (4 % dans l'ensemble, plage de 2 à 8 % dans tous les groupes de traitement), fatigue (2 % dans l'ensemble, plage de 0 à 8 % dans tous les groupes de traitement) et nausées (2 % dans l'ensemble, plage de 2 à 8 % dans tous les groupes de traitement). Deux effets indésirables sévères, la pyélonéphrite et le lymphome B, ont été rapportés et n'ont pas été liés au médicament à l'étude. À propos de l'association grazoprévir/elbasvir L'association grazoprévir/elbasvir est un traitement expérimental administré une fois par jour renfermant du grazoprévir (inhibiteur de la protéase NS3/4A) et de l'elbasvir (inhibiteur du complexe de réplication NS5A). Dans le cadre du vaste programme d'essais cliniques de Merck, l'association grazoprévir/elbasvir est à l'étude dans le contexte du traitement de l'infection par plusieurs génotypes du VHC ainsi que des patients atteints de maladies difficiles à traiter, comme la coinfection par le VIH/VHC, les maladies rénales chroniques à un stade avancé, les troubles sanguins héréditaires, la cirrhose et ceux suivant un traitement de substitution aux opiacés. À propos de l'hépatite C L’hépatite C est une maladie hépatique chronique causée par le virus de l’hépatite C (VHC). Environ 130 à 170 millions de personnes sont infectées par le virus de l'hépatite C dans le monde et entre 350 000 et 500 000 personnes meurent chaque année d'une maladie liée à ce virus. Environ 15 à 30 % des personnes présentant une infection chronique par le VHC finissent par avoir une cirrhose en l'espace de 20 années. Environ 40 % des personnes infectées par le VIH sont coinfectées par le VHC, et environ 40 à 50 % des utilisateurs de drogues injectables sont infectés par le VHC. Au Canada, on estime que 242 500 personnes sont infectées par le VHC. Environ 21 % de ces personnes ne savent pas qu'elles sont infectées et n'ont toujours pas reçu de diagnostic. L'engagement de Merck en matière de prise en charge du VHC Depuis près de 30 ans, Merck joue un rôle de premier plan dans la réponse à l'épidémie liée au VHC. Les employés de Merck sont déterminés à tirer parti de leur savoir-faire scientifique, leurs ressources et leur présence mondiale afin d'offrir des solutions de santé novatrices qui sauront aider les personnes infectées par le VHC de partout dans le monde. -5À propos de Merck La société Merck d’aujourd’hui est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé qui œuvre au bien-être du monde. Merck est connue sous le nom de MSD à l’extérieur du Canada et des États-Unis. Grâce à nos médicaments d'ordonnance, vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand public et de santé animale, nous collaborons avec nos clients et œuvrons dans plus de 140 pays à procurer des solutions de santé novatrices. Nous Nous démontrons également notre détermination à améliorer l’accès aux soins de santé grâce à des politiques, programmes et partenariats d’envergure. Pour de plus amples renseignements à propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca. Déclarations prospectives Ce communiqué de presse renferme des « déclarations prospectives » (forward-looking statements), au sens des dispositions libératoires de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis. Ces déclarations sont fondées sur les convictions et les prévisions actuelles de la direction de Merck et sont soumises à de nombreux risques et incertitudes. Rien ne garantit que les produits au stade expérimental recevront les approbations nécessaires des organismes de réglementation ou qu’ils auront un succès commercial. Si les postulats comptables se révèlent inexacts ou en cas de risques ou d’incertitudes, les résultats réels peuvent différer de façon appréciable de ceux que décrivent les déclarations prospectives. Ces risques et incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les conditions générales de l’industrie et la concurrence, les facteurs économiques généraux, incluant les fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change; les effets de la réglementation de l’industrie pharmaceutique ou des lois concernant les soins de la santé aux États-Unis et dans le monde; les tendances mondiales à l’égard de la limitation des coûts des soins de santé; les avancées technologiques et les nouveaux produits et brevets des concurrents; les défis liés à l’élaboration d’un nouveau produit, ce qui inclut l’obtention de l’approbation réglementaire; la capacité de Merck à prédire précisément les conditions de marché futures; les difficultés ou les retards de fabrication; l’instabilité financière des économies mondiales et le risque de souveraineté; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets de Merck et des autres protections relatives aux produits innovants; et le risque de faire l’objet d’actions judiciaires, y compris les litiges sur les brevets, ou de mesures réglementaires. Merck ne s'engage aucunement à publier des mises à jour de ses déclarations prospectives, à la suite de nouvelles informations, d'événements futurs ou de quelque fait que -6ce soit. D’autres facteurs susceptibles d’entraîner une différence notable entre les résultats réels et les résultats décrits dans les déclarations prospectives sont énoncés dans le rapport annuel 2014 de Merck établi sur le formulaire 10-K et dans les autres documents déposés par la société auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et accessibles sur le site Internet de cette dernière (www.sec.gov). ###