
Document de cours : le son en spé physique
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Ce document vise à rassembler les notions nécessaires pour maîtriser le programme ondes de la spécialité. On commence par un bref historique.
Un peu de vocabulaire :
Harmonie Premier sens grec : « jointure assemblage ». Puis « accord, convention », enfin « juste proportion ».
Les grecs et tous nos anciens connaissaient les lois que nous découvrons. Ils avaient remarqué que, pour
notre oreille certains sauts de fréquences (consonances), étaient agréables à l’oreille.
Le fait que des lois mathématiques simples régissent ces phénomènes était, pour les pythagoriciens, une
preuve du caractère mathématique de la création. Une preuve que rien n’était laissé au hasard que tout pouvait
s’expliquer par la science. Ce type d’idée est à la base de la pensée scientifique.
A. Produire des sons
Pour produire un son un instrument de musique soit assurer deux fonctions : vibrer (ondes stationnaires) et
émettre des ondes progressives. Ces deux fonctions sont souvent indissociables.
Cette partie vise à faire connaître les instruments.
Instruments à vent : l’air est le milieu élastique. Une embouchure, une anche, les lèvres, vibrent et font vibrer la
« colonne d’air ».
Instruments à corde : voir guitare sommaire. Ces instruments permettent l’étude expérimentale, ils servent de
support à l’introduction des notions centrales.
Par définition les synthétiseurs électroniques sortent de cette partie, ils sont intéressant pour la suite.
Pour faire simple : le diapason c’est bien. Le métal vibre. Le diapason sur une caisse de résonance c’est
mieux, car la table, la caisse, émettent mieux les ondes par leur plus grande surface.
La corde vibre, c’est bien. La corde sur un morceau de bois, c’est mieux.
B. Modes de vibration
Un système qui vibre possède des modes propres de vibration.
Les modes de vibration d’un système sont liés à ses propriétés : longueur, tension, densité.
Ainsi des instruments de musique, fabriqués en série par un industriel (Yamaha la marque aux trois
diapasons), peuvent tous donner des notes identiques. Même forme : même mode : même note.
Les modes de vibration permettent donc de reconnaître un système, de le caractériser.
Exemple : pour une guitare, on dit « une corde de mi », car c’est la note qu’elle joue dans les conditions
habituelles. Les différents instruments d’une famille sont en fait aussi caractérisés par leurs modes propres. La
guitare basse est plus grosse, plus lourde, pour faire des sons plus graves, la contrebasse pour faire de même
est immense. Plus le violon est petit plus les notes qu’il produit sont aiguës.
Les fréquences des modes propres sont quantifiées.
0
fnf
n
Les fréquences des modes propres sont multiples entières du mode fondamental.
Les modes de fréquences plus élevées que le fondamental sont appelés harmoniques.
On peut dire « les harmoniques » pour désigner les modes ou bien « les fréquences. »
C. Cas d’une corde attachée entre deux points
La célérité de la propagation d’une onde sur une corde attachée ou non dépend de sa masse
linéique et de la tension. Formule non exigible
La formule peut être retenue avec les unités : analyse dimensionnelle.
La grandeur intrinsèquement liée à la corde est la célérité ou vitesse de propagation.
Une corde de guitare, sommaire ou non, a un nœud à chaque bout. Le mode 1 ne comporte qu’un ventre de
vibration. Le mode 2 deux ventres…
Les modes propres sont liés à la possibilité d’une onde de survivre, de stationner sur la corde. Si l’onde peut
« se replier en deux » sur la corde, alors elle existe et n’est pas abîmée, gênée par le fait que la corde est
attachée aux deux bouts.
Seules persistent les vibrations qui sont des modes propres, les autres sont éliminées.
Les autres vibrations ne sont pas accordées, elles ne sont pas propres, elles n’appartiennent pas au système
vibratoire.
Pour ces raisons : la longueur d’onde
0
λ
du mode fondamental d’une corde vaut deux fois la longueur L de la
corde. (Penser à « se replier en deux »)
L×= 2
0
λ
La célérité est le lien entre la longueur d’onde et la fréquence