AFU - FORMATION MEDICALE INITIALE ET CONTINUE

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PROGRES EN UROLOGIE - Février 2006
1. Utilisation des instillations intra-vésicales de bacille de Calmette et Guérin (BCG) pour le traitement des tumeurs superficielles de vessie chez les patients transplantés rénaux (P. 3 ) (1 réponse fausse) :
A) Les traitements imuno-suppresseurs classiquement administrés aux transplantés rénaux ont un effet antagoniste sur le mécanisme
d’action des instillations intra-vésicales de BCG.
B) La rapamicine possède une action anti-tumorale et pourrait donc apporter un bénéfice aux patients transplantés rénaux présentant
une tumeur superficielle de vessie.
C) Les tumeurs urothéliales de vessie sont plus fréquentes chez les transplantés rénaux mais sont d’agressivité vite atténuée.
D) L’antibioprophylaxie par rifampicine doit être évitée en raison d'interactions métaboliques avec le traitement immuno-suppresseur.
E) L’efficacité des instillations intra-vésicales de BCG a été prouvée au niveau histologique.
2. Aspects épidémiologiques et histopathologiques des tumeurs urogénitales au Cameroun (P. 36) (1 réponse fausse) :
A) Le cancer de la prostate survenant avant 50 ans est plus fréquent en Afrique qu’en Europe.
B) Les tumeurs malignes de la vessie en Afrique sont dominées par les cancers épidermoïdes.
C) Les tumeurs testiculaires surviennent chez des sujets jeunes et sont dominées par les lymphomes malins non hodgkiniens de type
Burkitt.
D) Les tumeurs malignes de l’épididyme sont couramment rencontrées en Afrique.
E) La moyenne d’âge des patients atteints de tumeurs de la vessie est inférieure à 40 ans.
3. Robot coelioscopique porte-endoscope miniaturisé LER (light endoscope robot) : développement pré-clinique (P. 45)
En chirurgie laparoscopique (1 réponse fausse) :
A) Le robot porte-endoscope n’améliore pas la précision du geste chirurgical.
B) AESOP® est le seul système porte-endoscope commercialisé.
C) Les robots porte-endoscope ne permettent pas une vision 3D.
D) Les robots porte-endoscope n’ont pas fait la preuve d’un gain de temps.
E) AESOP est le seul robot porte-endoscope équipé d’une commande vocale.
4. L’infiltration intracaverneuse de corticoïdes est-elle réellement sans intérêt dans la maladie de Lapeyronie? (P. 52)
Les infiltrations intracaverneuses de corticoïdes dans la maladie de Lapeyronie (1 réponse fausse) :
A) Se réalisent dans ou sous la plaque.
B) Doivent se limiter à 3 essais.Le risque chirurgical est plus important chez la personne âgée.
C) Sont efficaces à tous les stades de la maladie.
D) Ne semblent pas compliquer la chirurgie ultérieure.
E) Soulagent rapidement la douleur.
5. Efficacité et tolérance du PelvicolTM dans le traitement des prolapsus par voie vaginale (P. 58) (1 réponse fausse) :
A) Après traitement chirurgical, l’étage antérieur est le plus exposé à la récidive.
B) Le PelvicolTM est une matrice acellulaire d’origine porcine.
C) L’utilisation de matériaux prothétiques est recommandée en première intention dans la prise en charge chirurgicale des prolapsus
uro-génitaux.
D) Un des intérêts des biomatériaux tels que le PelvicolTM est sa bonne tolérance.
E) Le futur des biomatériaux semble s’orienter vers la synthèse de matrices composites.
6. Embolisation sélective pré-opératoire d’un angiomyolipome rénal permettant une chirurgie conservatrice (P. 78 )
(1 réponse fausse) :
A) Les angiomyolipomes du rein sont caractérisés par un contingent de tissu adipeux différencié.
B) Les angiomyolipomes sont des tumeurs richement vascularisées.
C) La présence de calcifications est fréquente dans l’angiomyolipome.
D) Les hématomes sont présents dans l’évolution des angiomyolipomes.
E) Les liposarcomes sont constitués de contingents de tissu plus ou moins graisseux.
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7. Hernie interne du grêle après néphrectomie laparoscopique (P. 82)
La survenue d’une occlusion du grêle par hernie interne dans les suites d’une néphrectomie laparoscopique (1 réponse fausse):
A) Est une complication de la néphrectomie laparoscopique gauche.
B) Est favorisée par la création involontaire d’une brèche dans le mésocolon lors du décollement colique.
C) Est favorisée par l’abord premier du pédicule rénal par incision péritonéale à l’angle duodéno-jéjunal sans fermeture de la brèche.
D) Est favorisée par la position en décubitus latéral gauche du patient lors de la néphrectomie.
E) Peut être évitée en refermant toute brèche du mésocolon.
8. Le liposarcome rétropéritonéal géant (P. 85)
Les liposarcomes rétropéritonéaux (1 réponse fausse) :
A) Font partie des tumeurs mésenchymateuses rares.
B) Leur diagnostic est souvent tardif et repose sur l’identification du lipoblaste à l’histologie.
C) Leur symptomatologie clinique est variable et non spécifique.
D) Leur traitement est essentiellement chirurgical comportant une exérèse large de la tumeur comportant parfois les organes de voisinage.
E) Les traitements complémentaires (radiothérapie et chimiothérapie) ont démontré un bénéfice important sur la survie et la baisse du
taux de métastases améliorant ainsi leur pronostic.
9. Une tumeur testiculaire inhabituelle : fusion splénogonadique (P. 91)
La fusion splénogonadique (1 réponse fausse) :
A) Est une pathologie rare d’origine embryologique.
B) Peut être responsable d’un syndrome tumoral scrotal.
C) Est fréquemment associée à d’autres anomalies congénitales.
D) Est souvent de diagnostic difficile.
E) Son traitement repose sur l’orchidectomie.
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Réponses aux questions
1:C
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