
Chez la totalité des épileptiques, deux cas sont également à mettre en avant par le biais de
pourcentage. Les statistiques révèlent que 75% des patients sont sous médicaments leur procurant
un effet stabilisant et 25% ont un traitement ne leur offrant aucun effet. Dans l'ensemble de ces
derniers, 5-10% sont opérés avec succès et, par conséquent, ne souffrent plus de crises
d'épilepsie. D'après certaines études, le trouble psychiatrique le plus fréquent chez les épileptiques
est la dépression. De plus, l’épilepsie ne se manifeste pas forcément à la naissance ou suite à un
accident. Certains patients voient leurs symptômes ainsi que leur maladie apparaître vers l’âge de
30-40 ans.
Il n’y a pas de généralité, chaque patient est différent. Cependant, les crises se manifestent plus
facilement lorsque les patients subissent des moments de transitions (passage de très concentrés à
décontractés). Elles ne sont pas toujours ressenties par ces derniers. Dans le cas où ils vivent seuls,
il est plus difficile de connaître leurs fréquences et leurs périodes de crises. Elles peuvent
également varier en fonction du patient. Il est possible, en effet, qu'elles se produisent
uniquement la nuit, ou au contraire seulement la journée. Dans certains cas, elles se présentent de
jour comme de nuit.
Pour suivre ces patients et leur maladie, les médecins utilisent principalement deux machines. La
première est l’IRMf et la seconde est le bonnet d'électrodes, joint à l'EEG représentant le tracé de
ces dernières. Ces deux appareils sont toutefois différents. À l’aide de l'IRMf, l’observation de
l’appareil cérébral humain est plus précise qu'avec l’EEG. De ce fait, l’activité ne se résout pas à des
tracés mais elle nous est plus réelle, car ce sont des photos représentant différentes coupes du
cerveau. Grâce aux 32 coupes du cerveau effectuées, on peut observer les zones trop
consommatrices de sang. Celles-ci sont potentiellement la source de l’épilepsie. La machine
permet également de retracer le parcours de l’hémoglobine influencée par la force magnétique
présente à l'intérieur. On peut aussi déceler des cicatrices, appelées « scléroses hippocampiques ».
Ces dernières sont souvent ôtées; toutefois cette opération se pratique en fonction de la zone
affectée. Il arrive également qu’un bout du cerveau soit « coupé », afin de retirer entièrement la
zone touchée. Tout dépend de la région du cerveau, comprenant ou non des fonctions
primordiales
L'EEG quant à elle ne soumet pas de diagnostique, cependant des anomalies potentielles peuvent
être mises en évidence. Lors des examens, le patient est doté d'un bonnet d'électrodes. Ces
dernières servent à observer l’activité électrique du cerveau et sont retranscrites par un signal
reporté sur un graphe. N’étant pas spécialistes, il nous a été difficile de comprendre ces tracés;
d’autant plus que ceux des enfants divergent complètement de ceux des adultes, étant donné la
maturation de leur cerveau. Toutefois, nous pouvions déceler les potentielles perturbations
nommées « artéfacts », causées par des mouvements externes ou musculaires à ne pas confondre
avec des crises. C’est en grande partie pour cela que les patients sont filmés.
L’hippocampe droit (à gauche sur le dessin) est plus petit et plus
« hyper intense ». Sur la gauche, séquence T1 et sur la droite,
séquence FLAIR.