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Selon des estimations, plus de 500 000 cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année dans
le monde. A l’échelle internationale, il s’agit de la quatrième cause de décès par cancer chez la femme. Plus de
250 000 femmes décèdent chaque année d’un cancer du col de l’utérus.3
Etude d’homologation GOG-02404
L’homologation repose sur l’étude indépendante GOG-0240, menée par le Gynecologic Oncology Group
(GOG) et sponsorisée par le National Cancer Institute (NCI) américain, dans laquelle on a examiné
l’efficacité et le profil d’innocuité de l’association Avastin plus chimiothérapie (paclitaxel et cisplatine ou
paclitaxel et topotecan) chez des femmes atteintes d’un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou
métastatique. 452 femmes ont été incluses dans l’étude. Voici les résultats de cette étude:
Dans le cadre de l’étude, les critères d’évaluation primaires ont été satisfaits et la survie globale (OS) a
été améliorée, avec une réduction statistiquement significative de 29% du risque de décès chez les
femmes traitées par l’association Avastin plus chimiothérapie, par rapport aux patientes ayant
uniquement reçu la chimiothérapie (OS médiane: 17,0 mois vs 13,3 mois; Hazard Ratio (HR) = 0,71;
p=0,004).
Le taux de régression tumorale (taux de réponse objective – ORR) a été significativement supérieur
chez les femmes traitées par Avastin plus chimiothérapie que chez celles ayant uniquement reçu la
chimiothérapie (48% vs 36%).
Les cas d’hypertension (pression artérielle élevée) de grade 2 ou plus ont été significativement plus
fréquents lors du traitement par Avastin (25% vs 2%, p<0,001). Néanmoins, cela n’a jamais été à
l’origine d’un arrêt du traitement par Avastin. La fréquence des thromboses (caillots sanguins) de
grade 3 ou plus a été significativement accrue lors du traitement par Avastin (8% vs 1%, p=0,001).
Des cas de fistules gastro-intestinales et génito-urinaires (formation d’un passage tubuleux anormal
entre deux parties de l’organisme) de grade ≥3 ont été observés chez 6% des patientes ayant reçu le
traitement par Avastin, contre moins de 1% des patientes sous chimiothérapie seule (p=0,002).
Toutes ces patientes avaient auparavant été exposées à des rayons au niveau du bassin. Lorsque de
telles fistules se développent, une intervention chirurgicale supplémentaire peut être nécessaire. Des
événements gastro-intestinaux (hors fistules) de grade 2 ou plus sont survenus chez 52% des
patientes ayant reçu le traitement par Avastin, contre 44% des patientes sous chimiothérapie seule
(p=0,10). La fréquence des neutropénies de grade 4 ou plus a été significativement accrue lors du
traitement par Avastin (35% vs 26%, p=0,04).