2
5
De même, sur la base des données de l’étude GOG-0240, l’association Avastin plus chimiothérapie (paclitaxel
et cisplatine ou paclitaxel et topotecan) a été homologuée aux Etats-Unis en août 2014, en Suisse en décembre
2014, ainsi que dans six autres pays, pour le traitement des femmes atteintes de cancer du col de l’utérus
persistant, récidivant ou métastatique.
A propos de l’étude GOG-02401
L’étude GOG-0240 est une étude indépendante du Gynecologic Oncology Group (GOG), financée par le
National Cancer Institute (NCI), qui a évalué le profil d’efficacité et d’innocuité de l’association Avastin plus
chimiothérapie (paclitaxel et cisplatine ou paclitaxel et topotecan) chez des femmes atteintes de cancer du col
de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique.
Les données de l’étude menée auprès de 452 femmes ont montré les éléments suivants:
L’étude a satisfait à son critère d’évaluation primaire, à savoir l’amélioration de la survie globale (OS),
avec une réduction statistiquement significative de 26% du risque de décès, soit une augmentation
médiane de la survie de 3,9 mois par rapport aux femmes uniquement traitées par une
chimiothérapie (survie globale médiane: 16,8 mois vs 12,9 mois; HR=0,74; p=0,0132).1
L’étude a révélé que les femmes ayant reçu l’association Avastin plus chimiothérapie avaient obtenu
une réduction significativement plus importante de la taille de la tumeur (taux de réponse objective,
ORR) comparativement à celles recevant la chimiothérapie administrée seule (45% [IC à 95%: 39%-
52%] vs 34% [IC à 95%: 28%-40%]).1
De manière générale, le profil d’innocuité observé dans l’étude a correspondu à celui observé dans les
précédentes études pivots sur Avastin pour divers types de tumeurs, à l’exception d’une hausse des
fistules entéro-vaginales chez les patientes qui ont reçu l’association Avastin plus chimiothérapie par
rapport à celles traitées uniquement par chimiothérapie (8,3% vs 0,9% respectivement). Toutes les
patientes présentant des fistules entéro-vaginales après avoir reçu l’association Avastin plus
chimiothérapie avaient préalablement subi une radiothérapie pelvienne.1
A propos du cancer du col de l’utérus
Selon les estimations, plus de 33 000 cas de cancer du col de l’utérus seront diagnostiqués cette année dans les
pays de l’UE, dont environ 13 000 auront une issue fatale.3 Alors que les chances de survie sont supérieures en
cas de détection précoce (au moins neuf femmes sur dix présentent une survie à 5 ans ou plus à la suite d’un
diagnostic précoce), il est facile de passer à côté des symptômes d’un cancer du col de l’utérus au stade
précoce et beaucoup de femmes ne reçoivent ainsi leur diagnostic qu’après progression de la tumeur à un
stade déjà avancé.2,4 A ce stade, les taux de survie sont réduits et moins d’une femme sur six connaît une