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L’étude a satisfait à son critère d’évaluation primaire (amélioration de la survie globale) avec une
réduction statistiquement significative (26%) du risque de décès chez les femmes qui ont reçu
l’association Avastin plus chimiothérapie par rapport à celles traitées uniquement par une
chimiothérapie (survie globale médiane: 16,8 mois contre 12,9 mois; Hazard Ratio (HR)=0,74,
p=0,0132).1
L’étude a révélé que les femmes ayant reçu l’association Avastin plus chimiothérapie avaient obtenu
une réduction significativement plus importante de la taille de la tumeur (taux de réponse objective,
ORR) comparativement à la chimiothérapie administrée seule (45% [IC à 95%: 0,39%-0,52%] contre
34% [IC à 95%: 0,28%-0,40%]).1
L’hypertension artérielle (pression sanguine élevée) de grade 2 ou supérieur a été significativement
plus fréquente avec les protocoles contenant Avastin (29% contre 6%), mais aucune des patientes n’a
arrêté Avastin en raison de l’apparition d’une hypertension. Les thromboses (caillots sanguins) de
grade 3 ou supérieur ont été significativement plus fréquents avec les protocoles contenant Avastin
(8,3% contre 2,7%). Des fistules (communications anormales entre deux parties du corps) entéro-
vaginales sont apparues chez 8,2% des patientes ayant reçu des protocoles contenant Avastin, contre
0,9% des patientes ayant reçu uniquement une chimiothérapie, toutes ayant subi une radiothérapie
pelvienne préalable. Les patientes qui présentent ces fistules nécessitent parfois une intervention
chirurgicale supplémentaire. En outre, 1,8% des patientes traitées par Avastin et 1,4% des patientes
témoins ont présenté des fistules non gastro-intestinales touchant le vagin, la vessie ou les voies
génitales. Des perforations gastro-intestinales (trou dans l’estomac ou l’intestin) sont également
survenues chez 3,2% des patientes traitées par Avastin, toutes ayant subi une radiothérapie pelvienne
préalable. 1
Aucune augmentation du nombre de décès liés au traitement n’a été observée dans le groupe traité
par l’association Avastin plus chimiothérapie, comparé au groupe traité uniquement par la
chimiothérapie.1
A propos des cancers du col de l’utérus
Selon les estimations, plus de 12 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus seront diagnostiqués aux
Etats-Unis en 2014 et cette maladie provoquera le décès d’environ 4000 femmes.2 Les taux de survie relevés
chez les patientes atteintes de cancer du col de l’utérus à un stade précoce et chez celles présentant un cancer
du col de l’utérus avancé diffèrent considérablement. Au moins neuf femmes sur dix sont encore en vie cinq
ans après le diagnostic si celui-ci intervient à un stade précoce de la maladie. En revanche, ce taux chute à
moins d’une femme sur six si la maladie s’est propagée à d’autres parties du corps (formation de métastases).