c’est à dire que ¯doit véri…er
¡¯
1+¯2=°(1)
°(0) =¡µ¾2
"
®2¾2
´+¡1+µ2¢¾2
"=0:0934
¯doit alors véri…er 0:0934¯2¡¯+0:0934 = 0 soit ¯=0:095 ou ¯=10:61. On choisit la racine de module
inférieur à 1pour la représentation canonique (¯étant l’inverse de la racine du polynôme caractéristique). !t
satisfait !t=ut¡¯ut¡1où utestunbruitblancdevariance¾2=0:101 et où ¯=0:095.
(ii)D’après ce que nous venons de montrer !t=(1¡µL)(1¡ÁL)Yt=(1¡¯L)utoù utest un bruit blanc,
c’est à dire que Ytsuite un processus ARMA(2;1).
LaformedéveloppéedeladynamiquedeYtest
Yt=(Á+µ)Yt¡1¡ÁµYt¡2+ut¡¯ut¡1(58)
Il est également possible de calculer les autocorrélations °(h)du processus : pour cela, on va multiplier cette
expression par Xt¡h, puis prendre l’espérance (le processus Ytétant centré25):
Y2
t=(Á+µ)Yt¡1Yt¡ÁµYt¡2Yt+utYt¡¯ut¡1Yt
=(Á+µ)Yt¡1Yt¡ÁµYt¡2Yt+ut[(Á+µ)Yt¡1¡ÁµYt¡2+ut¡¯ut¡1]
¡¯ut¡1[(Á+µ)Yt¡1¡ÁµYt¡2+ut¡¯ut¡1]
(on remplace Ytpar (58) dans utYtet ut¡1Yt). En prenant l’espérance, on obtient
°(0) = (Á+µ)°(1) ¡Áµ° (2) + ¾2£1¡¯(Á+µ)+¯2¤
De plus, en multipliant (58) par Yt¡1on peut écrire
YtYt¡1=(Á+µ)Yt¡1Yt¡1¡ÁµYt¡2Yt¡1+utYt¡1¡¯ut¡1Yt¡1
=(Á+µ)Yt¡1Yt¡1¡ÁµYt¡2Yt¡1+utYt¡1¡¯ut¡1[(Á+µ)Yt¡2¡ÁµYt¡3+ut¡1¡¯ut¡2]
(utest indépendant du passé de Yt, en particulier indépendant de Yt¡1) d’où, en prenant l’espérance
°(1) = (Á+µ)°(0) ¡Áµ° (1) ¡¯¾2
En multipliant (58) par Yt¡2on a °(2) = (Á+µ)°(1) ¡Áµ° (0)
et de façon plus générale °(h)=(Á+µ)°(h¡1) ¡Áµ° (h¡2)
Exercise 5 Décomposition de Beveridge-Nelson d’un processus intégré
On s’intéresse dans cet exercice à la décomposition d’un processus ARIMA, intégré d’ordre 1, en la somme
d’une marche aléatoire, et d’un processus stationnaire.
(1) Soit Ytadmettant la décomposition (1 ¡L)Yt=£(L)"tavec
£(L)=
+1
X
k=0 µkLkoù µ0=1et +1
X
k=0 jµkj<+1
et "tbruit blanc de variance ¾2.Posonsalorsµ=£(1).
(1 ¡i)Soit £¤tel que £(L)=µ+(1¡L)£
¤(L). Donner l’expression des coe¢cients µ¤
kdu polynôme £¤.
(1 ¡ii)Montrer que si Pkjµkj<+1alors Pjµ¤
kj<+1.
(1 ¡iii)Montrer que l’on peut décomposer Ytsous la forme Yt=Tt+Ctoù (1 ¡L)Tt=µ"tet où Ctest
un processus stationnaire.
25Ce qui implique que cov(Xt;Xt¡h)=E(XtXt¡h)¡E(Xt)E(Xt¡h)=E(XtXt¡h)pour tout h. En particulier V(Xt)=
E¡X2
t¢.
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