Protocoles de régulation pour les ARM, jusqu`où aller

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Protocoles de régulation pour les
ARM
Jusqu’où aller ?
C FISCHESSER1 R PERRET2 E DESSIRIER3 J-M LABOUREY4
1 : ARM
2 : Superviseur ARM
3 : Cadre de Santé
4 : Praticien hospitalier
•SAMU 25 – CHRU de Besançon 25030 Besançon cedex. [email protected]
Collège Aquitain de Médecine d’Urgence-Bordeaux 4 Février 2016
L’Evaluation des appels serait-il
devenue une problématique dans
les centres 15 ?
Modification du Recours
au centre 15 et organisation de la PDS
• la typologie des appels s’est profondément modifiée
passant :
– d’un recours au centre 15 quasi exclusif pour des missions d’urgence vitale
– à une sollicitation du centre 15 pour des problèmes médico-sociaux, avec un
nombre d’urgences qui ne diminue pas.
• Les appels pour des pathologies traumatiques graves
diminuent
• Les appels médicaux sont le plus souvent complexes et
font l’objet d’une analyse dans un premier temps par des
personnels non diplômés en santé.
• L’arrivée des régulations de PDS
Formation des ARM
• Réglementation :
– Formation d’Adaptation à l’Emploi (FAE) des PARM (Circulaire
DHOS/P2 n° 2005-32 du 18 janvier 2005)
– Pas de formation diplômante
– Changement de statut : PARM-ARM
• Recommandations
– SFMU
– Samu Urgence de France
– HAS 2011
• Formation interne à chaque CRRA
– RMM
– Formation
– Simulation
Mais pour quel objectif-performance ?
Flux-Outils
• Flux : Soutenu
• peu d’outils utilisables en dynamique par les ARMs
pour l’évaluation de la gravité
• Essentiellement sous forme documentaire
– Procédure interne
– Revue
– Livre de régulation SUDF
• Logiciel : main courante électronique
Pourquoi des Algorithmes pour les
ARM
Localisation des risques
Le Risque se situe essentiellement
• Les relais
– Des personnels médicaux, non médicaux
• Chance : oui si chacun, reste dans son champ de compétence
• Non : si rentrent en compétition
• Problème de Distorsion de l’information entre
collaborateurs
• Pas de méthode structurée de recueil et de validation
de la donnée transmise au médecin régulateur
• Réflexion médicale asynchrone
• Pas de système de gestion de l’information ou très peu
– Manque de démarche de Soins
– Absence de démarche de psychologie -ergonomique de nos
outils ( représentation mentale)
Transmission de l’information
Evaluation de la gravité
par l’ARM
• Avérée : souvent facile
• Ressentie : complexe
–
–
–
–
Demande une démarche structurée en santé
Demande des connaissances plus approfondies
Risque de sous évaluer la gravité
Difficile de respecter les filières AMU-PDS
Risque majeur de distorsion de l’information, lors de
la transmission du dossier au médecin
L’enjeu
Maîtriser le risque
« Le juste soin pour le patient au bon
moment pour la bonne filière de
prise en charge»
Les ARM seraient-ils les seuls …?
Les Services d’Urgences
IAO
( Formation dîplômante en 3 ans + FAE)
•
•
•
•
France : La Classification Infirmière des Malades
Australie : The Australian Triage Scale (ATS)
Canada : Triage and Acuity Scale (CTAS)
USA : The Emergency Severity Index (ESI)
Sherbrooke
L’échelle de gravité sert à déterminer le délai d’intervention de
l’Ambulance
Annecy
Centre 15
L’échelle de gravité sert préférentiellement à déterminer :
le Tri entre le centre 15 - CTA 74 et PDS
Cibler les départs Flashs inter-services
(Santé-Pompier)
Besançon
Centre 15
• ne gère pas que de l’urgence
• Utilise une échelle Tri
– Basée sur des symptômes
– Liste de 33 problèmes principaux
– Evaluation et pondération de la Gravité
– Echelle à 6 niveaux de Gravité
– Score intégré : FAST, Malinas …..
• Outil intégré d’aide à la détection :
Respiration agonique
…
Besançon
Centre 15
L’échelle de gravité sert préférentiellement à
déterminer :
le Tri entre l’AMU et PDS
Cibler les départs Flashs
Contraintes
• C’est un véritable changement culturel
– Résistance aux changements ( individuel-collectif : jeux des alliances)
– Contrainte de Fonctionnement
• Nécessite
– Une formation ( qualifiante) : C’est avant tout une méthode
– Un apprentissage et accompagnement constant
– Connaître les règles et définitions pour l’utilisation de chaque
protocole (1 fiche par protocole)
– S’intègre dans une démarche globale de gestion des risques
• Véritable miroir, L’ARM doit se positionner
– Accompagnement
Ce n’est pas le « Jeu du ni Oui, ni Non »
Avantages-Performances
• Démarche objectivée, Standardisée et structurée
• Reproductible (langage contrôlé)
– Individuel
– groupe
•
•
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•
•
•
Validation du recueil des données
Régulation médicale à priori
Aboutit à une priorisation des appels au sein du centre 15
Permet calibrer les départs flashs (9%
0,5 %)
Connaissance par le médecin régulateur de la démarche ARM
Met les patients et les ARMs en zone de sécurité
Gestion des Flux
15
3966
ARM
10%
35%
AMU
PDS
Décisions calibrées
PDS
Prio
PDS
?
ARM
AMU
AMU
URG
Départ
FLASH
pondération de la Gravité
(1er jour d’utilisation de la méthode)
Conclusion
échelle de Tri
• Evite les glissements de tâches au profit du
raisonnement médical permettant ainsi une
diminution du risque clinique.
La Question n’est plus :
Faut-il des Protocoles ?
Mais
Quel type d’algorithme
pour les ARM?
Merci de votre attention
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