Fusion échographie- doppler transcrânienne et angiographie par résonance magnétique

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Fusion échographiedoppler transcrânienne
et angiographie par
résonance magnétique
Article réalisé avec la courtoisie
Docteurs JC. SADIK & M.CAVET
Fondation Rothschild, Paris
Service de Radiologie
L’imagerie multimodalité permet aujourd’hui de combiner les données anatomiques de l’IRM avec les
données fonctionnelles en temps réel fournies par l’échographie-Doppler. Les vaisseaux intra-crâniens et
notamment leurs bifurcations sont des repères internes stables qui peuvent être vus dans les deux
modalités d’imagerie. Nous avons réalisé une étude prospective sur des patients bénéficiant d’une IRM
avec angio-IRM (ARM) et d’un écho-Doppler transcrânien (EDTC) dans le cadre de leur pathologie
(accident vasculaire cérébral et anévrysmes intra-crâniens), pour tester la faisabilité de la fusion ARMEDTC utilisant les vaisseaux comme repères internes. La fusion en temps réel entre l’ARM préalablement
réalisée et l’EDTC a été réalisée grâce à un dispositif magnétique de tracking de la sonde et au logiciel de
traitement embarqué dans l’échographe.
Sept patients ont été inclus. Nous avons utilisé un recalage manuel affiné secondairement sur les repères
internes suivants, dans le plan axial et dans le plan coronal : bifurcation cérébrale antérieure/sylvienne
(A1M1), terminaison du tronc basilaire, première division sylvienne, point de convergence des cérébrales
antérieures et artère cérébrale postérieure.
La navigation en mode fusion a été possible chez tous les patients avec une excellente précision
anatomique (2,6 +/- 1,4 mm), ces résultats ouvrent la voie à l’utilisation de la fusion ARM-EDTC dans
l’évaluation de pathologies du polygone de Willis mais aussi du parenchyme cérébral accessible.
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Figure 1 : Navigation en mode fusion. Exemple de recalage jugé visuellement « de bonne qualité »
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