Zolazépam/tilétamine

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MORPHINE
AMM félin
Propriétés
physicochimiques
Etude
Pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
(valable chez tous
les morphiniques)
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
NON
Principal alcaloïde de l'opium
Le sel officinal est le chlorhydrate à 3H20.
Les morphiniques sont liés aux protéines plasmatiques.
Inactivation au niveau du foie en dérivés glycurono ou sulfo-conjugués, éliminés par
voie urinaire et également par voie biliaire (cycle entérohépatique).
Analgésique central de référence
Analgésique puissant agissant sur tous les types de douleurs.
Se fixe (comme les enképhalines et les endorphines produites localement par
l'organisme) sur les récepteurs morphiniques. Cette fixation provoque l'activation de
neurones inhibiteurs médullaires et supramédullaires qui bloquent l'information
douloureuse dans la moelle et au niveau du S.N.C. Elle élève donc le seuil de perception
du stimulus douloureux et modifie son intégration.
En outre, son action psychodysleptique (perturbation de l'activité mentale) crée un état
d'indifférence à la douleur et déprime les réactions psychoaffectives, végétatives et
motrices qui accompagnent la douleur.
Son action analgésique dépend de la posologie, de la voie d'administration et de la
sensibilité individuelle.
Eupnéique, à utiliser quand on cherche à obtenir une respiration calme et régulière
(pneumothorax traumatique, pleurésie). Cependant, elle provoque facilement une
dépression respiratoire qui limite son emploi.
Elle est vasodilatatrice, faiblement bradycardisante.
Action (variable) sur le centre du vomissement.
Inhibe le péristaltisme intestinal, déprime les sécrétions digestives, augmente le tonus
des sphincters (tendance à la constipation, rétention urinaire).
Interfère avec de nombreux médicaments: hypnotiques, neuroleptiques, IMAO, bêtabloquants et analeptiques respiratoires; stupéfiant.
Dépression respiratoire secondaire à une diminution de la sensibilité des centres
respiratoires au CO2
Action pro émétisante inconstante
Troubles digestifs (ralentissement du transit, constipation) et urinaires (rétention
vésicale)
Action histamino-libératrice pouvant entraîner une hypotension sévère par
vasodilatation, notamment après une injection IV rapide
Douleurs aiguës et intenses superficielles (peau/muqueuse) ou profondes
(os, articulation, viscères). Calmant général
Insuffisance respiratoire.
A dose faible : 0,05 à 0,1 mg/kg
Délai d’action : SC, IM : 20-30 min
IV lente : 5-10 min
Durée d’action : 4-8 heures
ACEPROMAZINE
AMM
Propriétés
physicochimiques
Etude
Pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
Chien et Chat
Ethylone 3- (diméthylamino 3’ –propyl) 10-phénothiazine
Composé jaune. Action rapide due à sa lipophilie et donc une pénétration rapide au
niveau des neurones.
Action longue : base faible qui lui confère une forte fixation tissulaire
Molécule très oxydable d’où des problèmes de conservation
Absorption très importante et rapide IM, SC et même PO
Distribution très large, tissulaire et cellulaire ; ils passent la barrière hématoméningée
et placentaire
Leur biotransformation est intense et multiple : oxydation, hydroxylation,
conjugaison se fait au niveau du foie
Leur élimination est rénale
Action dépressive sur le système nerveux central, amenant l’état de calme et
la relaxation musculaire,
Potentialisatrice sur les hypnotiques (barbituriques et opiacés) et les anesthésiques
locaux, Hypothermisante, hypotensive, anti-histaminique, adrénalolytique, antiémétique.
Myorésolution dose dépendante, ataxie
Sédation
Atténuation des risques d’arythmie
Potentialisation des anesthésiques
Anti-émétique
Syndrome extrapyramidal lié à l’action antidopaminergique au niveau des
striatum ou des voies nigro-striées. Les symptômes rappellent ceux de la
maladie de Parkinson (raideur musculaire, tremblements)
Effets liés à l’action anticholinergique : tarissement des sécrétions digestives,
tachycardie
Effets liés à l’action antinoradrénergique : hypotension (la majorité des chats
peuvent compenser sauf chez les patients craintifs ou hypovolémiques qui
maintiennent le retour veineux en augmentant la résistance vasculaire
systémique)
Dépression de la thermorégulatrice hypothalamique (hyper et hypothermie)
Chirurgie abdominale et orthopédique
Examens indolores (radio, écho,…)
Peut précéder l’induction au propofol et au thiopental
Potentialisation des anesthésiques et de la morphine (neuroleptanalgésie)
Mal des transports (administration seule : 0.5 mg/kg)
Chez les sujets suivants :
- Hypovolémiques
- Insuffisants cardiaques
- Subcomateux
- Épileptiques
- Insuffisants hépatiques graves
- Brachycéphales
- Femelles gestantes
- Animaux âgés
Lors des actes techniques suivants :
- Myélographie,
- Chirurgie rachidienne ou thoracique
Ampoules injectables (intraveineuse lente, intramusculaire, sous-cutanée), de
10 ml dosées à 10 mg/ml, et de 5 ml à 5 mg/ml.
En administration seule : 0,5 mg/kg (maximum 3 mg)
Associations
médicamenteuses
En pré-anesthésie : 0,05-0,2 mg/kg (IV, IM, SC)
Délai d’action : 20 min
Durée d’action : 3-6h
Nota : Toujours tenir compte de l’effet hypotenseur qui doit, dans certains cas
en interdire l’emploi.
En cas de surdosage, l’antidote de choix est une amine de réveil, du type
amphétamine ;
Pour les petites interventions chirurgicales, il est préférable d’employer
l’acépromazine seule, sans anesthésique, ou avec un antihistaminique
comme le Phénergan.
Avec propofol : pas de réduction de la dose chez le chat
Avec thiopental : réduction de la dose du tiers
Avec la kétamine : diminution de la dose
Diazépam
AMM espèce féline
Pharmacologie générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
NON
Le diazépam peut produire une tranquillisation légère rapide sans provoquer d’effets
secondaires. L’inconvénient majeur est qu’il exige une bonne contention du chat pour
accéder à une voie veineuse seule voie d’administration fiable pour une sédation
efficace.
Solide blanc jaunâtre, inodore
Soluble dans les solvants organiques mais peu soluble dans l’eau ; on peut augmenter
l’hydrosolubilité en fabriquant des prodrogues qui sont métabolisées dans l’organisme en
une molécule active
Base faible azotée qui forme des sels instables en présence d’acides
Résorption :
Forte par voie digestive, rapide par voie rectale (permet d’éviter une dégradation par le
foie)
Précipitation et fixation du produit dans le muscle par voie IM
Très importante par voie IV, en injection lente
Distribution :
Transport par voie plasmatique sous forme fixée à une protéine spécifique
Diffusion tissulaire large (caractéristique des bases faibles) et cellulaire (forte lipophilie),
traverse la barrière hémato-méningée (d’où leur action sur le SNC) et le placenta
Biotransformations :
De nombreuses réactions différentes possibles
Les produits de la métabolisation sont des métabolites actifs ce qui prolonge l’effet
pharmacodynamique ; de plus, un cycle entérohépatique de la drogue ou d’un de ses
métabolites est fréquent 50% de molécules dégradées chez le chat
Élimination :
Urinaire majoritairement, et biliaire et lactée
Effets
Effet anxiolytique : thymoleptique tranquillisant
Effet anticonvulsivant, anti-épileptique
Effet myorelaxant, sédatif et hypnotique
Mécanisme moléculaire :
Il se fixe sur le récepteur GABAA, ce qui facilite la fixation du neuromédiateur
inhibiteur GABA (Acide Gamma Amino Butyrique) sur son récepteur.
Effet anxiolytique
Effet anticonvulsivant, anti-épileptique
Effet myorelaxant
Peu de dépression des centres respiratoires
Faible toxicité hépatique et rénale
Effets réversibles par un antagoniste compétitif comme le flumazénil
Peut causer des réactions paradoxales d’excitation, d’anxiété et d’agressivité chez le
chien
Entraîne une polyphagie
Chez le chat possibilité de nécrose hépatique idiopathique (fatale)
Risque de trombophlébite
Prémédication
Traitement de l’épilepsie
Traitement des intoxications par des convulsivants (strychnine)
Agressivité
Insuffisance hépatique
Asthénie musculaire
Comprimés à 2.5 mg
Solution injectable à 5mg/ml
Posologie (maximum 10 mg)
Sédation : 0.1-0,5 mg/kg IV
Anti-convulsivant (Status epilepticus) :
- 0.5 mg/kg IV
- 1mg/kg IR
Stimulant de l’appétit chez le chat : 0.2 mg/kg IV
Délai d’action :
- IV rapide
- IM 15-30 min
Durée d’action : 1 à 3 h
Zolazépam/tilétamine
AMM espèce féline
Pharmacologie
générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
OUI
Le zolazépam est une benzodiazépine associée à la tilétamine (composé de la famille des
phencyclidines) composant ainsi le ZOLETIL ®
Cette association permet de conjuguer les propriétés des deux composés permettant une
anesthésie générale, efficace et sûre.
Ici l’étude de l’association des deux agents anesthésiques.
Conservation :
Le produit se conserve deux ans sous forme lyophilisée
La solution reconstituée peut se conserver 8 jours à 4°C et à l’obscurité
Élimination par le rein
Dépression du SNC
Dissociation des activités cérébrales
La combinaison tilétamine/zolazépam a des effets similaires à la
combinaison kétamine/diazépam tels que :
- Pas d’effets cumulatifs
- Réduction du risque de convulsion lors du réveil
- Myorelaxation
- Délai d’action court
- Analgésie superficielle (tilétamine)
Et présente des avantages supplémentaires :
- La tilétamine engendre moins de dépression respiratoire et de
risque d’apnée que la kétamine
- L’administration peut se faire par voie IV ou IM ; la voie IM est très
utile pour une contention chimique chez un animal agressif
Tachyarythmie et dépression cardiovasculaire minimale
Myorelaxation moyenne
Dépression respiratoire minimale et transitoire
Dépression du nouveau-né
Hyper sialorrhée
Réveil peut être agité et prolongé (jusqu’à 5 heures après injection IM)
Injection intramusculaire peut être douloureuse à cause de la tilétamine
Conservation des réflexes palpébraux, cornéens, laryngés ce qui empêche
d’évaluer la profondeur de l’anesthésie
Induction et entretien de l’anesthésie et sédation des animaux agressif
- Transports, contention pour examens, radiographies, otoscopie des
animaux rebelles,
- Pose de cathéter, drains,
- Tatouage, biopsie, prélèvement cutané,
- Sondage urinaire,
- Pose de plâtre, attelles,
- Castration, ovariectomie, ovario-hystérectomie, urétrostomie
- Extraction dentaire, chirurgie maxillaire
- Caudectomie
- Exérèse de tumeur, kystes
- Opérations orthopédiques
- Entérotomie
Grande décompensation cardiaque et respiratoire
Insuffisance pancréatique
Sujet sous traitement organophosphoré systématique
Hypertension sévère
Zolazépam/Tilétamine mg/ml = 1/1
d’administration
Associations
médicamenteuses
Administration par voie IV, IM, SC
Chat : 2,5 mg/kg SC, 5 mg/kg IM
Induction IV 3mg/kg, 25% de la dose toutes les 60 s. jusqu’à intubation
possible
Délai d’action : 2-5 min par voie IM
Durée d’action : dépend de la dose
Éviter les prémédications tranquillisantes de la famille des phénothiazines
(acépromazine, chlorpromazine) dont l’effet cardiodépresseur et
hypothermisant pourrait être néfaste. En cas de nécessité de prémédication
calmante, préférer les butyrophénones.
Ne pas utiliser de médication contenant du chloramphénicol car cela
retardera l’élimination des anesthésiques.
A conseiller en prémédication :
- Anticholinergique pour limiter l’hyper sialorrhée liée à la tilétamine
- Atropine lors d’arythmie cardiaque
MIDAZOLAM
AMM espèce féline
Pharmacologie générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
NON
Liste I
Il s’agit d’une benzodiazépine aux effets similaires au diazépam,
permettant d’obtenir une myorelaxation, et une sédation efficace et rapide.
(8-chloro-6(2-flurophenol)-1-méthyl-4H imidazo (1,5-a)) benzodiazépine
Dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines
Solubilité
Hydrosoluble dans une solution acide à pH de 3,5
Liposoluble dans une solution à pH de plus de 4
La solution aqueuse, administrée en injection IV, n’est pas douloureuse et ne cause pas
de trombophlébite
Adsorption bonne et rapide par voie IV et IM
Distribution : la fixation protéique plasmatique est élevée. Le
midazolam passe dans le placenta et la circulation.
Il est entièrement métabolisé dans le foie et fait intervenir le
cytochrome P 450 dont l’activité est ralentie chez le chat ; la demi-vie
du midazolam est plus courte que celle du diazépam donc il est moins
cumulatif et permet un réveil plus rapide
Élimination rénale
Hypnotique et sédatif
Anxiolytique
Myorelaxant
Anticonvulsivant
Peu cumulatif
Durée d’action courte
Hypnotique et sédatif
Anxiolytique
Myorelaxant
Anticonvulsivant
Effets respiratoires et cardiovasculaires :
- Hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque
avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et, pour
la voie IV, la rapidité d’injection.
- Hypotension
- Modification de la fréquence cardiaque : bradycardie,
tachycardie
Effets neuropsychiques
- Réactions paradoxales : agitation, agressivité
- Prolongation de la sédation
Autres effets indésirables :
- Douleur fugace au point d’injection
- Phlébite
- Réactions type anaphylactique
Sédation
Induction de l’anesthésie en association avec la kétamine
Myasthénie
Antécédents d’intolérance ou d’hypersensibilité aux benzodiazépines
Sous traitement à l’itraconazole, ou kétoconazole : ces produits
augmentent la concentration plasmatique de midazolam par diminution
du métabolisme hépatique avec majoration de la sédation
0,1-0,5 mg/kg IV, IM
d’administration
Délai d’action :
- IV 1-3 min
- IM 15-30 min
Durée d’action : 2-6 h
Souvent administré en association avec la kétamine
Si associé au propofol en induction, la dose du midazolam ne doit pas
excéder 0,3mg/kg IV
KETAMINE
AMM espèce féline
Pharmacologie
générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
OUI
Famille des Phénylcyclidines, liste I
Narco-analgésique qui procure une anesthésie dite « dissociative » et qui
présente l’avantage, chez le chat notamment, de pouvoir être administré
indifféremment par les voies intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée.
Sa faible toxicité, la discrétion de ses effets circulatoires et respiratoires,
l’absence d’effets cumulatifs en ont fait un anesthésique de sécurité.
Liquide incolore
Base aminée d’où une fixation tissulaire importante
Bonne tolérance locale (utilisable par toutes les voies).
Absorption rapide
La demi-vie plasmatique est de 5 minutes
La kétamine est fortement liée aux protéines plasmatiques à 53%
La métabolisation hépatique est très faible
L’élimination est essentiellement urinaire (la durée d’action est donc prolongée
chez l’insuffisant rénal)
Mécanismes d’action
- Stimulation du système GABA
- Interactions avec récepteurs opioïdes
- Inhibition de la libération de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine,
noradrénaline)
- Antagonisme N-méthyl D-aspartate
Entraîne une anesthésie particulière dite « dissociative » avec blocage des
influx nerveux au niveau du cortex et légère activation des structures sousjacentes.
Cet état anesthésique se caractérise par :
- Une analgésie durable et de bonne qualité (quoique superficielle) et
une narcose ;
- La conservation des réflexes laryngés et pharyngés, la conservation du
tonus musculaire, une habituelle stimulation cardiaque et respiratoire.
Sympathomimétique, possède une action bronchodilatatoire, provoque une augmentation
de la fréquence cardiaque et une augmentation des pressions artérielles et veineuses
- Aucune modification des contractions utérines ni action dépressives sur
le foetus.
Cependant, entraîne : hyper sialorrhée, larmoiement, possibilité de spasmes
glottiques.
A l’induction et au réveil, on peut observer :
- Désorientation temporo-spatiale avec aspect figé du sujet ;
- Hyperréactivité à tout stimulus externe (bruit, lumière, etc.) avec possibilités
d’agitation, hallucinations, de nystagmus, et salves cloniques parfois chez le chien
Inconscience (pseudo catalepsie)
Analgésie musculo-cutanée
Peu de dépression des grandes fonctions :
- Dépression respiratoire faible et courte
- Cardio-stimulant et peu arythmogène
Propriétés hallucinogènes
Réflexes conservés
Yeux ouverts, d’où la nécessité de protéger la cornée
Pas d’analgésie viscérale
Pas de myorelaxation
Augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et du besoin en O2, il
faut donc oxygéner
Sécrétions bronchiques et hypersalivation
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
A l’induction et au réveil on peut observer une désorientation temporo-spatiale, une
hyperréactivité aux stimuli externes, agitations, hallucinations, nystagmus et parfois chez
le chien des salves cloniques
D’où certaines limites
PREMEDICATION nécessaire pour compenser l’absence de myorelaxation, et
de sédation, l’analgésie viscérale imparfaite
- Anticholinergique (Glycopyrrolate) : diminue les hypersécrétions
- ACP ou diazépam ou alpha-2 agonistes (médétomidine, xylazine)
- Morphine
Pas d’injections multiples : relais gazeux nécessaire
Induction de l’anesthésie pour :
Petites chirurgies courtes et contention
- Manoeuvres douloureuses,
- Examens complémentaires
- Induction avant relais gazeux.
- Action rapide (2 à 5’) et courte (10 à 45’)
Sujets âgés ou choqués sans défaillance cardiaque
Sujets hypovolémiques
Femelles gestantes
Analgésie musculo-cutanée : potentialisation de la morphine
Exemple de protocole après une chirurgie très douloureuse (mammectomie) :
Bolus de 750 µg/kg IV puis
Perfusion à 10 µg/kg/min (soit 1,5ml dans 500ml de RL au débit de 2ml/kg/h).
HTA, cardiomyopathie décompensée, valvulopathies, hémorragie
Chirurgie oculaire et glaucome
Traumatisme crânien
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale aiguë (chat).
Sujets épileptiques (convulsions, intoxications par convulsivants)
Sujets sous traitement par des organophosphorés.
Solution injectable dosée à 50 mg/ml ou 100 mg/ml
Posologie : Chat IM 10 (5-15) mg/kg et IV 5-8 mg/kg
Il est possible de projeter la kétamine sur la muqueuse buccale du chat à l’aide
d’une seringue si le chat est inapprochable. L’inconvénient est le ptyalisme
important qui en résulte.
Augmenter la posologie de base de 20-25% si nécessaire (DL50 par I. V. de
l’ordre de 50 à 60mg/kg).
Pas d’injections multiples : relais gazeux nécessaire
Délais d’action brefs :
- SC 5 à 15 minutes
- IM 5 à 6 minutes
- IV 30 secondes
Durée d’action :
- IV 3-10 min
- IM 30-60 min
Nombreuses prémédications utilisables chez le chat :
Kétamine (10 mg/kg IM) / Acépromazine (0,01-0,03 mg/kg IM) bonne myorelaxation
mais réflexes pupillaires et palpébraux conservés ((Hall et coll., 2001)
Kétamine (10 mg/kg) /Diazépam (1 mg/kg)
Kétamine (10 mg/kg IM / Midazolam (0,2 mg/kg IM) bonne myorelaxation, utile pour
des radiographies, réveil en 2-3 heures (Hall et coll., 2001)
Kétamine (20 mg/kg IM) / Xylazine (0,5-1 mg/kg SC ou IM) bonne myorelaxation et
analgésie mais vomissement, dépression cardio-vasculaire et respiratoire et hypothermie
Kétamine (5-7 mg/kg IM) / Médétomidine (80 µg/kg IM), bonne analgésie, bradycardie
Interactions
médicamenteuses
modérée, pas d’apnée, anesthésie de 30-60 min (Hall et coll., 2001)
Kétamine (10 mg/kg IM) / Romifidine (200 µg/kg IM)
Induction ou relais par anesthésie volatile possibles.
Prémédication à l’atropine chez les sujets vagotoniques
Hormones thyroïdiennes de synthèse d’où une hyperthyroïdie aigue
Ne pas mélanger avec diazépam dans la même seringue
alpha-2 agonistes
AMM espèce féline
Pharmacologie
générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Effets recherchés
Effets indésirables
Indications
Contre-indications
Associations
médicamenteuses
OUI
Initialement de la famille des antihypertenseurs
Dérivent d’une même molécule : imidazole
Développent des effets sédatifs et analgésiques : groupe homogène (famille des sédatifs
analgésiques), largement employé
Se fixent sur les récepteurs adrénergiques alpha-2 :
Post-synaptique sur les vaisseaux sanguins : vasoconstriction
Présynaptiques : diminution de la libération centrale et périphérique de noradrénaline :
donc activités dépressives (la sédation, la myorelaxation ou l’analgésie)
Présents sur les adipocytes et entraînent une diminution de la lipolyse
Absorption bonne IM, IV, SC
Distribution très large, tissulaire et cellulaire ; ils passent la barrière hématoméningée
et placentaire.
Leur biotransformation est hépatique, leur élimination est rénale
Sédatif puissant, anxiolytique, myorelaxant
Injection non douloureuse
Antinociception : manoeuvre douloureuses, amélioration de la qualité des
protocoles (analgésie profonde et superficielle)
Potentialisation dose dépendante (pré anesthésie)
Alpha-2-antagoniste : atipamézole (Antisédan ®), yohimbine)
Cardio-vasculaire : vasoconstriction périphérique entraînant une hypertension
provisoire, bradycardie, hypotension, diminution de la contractilité du myocarde, BAV I,
II, ou III (combattus par l’atropine)
En diminuant la circulation sanguine par leurs effets cardio-vasculaires, ils retardent le
début de l’action des agents d’induction administrés par injection.
Respiratoire : bradypnée, apnée, acidose respiratoire
Digestifs : vomissements chez 60% des chats, atonie digestive
Hormonaux : diminution de la sécrétion d’insuline, de rénine et d’hormone
antidiurétique (ADH) d’où une diurèse augmentée et une hyperglycémie
Oculaires : mydriase, diminution de la pression intraoculaire
Autres : hypothermie, ↑ tonus utérin
En association avec un anesthésique
- Effet potentialisateur : augmente les effets de l’anesthésique général associé (narcose,
analgésie, myorelaxation
- Effet d’épargne : permet de diminuer significativement la dose de l’anesthésique
général associé
En contention chimique
Antagonisation possible
Absolues : (Patients de classe ASA III IV ou V) : diabétique, épileptique,
femelle en gestation avancée, animal choqué et débilité, hypothermie,
cardiopathie, hypotension artérielle, hypovolémie, obstruction urinaire,
obstruction intestinale ou oesophagienne
Relatives : animal non à jeun, âgé, insuffisance respiratoire avérée,
Association prudente avec hypno anesthésiques (barbituriques, kétamine, hydrate de
chloral)
Ne pas associer à l’halothane.
Utiliser lors de télé anesthésie pour la capture d’animaux domestiques ou sauvages
Lors de surdosage, utiliser :
- chlorhydrate de doxapram,
- tétrazoline.
Alpha2-antagoniste : yohimbine, atipamézole.
PROPOFOL
AMM espèce féline
Pharmacologie
générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
OUI
2, 6 diisopropylphénol
Liste I
Agent hypnotique injectable appartenant au groupe des alkynophénols, tient une place à
part en anesthésiologie vétérinaire en raison d’une action très courte qui lui confère des
indications et modalités d’emploi très particulières Sa principale limite tient à ses
caractéristiques galéniques et à sa mauvaise conservation. A température ambiante, c’est
un liquide huileux (microémulsion huileuse).
La structure chimique du propofol correspond à celle d’un phénol substitué.
Très lipophile d’où un passage de la barrière hémato-encéphalique facile
Conservation :
Les flacons doivent être conservés à température ambiante (inférieure à 25°C), à l’abri
du gel et de la lumière. En raison de l’absence de conservateur antimicrobien, ne pas
utiliser le produit restant dans les flacons ouverts si l’emploi n’est pas immédiat
Les dilutions utilisées pour l’administration continue ne doivent pas être conservées plus
de 8 heures, parce que leur stabilité ne peut pas être garantie au-delà de ce délai.
Administration par injection intraveineuse stricte,
Phase de distribution très brève (temps de demi-distribution 2-5 minutes) :
forte fixation aux protéines plasmatiques : fraction libre estimée à 2%, traverse la
barrière hémato-méningée rapidement (d’où effet en 1 min environ), le placenta et passe
dans le lait (du fait de sa forte liposolubilité)
Phase de biotransformation : le propofol subit un métabolisme hépatique par
conjugaison. Cependant, la clearance totale dépasse le flux sanguin hépatique, ce qui
indique l’existence d’un site de métabolisme extrahépatique qui pourrait être
pulmonaire. Les métabolites produits dans ces organes n’ont aucune propriété
anesthésique.
Chez le chat, la cinétique du propofol est plus lente, l’anesthésie et le réveil durent plus
longtemps en comparaison avec le chien. En effet, la métabolisation hépatique des
phénols chez le chat est beaucoup plus lente que chez le chien. Ce qui signifie que les
réinjections nécessaires, seront plus espacées que chez le chien voire évitées.
Le temps de demi-vie chez le chat est de 55 min (Adam et coll. 1980)
Le réveil chez le chat après administration d’une dose unique de 6 mg/kg, est
de 30 min (animal debout et qui se déplace).(TRANQUILL W.J., BENSON
G.J. et THURMON J.C. (1996)
Mécanisme d’action : non encore totalement élucidé.
Activateur des récepteurs GABA, Bloque les récepteurs NMDA du glutamate,
Il interfère avec plusieurs types de canaux ioniques et pourrait stimuler la NOsynthétase,
Effets centraux :
Dépresseur du SNC : action hypnotique, douce, sans excitation
Effet analgésique faible à nul mais potentialise l’action des morphiniques
Anticonvulsivant, amnésiant, diminue la consommation de l’O2 cérébrale
Baisse de la pression intrcrânienne
Effets périphériques :
Vasodilatation et dépression cardiaque (bradycardie et inotropisme négatif)
Augmente les effets arythmogènes de l’adrénaline. (TRANQUILL W.J.,
BENSON G.J. et THURMON J.C. (1996)
Anti-agrégant plaquettaire,
Dépression respiratoire voire apnée si l’injection est trop rapide,
Une injection unique permet : un délai d’action rapide, une durée d’action courte, un
réveil rapide et de qualité.
Peu d’effets cumulatifs
Spécificité du chat : durée d’action longue en raison d’un déficit de conjugaison du
propofol
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
Associations
médicamenteuses
La dépression respiratoire est modérée mais une apnée peut se produire en cas
d’administration rapide (l’injection intraveineuse doit être étalée sur un temps de 40
secondes environ) ou de surdosage
Dans les études chez le chat, des apnées spontanément réversibles et des
phénomènes de léchage des pattes et de la face ont été observés dans une
faible proportion des cas
La dépression cardio-vasculaire est également modérée : hypotension liée à
une vasodilatation avec augmentation réflexe de la fréquence cardiaque lors
d’injection rapide
Quelques autres effets ont été décrits : tremblements à l’induction,
vomissements
Le propofol est employé chez le chien et le chat pour des anesthésies de courte durée en
injection unique
Sédation
Procédures diagnostiques (radiographie, échographie, biopsie)
Procédures thérapeutiques de courte durée
Anesthésie : induction
Le propofol est particulièrement recommandé dans tous les cas où une
récupération rapide est recherchée et dans tous les cas pathologiques où
une anesthésie avec d’autres agents est contre-indiquée.
Choc, hypovolémie, affections cardiaques graves et cardiomyopathies.
(GLOWASKY MM. WETMORE L.A. 1999)
Voie intraveineuse stricte et lente sur 10 à 40 secondes
Induction :
- Sans prémédication 8 mg/kg
- Avec prémédication 6 mg/kg
Entretien :
On évite de pratiquer l’entretien de l’anesthésie chez le chat pour les raisons citées plus
haut. Il est donc conseillé d’administrer un anesthésique volatil.
Délai d’action : IV rapide
Durée d’action : 5-15 min
Mode d’administration :
Bolus unique : < 10 min
L’administration préalable d’un tranquillisant (en particulier l’acépromazine à la
posologie de 0.02 à 0.1 mg/kg) permet de réduire la posologie du propofol.
Peut être associé avec la plupart des agents classiques de prémédication
(effets additifs et synergiques) :
- Anticholinergiques (atropine)
- Tranquillisants (acépromazine, diazépam, dropéridol)
- Analgésiques
- Myorelaxants
ainsi que les anesthésiques volatils
THIOPENTAL SODIQUE
Etude
Induisent l’anesthésie générale avec sommeil irréversible, même sous l’influence de
pharmacodynamique
stimulus.
Dépriment les centres respiratoires de façon rapide et brutale.
Sur le coeur, action inotrope négative avec tendance à l’hypotension et action
dromotrope négative.
Dégradation transitoire possible de diverses fonctions hépatiques (enzymologie).
Stimulation d’un grand nombre de systèmes enzymatiques.
Diminution de la mobilité utérine.
Effets recherchés
Bon narcotique
Absence de réflexe laryngé permettant une intubation facile
Induction et réveil rapides et doux
Durée d’action rapide
Non douloureux lors de l’injection
Anticonvulsivant
Effets indésirables
La myorésolution est médiocre.
Sous l’effet du thiopental, le système nerveux orthosympathique est
déprimé, à l’inverse du système parasympathique, d’où une prédominance
vagale qui implique une prémédication à l’atropine (bradycardie,
hypotension, mais surtout hyper réflectivité pharyngée et laryngée, qui
expose au risque de spasme glottique lors de tentatives prématurées
d’intubation trachéale. Dans ce cas il est conseillé d’induire au masque.
(p667)
Les barbituriques sont de puissants dépresseurs de la ventilation et ont des
effets dépresseurs circulatoires nets avec baisse du débit cardiaque.
Parmi les effets des barbituriques, il est classique de constater un
relâchement du cardia responsable de vomissement chez les carnivores.
L’activité narcotique est potentialisée notamment par les analgésiques
morphiniques, les neuroleptiques, les tranquillisants, le protoxyde d’azote.
Indications
Induction des anesthésies gazeuses
Anesthésie générale
Son prix : parmi les moins chers des anesthésiques injectables
Sujets souffrant :
- D’hypertension intracrânienne
- D’épilepsie
- De glaucome et lacération cornéenne
- D’hyperthyroïdie
- D’hyperthermie maligne
Lors d’examen des cordes vocales et de la fonction des cartilages
aryténoïdes.
Contre-indications
Absolues :
- Pathologie obstructive des voies respiratoires
- Absence de matériel d’intubation, voire de ventilation
Relatives :
- Cardiopathies décompensées
- Etat de choc
- Affections hépatique ou rénale graves
Posologie et voies
Sans prémédication : 20 mg/kg IV stricte, dose initiale 1/3 puis reste à effet
d’administration
Avec prémédication : 10 mg/kg IV stricte, dose initiale 1/10-1/3 reste à effet
Attendre 30 sec. Entre chaque dose supplémentaire
Délai d’action : IV rapide, 15-30 sec.
Durée d’action : IV 10-15 min dépendant de la redistribution
La technique d’anesthésie au thiopental est la suivante. L’induction est rapide et peut
s’obtenir selon deux méthodes :
- Technique de la recherche de l’apnée : la moitié de la dose
calculée est rapidement injectée. Après deux ou trois inspirations,
une apnée s’établit, qui cède en 30 secondes environ ; puis on injecte lentement le reste
de la dose.
- Technique lente : plus appropriée aux sujets débilités. Toutes les 15 secondes, une
petite fraction de la dose est injectée jusqu’à installation de l’anesthésie chirurgicale.
L’anesthésie est surveillée par l’intermédiaire de la respiration : elle est suffisante
lorsque la fréquence respiratoire est proche de la normale, et peu modifiée par les
stimulations chirurgicales. L’approfondissement excessif de l’anesthésie se traduit par
une dépression de la ventilation (fréquence amplitude).
Le maintien de l’anesthésie se fait par réinjection de doses complémentaires
correspondant chaque fois à environ la moitié de la dose précédente.
ISOFLURANE
AMM espèce féline
Pharmacologie
générale
Propriétés
physicochimiques
Etude
pharmacocinétique
Etude
pharmacodynamique
Effets recherchés
Effets indésirables
NON
L’isoflurane est un anesthésique puissant, maniable, bon myorelaxant ;
mais moyennement analgésique et dépresseur cardiaque.
Liquide incolore
Liposolubilité modérée
Coefficient de partage sang gaz à 37°C = 1,4
MAC O2 pur chez le chat = 1,62 (effet de second gaz)
Non inflammable, non explosif
Absorption rapide par voie respiratoire : la concentration alvéolaire atteint
50% de la concentration inspirée en 4 à 8 minutes chez l’homme
Passe la barrière foeto-placentaire
Métabolisme : hépatique jusqu’à 0,2% (cytochrome P450 et réduction en
métabolites potentiellement toxiques : acide trifluoroacétique et fluorures)
Élimination : 95% sous forme inchangée par voie pulmonaire, les
métabolites (0,2%) par voie rénale.
Système nerveux central
- Bon narcotique, non analgésique
- Dépression du SNC, des centres respiratoires, vasomoteurs et thermorégulateurs
- Augmentation du débit sanguin au-delà d’une MAC de 1%, la pression intracrânienne
augmente moins qu’avec les autres halogénés.
Cardiovasculaire
- Dépression faible de la contractilité myocardique avec accroissement de la fréquence
cardiaque : le débit cardiaque est inchangé ou légèrement diminué (conservé jusqu’à 2
MAC)
- L’hypotension est proportionnelle à la dose administrée et à la profondeur de
l’anesthésie
- Diminution de la consommation d’oxygène du myocarde
- Baisse des résistances artérielles périphériques (post-charge)
- Dépression du baroréflexe
- Pouvoir arythmogène faible.
Respiratoire
- Dépression respiratoire par action centrale et périphérique dose
dépendante (un peu plus marquée qu’avec l’halothane)
- Diminution du volume courant avec augmentation légère de la
fréquence respiratoire et diminution du débit ventilatoire ; ventilation
rapide et superficielle (espace mort)
- Dépression des réponses à l’hypercapnie et surtout à l’hypoxie
(avec hypercapnie modérée)
- Bronchodilatation (inhibition du bronchospasme)
Divers
- Action myorelaxante
- Diminution de la pression intra-oculaire
- Conservation des débits sanguins splanchnique
- Diminution des résistances artérielles hépatiques
- Diminution de la contractilité utérine
Délai d’action court
Non sensibilisation du coeur aux catécholamines
Métabolisation hépatique négligeable
Parmi les moins dépresseurs cardiovasculaires des anesthésiques volatils
Effets indésirables et toxiques
Agent âcre pouvant irriter les voies respiratoires : bronchospasme, toux possibles à
l’induction chez le sujet sensible
Tolérance hépatique meilleure que l’halothane
Indications
Contre-indications
Posologie et voies
d’administration
Interactions
médicamenteuses :
Hyperthermie maligne
Arythmies
Surdosage :
Hypotension, collapsus, dépression respiratoire
Traitement : arrêt de l’administration, oxygène pur, traitement symptomatique
Prémédication
Induction
Entretien
Antécédents d’hyperthermie maligne
Hypersensibilité aux halogénés
Circuits ouverts, semi-ouverts (Bain), semi fermés (filtre) ou fermé (avec
analyseur de CO2 et d’halogénés)
Vaporisateur spécifique en amont du circuit anesthésique ou du respirateur
Système de filtre expiratoire ou d’aspiration des gaz expirés
Induction 2,5-4,5%
- Diminution du temps d’induction si association au N2O
- Diminution des concentrations si association au N20
Entretien 1-3%
Potentialisation :
- Des curares non dépolarisants,
- Des anesthésiques généraux,
- Des analgésiques centraux,
- Des dépresseurs myocardiques (β-bloquant),
- Des hypotenseurs et des effets arythmogènes ventriculaires de
l’adrénaline (moindre qu’avec l’halothane)
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