La ventilation assistée peut être rendue plus difficiles par la position du patient
pour certains types de chirurgie (Tredelenburg en chirurgie gynécologique par
exemple) Il faudra alors jouer sur les réglages du respirateur (pressions, FiO2.)
La chirurgie coelioscopique présente l’avantage d’avoir un moindre
retentissement sur la fonction respiratoire et permettre ainsi le réveil sur table.
Elle sera à privilégier chaque fois que ce sera possible.
Par contre, en cas de chirurgie abdominale ouverte importante chez des patients
limite sur le plan respiratoire, le maintien de la ventilation assistée et le passage
en réanimation peut se révéler nécessaire.
LA CHIRURGIE EN URGENCE
Un bilan pré-opératoire approfondi et une optimisation de la prise en charge des
comorbidités n’est plus possible.
Un interrogatoire soigneux permettra quand-même de faire un bilan des
pathologies associées (HTA, antécédents cardio-vasculaires, fonction
respiratoire, diabète, syndrome d’apnée du sommeil, traitement en cours …)
Un bilan sanguin standard, une radio pulmonaire et un ECG complèteront
l’évaluation des risques.
Les patients atteints d’obésité sévère ou massive sont très fragiles et le moindre
retard dans la prise en charge d’une pathologie chirurgicale urgente peut avoir
des conséquences gravissimes, voire létales. Il faut donc éviter de retarder le
geste chirurgical tout en prenant le maximum de précautions.
A l’anesthésiste de prouver son professionnalisme et ses facultés d’adaptation.