42 EPHREIH JIUBERT, la quantité d'acide organique diminue malgré la présence de F acide carbonique; ceci r é s u l t e de l'expérience suivante ; CR.ASSULA ARBORESCENS. Feuilles comparables deux ù deux. Poids frais des feuilles. 1 1,999 1,952 d,693 1,812 Radiation. Proportion moyenne de CO- daus l'air pendant l'expérience. milligr. gr2 3 4 Acide malique pour 1 gr. de poids frais. Obscurité. Lumière solaire. Obscurité. Lumière solaire. 1,44 1,90 8,5 7,9 3,00 2,94 3,44 3,2 Les différences (3—2,94), (3,44—3,2), à l'avantage de l'obsc u r i t é , sont c e p e n d a n t faibles et nous p e r m e t t e n t d ' e n t r e voir une intensité lumineuse particulière, c o r r e s p o n d a n t à u n e proportion d é t e r m i n é e d'acide carbonique p o u r laquelle les Crassulacées ne subiraient aucune variation dans leur richesse en acides o r g a n i q u e s . Ces r e c h e r c h e s particulières n e m ' a y a n t p a r u d ' a u c u n e utilité, j e ne les ai point entreprises. LA PRODUCTION DES ACIDES ORGANIQUES EST-ELLE INDÉPENDANTE DE L'ASSIMILATION DU CARBONE ? Telle est la question qui s'impose à l'esprit comme suite au sujet qui vient d'être développé. M. Hugo de Vries (1) dit que dans un espace absolument dépourvu d'acide carbonique p e n d a n t l'éclairement du j o u r , une plante grasse, ayant été mise dans l'impossibililé absolue d'assimiler, fabrique n é a n m o i n s des acides organiques p e n dant la nuit suivante ; il conclut de là à l ' i n d é p e n d a n c e e n t r e l'assimilation du c a r b o n e et la production des acides o r g a niques. (1) Hugo de Vries, loc. cit.