Troisième partie
Troisième partieTroisième partie
Troisième partie
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Questions sur le
Questions sur le Questions sur le
Questions sur le
jinen
jinenjinen
jinen
et l’ontologie heideggerienne
et l’ontologie heideggerienneet l’ontologie heideggerienne
et l’ontologie heideggerienne
Chapitre I Problèmes du soi
Chapitre I Problèmes du soiChapitre I Problèmes du soi
Chapitre I Problèmes du soi
1.
1.1.
1.
Mizukara
MizukaraMizukara
Mizukara
et
et et
et
Onozukara
OnozukaraOnozukara
Onozukara
-
--
-
Du soi
Du soiDu soi
Du soi-
--
-même subjectif et du soi
même subjectif et du soimême subjectif et du soi
même subjectif et du soi-
--
-même naturel
même naturel même naturel
même naturel -
--
-
Dans cette dernière partie, nous essaierons de greffer la notion de
jinen
,
provenant du taoïsme et du bouddhisme, sur la philosophie actuelle. Notre but n’est pas
de déterminer cette notion dans le cadre des recherches sur la pensée orientale ni de
l’inclure dans la philosophie occidentale. Mais c’est afin de dépasser l’idéologie mondiale
contemporaine comme métaphysique, technocratie et antropocentrisme, que nous
essayons de développer la notion de
jinen
. Nous pensons que la philosophie de
Heidegger s’approche de la pensée de la nature en tant que
physis
. Mais à travers la
notion de la
physis
, Heidegger croise la pensée du
jinen
, bien que Heidegger lui-même
ait eu peu de connaissances sur la pensée orientale. Pour Heidegger lui-même, sa
philosophie ne s’épanouit que sur le terreau de l’histoire et de la tradition de la
philosophie occidentale, néanmoins il ne faut plus négliger le lien de la philosophie
heideggerienne ou plutôt de la philosophie de la Grèce antique avec la pensée orientale,
comme en témoigne Nietzsche qui a eu évidement conscience des éléments orientaux
présents dans la culture grecque. Dans cette thèse, nous ne pouvons pas aborder la
totalité de la pensée de Heidegger. Il va sans dire qu’il est difficile d’analyser
suffisamment tous les textes nombreux et abondants de Heidegger, dans le cadre limité
de notre thèse. Ainsi ce que nous pouvons faire n’est que proposer une interprétation
limitée. Mais de toute façon, notre sujet n’est pas de l’ordre des recherches spécialisées
sur Heidegger ni sur Merleau-Ponty ni sur la pensée orientale mais il consiste à
approfondir les questions sur la
nature
en tant que
jinen
.
Jusqu’ici dans cette thèse, nous n’avons pas posé fondamentalement la
question du soi, bien que la problématique du soi constitue l’essentiel de la pensée du
bouddhisme. Nos interrogations sur le
jinen
lui-même provoquent des questions sur le
rapport entre la nature et le soi, qui concerne la question de la position de l’homme dans
l’univers, mais d’après les mots occidentaux signifiant la
nature
en tant qu’objet, il est
difficile de saisir ce rapport ontologique entre l’homme et la nature. Il faut approfondir
le sens de
jinen
. A propos de ce thème, Bin Kimura propose un schéma très intéressant