Notes personnelles de lecture de Fany Wavreille pour le blog fany.eklablog.fr
l’adaptation à des situations non routinières. Rôle multiple : analyse, maintien en mémoire et traitement
séquentiel des informations, anticipation, élaboration d’une stratégie visant à résoudre un problème,
contrôle par comparaison entre l’action effectivement et le plan initial, ajustement ou modification de la
stratégie, inhibition des réponses non pertinentes, exécution et coordination des programmes,
déclenchement des procédures adéquates, maintien du programme de réponse jusqu’à sa réalisation
complète …
o Les troubles d’inhibition : la capacité d’inhibition permet de maîtriser les composantes
automatiques au sens large. Difficulté d’inhibition peut se traduire par l’impossibilité de
maîtriser une réponse face à un stimulus extérieur, ce qui empêche alors de suivre une idée ou
un raisonnement jusqu’au bout. Difficulté à maîtriser un comportement devenu automatique ou
par l’impossibilité de stopper la tâche en cours. Persévérations idéïques, verbales, gestuelles ou
graphiques. Difficulté à maîtriser ses propres pensées.
o Troubles de flexibilité = capacité à passer alternativement d’un type de traitement de
l’information à un autre. Flexibilité réactive lorsque le changement de traitement provient d’un
stimulus extérieur. Flexibilité spontanée = capacité à avoir beaucoup d’idées différentes à
propos d’un même thème ou d’une même situation. On parle aussi de souplesse mentale.
o Troubles de planification. La planification intervient dans les tâches non routinières qui sont, soit
inhabituelles, soit problématiques, soit qui nécessitent une prise de décision. Capacité à intégrer
et organiser des données diverses en vue de la mise en place d’une stratégie de résolution de
problème qui comporte plusieurs étapes successives plus ou moins emboîtées.
Les troubles des gnosies visuelles
Ils concernent la perception visuelle ou reconnaissance sans déficit sensoriel élémentaire ou trouble majeur
des autres fonctions cognitives.
Capacités visuelles de base : acuité visuelle, accommodation, binocularité, fonction de sensibilité au
contraste, topologie (permet de situer les objets les uns par rapport aux autres, c’est-à-dire
d’appréhender leur position relative, intégration perceptive (capacité à intégrer en un tout les
différents éléments détectés)
Traitement de l’espace : est-ce l’enfant perçoit facilement les orientations des différents objets qui
l’entourent, s’il a une bonne perception de l’espace. « Orientations propres » = capacité à évaluer la
position « absolue » de l’objet, son orientation, son rapport à la verticale, ou à l’axe du corps.
Reconnaissance des objets et des images. 2 grandes étapes
o Elaboration de la description structurée de la forme.
o Appariement du percept aux représentations mnésiques qui, une fois activées, permettront
la reconnaissance. Etape mnésique.
o Etapes divisées en 6 opérations cognitives : détection des composants de forme, localisation
et orientation, mise en relation des éléments détectés, reconnaissance sous différents
points de vue, accès en mémoire à une représentation structurale, accès à une
représentation sémantique, comparaison entre les informations récupérées en mémoire
avec les informations perceptives.
o Dès la première année, l’enfant possède toutes les capacités pour créer un percept normal.
o Agnosies aperceptives
o Agnosies associatives et aphasie optique
o Quand suspecter une agnosie visuelle ?
Le traitement des visages et la reconnaissance des personnes
Chapitre 4 : L’évaluation des capacités linguistiques des enfants atteints de surdité
profonde de M. Deny et B. Charlier