Michel, Laure - Service Central d`Authentification Université de Nantes

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UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
Année 2009 170
THESE
Pour le
DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE
DES de Neurologie
Par
Michel, Laure
Née le 05/12/1981 à Amiens
Présentée et soutenue publiquement le 23/10/2009
Etude du retentissement des stimulations ovariennes
réalisées dans le cadre de fécondations in vitro
chez 28 patientes atteintes de sclérose en plaques
Président :
Monsieur le Professeur Derkinderen Pascal
Directeur de thèse :
Monsieur le Docteur Laplaud David-Axel
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Introduction
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1- La Sclérose en Plaques : Généralités
1.1 Définitions
La première description clinique d’un cas de sclérose en plaques a été retrouvée dans
le journal intime de Sir Auguste D’Este, petit fils du Roi Georges III. Il rapporte en effet très
précisément en 1822 sa première poussée clinique : une névrite optique rétro bulbaire
bilatérale. Plus de 10 ans après, Sir Robert Carswell et Jean Cruveilhier, neuropathologistes
de talent, rapportèrent les premières descriptions anatomopathologiques de la maladie.
Depuis, presque 200 ans se sont écoulés, et malgré de considérables progrès dans l’approche
diagnostique et thérapeutique, la physiopathologie de cette maladie reste encore énigmatique.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique inflammatoire démyélinisante
touchant le système nerveux central (SNC). Une personne sur 1000 en France est touchée par
cette pathologie, les symptômes débutant habituellement entre 20 et 40 ans, les femmes étant
trois fois plus touchées que les hommes. Cette maladie est considérée actuellement comme
une pathologie auto-immune et se caractérise par l’apparition de lésions démlinisantes au
sein de la substance blanche du SNC. Cette démyélinisation est à l’origine de la formation de
blocs de conduction responsables d’une altération de la transmission de l’influx nerveux, et
peut quand elle se chronicise entraîner une dégénérescence axonale. Les symptômes, très
variés, causés par ces troubles de la conduction nerveuse correspondent en règle générale à
des pertes de fonctions motrices, sensitives, visuelles voire cognitives. Le diagnostic peut être
établi si le patient présente les critères de dissémination temporelle et spatiale représentés par
les critères de McDonald de (McDonald, Compston et al. 2001; Lublin 2005; Polman,
Reingold et al. 2005) (Annexe 1). Actuellement aucun test biologique, ou radiologique ne
permet de confirmer de façon certaine le diagnostic. Celui-ci repose sur un ensemble
d’arguments cliniques et radiologiques et sur l’évolution.
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1.2 Variétés pathologiques
1.2.1 La sclérose en plaques de forme rémittente
La forme rémittente représente 85% des cas en début de maladie. Cette forme se
caractérise par la survenue répétée de poussées suivie de rémissions (Figure 1) (Lublin and
Reingold 1996). Ces poussées sont caractérisées par la survenue de nouveaux signes
neurologiques ou par l’aggravation de signes neurologiques préexistants pendant une durée
supérieure à 24 heures en l’absence de fièvre. Les poussées sont le reflet de lésions focales
aigues au sein du parenchyme cérébral.
1.2.2 La sclérose en plaques de forme secondairement progressive
Les formes rémittentes de SEP sont suivies d’une évolution vers une forme
secondairement progressive pour 50% des malades en 15 ans et 90% des malades en 25 ans
(Confavreux, Vukusic et al. 2000). Le début de la forme progressive se caractérise par
l’aggravation progressive de symptômes sur une période d’au moins 6 mois, avec ou sans
poussées surajoutées (Figure 1). Une fois que la progression a débuté, son évolution est en
général continue.
1.2.3 La sclérose en plaques de forme progressive primaire
La forme progressive primaire touche environ 15% des patients, et débute
habituellement plus tardivement. Elle associe une progression permanente et lente des
symptômes sur laquelle peuvent ou non se superposer des poussées (Figure 1).
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Figure 1 : Les différentes évolutions au cours du temps du handicap pour les quatre formes
de sclérose en plaques
Forme rémittente
Forme secondaire
progressive
Forme progressive
récurrente
Forme progressive
primaire
Handicap
Temps
1 / 95 100%

Michel, Laure - Service Central d`Authentification Université de Nantes

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