1) Quelles sont les lois de fonctionnement des marchés ?
2) Comment la richesse produite est-elle répartie ?
2 grands thèmes chez Adam Smith
- « La main invisible » et le laisser-faire (fondements du libéralisme éco des classiques)
- La valeur travail : accumulation du capital est la fois condition et conséquence de la richesse
- Optimisme : Capitalisme = condition du progrès des nations (progrès techniques et enrichissement)
1.1 « La main invisible » dans la RDN
- L’égoïsme pousse à rechercher en tout son intérêt personnel
- Sur le marché, l’intérêt du vendeur = la maximisation du gain
- Mais dans un contexte de concurrence, il agit sans le savoir (de manière intentionnelle)
a) Le mécanisme de la concurrence = auto régulation
- Pas d’autorité planificatrice (diff de centralisée)
- Ajustement automatique par les prix
=> si le vendeur vent trop cher, il est laminé et s’il refuse de payer ses ouvriers alors il se retrouve
sans salariés
b) La concurrence permet de satisfaire au mieux les intérêts de chacun et tous = optimalité
Cf citation Adam Smith. Pas d’ajustement automatique, mais optimal
PARADOXE de la main invisible :
=> Jeu du marché est fondé sur la liberté des offreurs et demandeurs
=> Expression des égoïsmes est attisé par le marché pour le bien de chacun et de tous
Le marché se nourrit -il du vice ?
Comparaison avec la fable des abeilles de Mandeville (1714) médecin Hollandais s’installe en GB en
1693
La ruche = métaphore de la société humaine (division du travail)
Tableau réaliste = montre combien les agents sont opportunistes => permet à l’éco capitaliste de se
dvpe au mépris de la morale et de la vertu.
Le vice est présent partout dans la ruche
Avocats : voleurs car cherchent failles de la loi
Médecins : escrocs ignorants
Prêtres : paresse, luxure, avarice, orgueil
Soldats : parasites
Ministres : détournent l’argent public
Justice : au service des plus riches et plus puissants (avocats à payer)
Pourtant ces vices profitent à la société
Le vice favorise l’innovation, l’entreprise, l’emploi et la circu monétaire : alcoolisme, désirs
insatiables, luxure.. etc
La vertu entraîne la ruine de la société : « seuls les imbéciles s’efforcent de faire d’une grande et
puissante ruche une ruche vertueuse »
PROBLEME : Pour être prospère, la société doit-elle être soumise au vice généralisé ?