Chapitre II

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Chapitre II. : Economie des services publics et de la protection sociale.
Depuis 30 ans, les services publics st sous pression, la mondialisation économique et
financière s’accompagnent d’une érosion des état-natins et est svt avancé pr justifier la fin des
services publics. La mondialisation conteste le rôle de l’état dc l’éco. La casi parfaite de la
mobilité des capitaux à l’échelle internationale atteint auj, met en concurrence les états et les
poussent au dumping fiscale. La conséquence la plus visible de cette évolution, c’est
l’introduction croissante d’une logique marchande et dc gestionnaire au sein même des
services publics, ce qui a pr double effet de ?? les doubles espaces et de précipiter la crise
financière de ces espaces non marchands. La crise financière des services public et de la
protection sociale sont largement l’effet d’une construction économique et politique. C’est en
soummetant ces services à la ??? inaproprié que sont provoqué les difficultés financières, qui
st ensuite dénoncé comme preuve de l’inéfficacité des services publics.
Dans les hopitaux publics, ils st ts en déficit. C’est la logique marchande qui est en cause.
L’abolition des frontières nationales des marchés ne s’accompagnent pas d’une abolition des
frontières natioanles des états et des espaces de solidarité. M^me pr lespace le plus intégré
dans le monde (UE) on constate que l’intégration ne s’est pas faite pr la solidarité et les
services publics. Auj, l’intégration internationale ne s’accompagne pas d’une intégration des
solidarité, ms d’une désagrégation des économies des services publics et de la protection
sociale et on ne voit rien apparaître au niveau transnationale.
Les SP et la PS st ils condamnés ? ont-ils encore une place à jouer ? peut on défendre l’idée
qu’ils constituent des atouts ds la compétitivité internationale ?
I.
Présentation des Services Publics et la Protection Sociale
Ce st deux domaines distincts, qu’il traitera ensemble.
1. Théorie et définition des SP et de la PS
Tt n’est pas susceptible d’être défini comme un SP. Elie Cohen et Claude Henry, rapport au
CES, services publics, pdt lgtps, la distribution du pain a été un service public. Auj, logique
marchande de la vente du pain. Aujourd’hui, on assiste au même phénomène pr la distriution
du gaz, le courrier, l’électricité, les transports. On voit que le périmètre des services publics
changent. Il est à géométrie varibal. Il n’y a pas par essence de SP, il y a tjrs un arbitrage
politique pr définir les services et les biens qui tombent sous le coup du SP. Il ne faut pas
comprendre la mission de SP et l’institution qui l’accompli.
Naissance des SP : Arrêt Blanco de 1873 : naissance des SP.
Au début du XXème siècle précision des SP : continuité des services, égalité de traitement,
adaptabilité.
Approche socio-juridique de Léon Duguit qui est un juriste frçs spécialiste de droit public,
proche de Durkheim, inventeur du positivisme juridique. Il donne la définition des SP :
« relève du SP tte activité dt l’accomplissement doit être assurée, réglé et contrôlé par les
gouvernants parce que l’accomplissement de cette activité est indispensable à la réalisation
et au dvpmmt de l’interdépendance social et qu’elle est de telle nature, qu’elle ne peut être
réalisé complètement que par l’intervention de la force gouvernante » L’important de cet
déf : interdépendance sociale, par là, on signale l’existence d’activité dt l’accomplissement
exerce un rôle crucial pr l’interaction sociale. Ds ces cas là, on est plus seulement ds
l’intéraction pr un nombre limité d’individu, mais l’interdépendance sociale est d’emblée
macroéco. Ce type d’act relève dc par nature de choix publics ou de l’économie du Bien-être.
Il y va dc de l’intérêt général, d’où prise en charge par l’état. Ils doivent échapper à la
régulation marchande, car elle ne peut pas les réaliser. C’est aux gouvernants qu’il faut
renvoyer, car ils st représentant de la souveraineté populaire. La déf est seulement juridique et
sociologique. Il y a 4 catégories de SP : - les services qui répondent aux fct° régaliennes de
l’état, - aux missions sociales de l’état (protection sociale), - services d‘intérêt local, - services
de réseau. Sa déf n’est pas suffisante, car il laisse ds l’ombre la notion d’état et la relation
entre état et éco.
Article 9 du préambule de 1946 : différence entre service public et secteur public. Cette
phrase a été écrite au nom d’une conception de la souveraineté de la puissance économique
qui avait cour à la sortie de la seconde guerre mondiale.
Article 17 de la DDHC qui en constitue le fondement constitutionnel qui a servi à la
constitution des services publics en France.
2. L’approche économique des services publics et de la protection sociale
Adam Smith : nécessité de services publics. Il justifie la nécessité de l’intervention publique
pour l’éducation. La division du travail abruti le travailleur et les travailleurs étant aussi des
suejts ça peut avoir des conséquences facheuses sur le social.
Déjà chez les grecs et les romains, il y avait des serices publics.
La conception des SP reposent sur les défaillances des marchés chez les néoclassiques.
Ça ne permet pas de comprendre pkoi l’état a pris une telle importance dans les économies, et
pkoi il y a une telle extension des services publics.
3. L’approche communautaire de services publics (UE)
La CEE, traité de Rome, 1957, article 86, les entreprises chargées des services d’intérêts
économiques général ou présentant l’avantage d’un monopole fiscal, elles st soumises aux
règles de concurrence ds les limites où …le dvmt des échanges ne doit pas être affectés dans
une mesure contraire…
- Affirmation de la concurrence. Au nom de la condamnation des abus de position dominante,
(triple condamnation)…
Progressivement, au cours des années 90, sous la pression de la France, le rôle des SP ds la
coéhsion éco et sociale va être reconnu au niveau communautaire, et il y a aura une
restricition de l’extension du champ de la concurrence (jurisprudence qui reconnaît la
légitimité des SP de 1996) (les services d’intérêts général offre des repères à lacollectivité et
son constitutif du lien d’appartenance des citoyens à celle-ci.) Il constitue ainsi un élément de
l’identité culturelle pour ts les pays européens jusque ds les gestes de la vie quotidienne. On
reconnaît l’utilité des SP au service de l’identité européenne.
Ça définit une notion commune de SP : la notion de service universel repose sur le soucis
d’assurer partout un service de qualité à un prix abordable pr ts. (on retrouve les qualificatifs
des SP), les critières des services universels portent sur des principes : adaptation, égalité,
universalité, continuité,..ainsi que sur des lignes de conduite saine, contrôle par des instances
distinctes des opérateurs.
Cette notion a été consacré dans l’article 16 du Traité d’Amsterdam : reconnaît place et le rôle
des S d’interets général pr la promotion sociale et la cohésion territoriale. Ça confirme la
légitimité des services et la neutralité de la commission sur les modes de propriété. La
commission n’impose pas la privatisation des SP. On parle aussi de consommateurs (alrs
qu’en France, on parle d’usager). Les Etats-membres définissenet les missions de SP
indépendament de l’organisation du service demandé. Les services d’intérêt général sont un
éléments clé du modèle européen de scté.Il est dc implicitement reconnu que les SP
participent de la compéttitivté du marché européen.
En 1957, la notion de SP est placé sous le cout des règles de la concurrence, ms sous la
lobbying des français, la spécifiité des SP est reconnu et progressivement inluse à l’identité du
modèle européen.
4. L’approche française
Bcp plus large et bcp plus extensive. Ça rend la notion de SP frçs flou.
Cohen et Henry (rapport du CAE : Secteur public, SP), ça renvoie indifféremment à la ?? à
des impératifs sociaux d’aménagement du territoire, ça renvoie aussi à un statut (statut de la
fct° publique), et aussi à un mode de propriété et de gestion (l’entreprise publique), ça renvoie
aussi à une éthique (sens de la citoyenneté). Ces différents sens permettent à chacun de
s’approprier la notion à son avantage.
Ça montre qu’il faut préciser d’avantage le rôle économique de l’état ds les sctés
contemporaines.
II.
Une économie politique des SP et de la PS
L’état est un acteur économique à côté des entreprises, il intervient quotidiennement à ts les
niveaux. Delorme (éco frçs) 1995 – Etat et éco, les actions de l’état répondent à une logique
de souveraineté (fct° régalienne), une logique de coordination et une logique de légitimation.
-
logique de souverainenté : l’état a un pvr de contrainte, il peut exprorprier ou encore
par ces engagements, il peut signer des traités.
Logique de coordination : l’état intervient directeement ds l’économie par la politique
strcuturelle et conjoncturelle pour permettre le bouclage macro-éco du système.
Logique de légitimiation : l’état intervient ds l’éco au nom de l’intérêt général, des
critères de justice.
Le dvpmt de l’intervention de l’état répond à la question sociale.
La réponse apportait par l’état a porté par les statuts sociaux. (Robert Castel, les
métamorphoses de la question sociale). L’état a apporté une réponse à la question sociale sur
le terrain des statuts sociaux. Il a obligé les entreprises à assumé un rôle au delà des objectifs
de rentabilité. C’est ce qu’on appelle auj la responsabilité sociale des entreprises. Par son
internvetion dans l’économie, l’état n’affecte pas seulement les relations marchandes, mais au
delà, les relations entre la sphère écnomique et la question de la citoyenneté. (entre l’éco et la
politique).
Au cours du XXème, l’état est intervenu de manière influente en socialisant la santé,
l’éducation, la garde d’enfant, la retraite… quelle est la part de la vie domestique qui échappe
au regard de l’état ?
Ces droits économiques et sociaux correspondent à des SP. Le salaire qui est en théorie est un
prix, est à l’interface entre cette citoyenneté politique et économique et sociale. Une partie du
salaire a été socialisée pr permettre le financement des SP. Cette socilisation du salaire a
permis l’insitutionnalisation d’une solidarité nationale. L’ampleur eds solidarités dépassent
celles qui sont produites par l’assurance. En plus, ça a permis de financer des
invesittissements collectifs important, ms ausis à travers le budget d el’état de financer des SP
d’énergie et l’ensemble des SP de réseau, ouvrant aux individus des capacités de
fonctionnement essentiel à l’accès au bien-être.
La protection sociale répond à un besoin évident à un ensemble de risque, ms les assurances
privées peuvent y répondre. Ces effets vont au delà, en instituant une solidarité nationale. Ce
besoin de protection n’a rien d’un besoin naturel, comme tous les besoins, il est construit
socialement et culturellement à travers l’histoire. Cf Rosanvallon. Le dvpmt du marché
désgèrege les relations familiales et dvpmt du paupérisme. Incapacité conjoncturelle de
travail. Les individus st soumis aux aléas de la vie. La protection sociale est encore perçue par
son histoire à travers le risque (maladie, vieillesse), cette perspective qui rattache la protection
sociale à la notion de risque est trop étroite car elle laisse prise à la technique classique des
assurances privées, or lis insitutions de protection sociale contribuent au renforcement de la
logique démocratique en caratisant l’accès à des droits économiques, sociaux, culturelles qui
compltent la notion contemporaine de la citoyenneté.
L’ensmeble du système de prélèvemetn, redistribution de l’état comporte 4 circuits. (François
Bourguignon), conseil N°18. L’assurance sociale qui correspond à la couverture de la retriate
et de la maladie, contribution non contributive, fisaclité et internvetion publiqe qui modifie le
marché (SP), effets directs et indirects sur l’accumulation du capital.
Les interventions del’état contribuent par l’accumulation du capital à l’amélioration des
perormances éco sur le long terme del’éco nationale. Ça a été reconnu par la nouvelle macroéco classique (Barro, Lucas…)C’est une nouvelle théorie qui s’est concentré sur la croissance
éco et sur les moteurs et les facteurs de la croissance.
Jusque dans les années 80, on parle de la théorie de la croissance exogène, les facteurs
explicatifs de la croissance n’étaient pas expliqué par la théorie. Méthode de Solow. Progrès
technique et croissance démographique st les facteurs exogènes. On explique ainsi la
dynamique du modèle. A partir des années 70, des économistes NC, essayent d’endogénéiser
les facteurs de la croissance (les faire entrer à l’intérieur du sytsème et les expliquer de
manière économique) Cette endogénéistation permet de justifier que la protection sociale
contribue à la bonne santé de l’éco. Les théoriciens ont montré que le niveau du capital
humain (connaissance, qualificiation) constitue un facteur de production durable. Ça a des
effets sur la longue période en terme de performance éocnomique, et dc une baisse de
l’internvetion publique dans l’éducation a des effets à lg terme sur la croissance. Le niveau de
R et D influencent directemet des technoolgie s de prodution la qualité du capital producitf et
le capital humain. Enfin, la densité du capital public (infrastrucutres publics) constitutent
aussi un facteur de production , de productivité et de croissance à long terme. Ces travaux on
été publié pdt les années Reagan. Ces travaux ne se sont pas interessés à la protection social.
Il n’y a pas de travaux de même nature qui esssaye de mesurer la contrbution de la protection
sociale à la croissance durable. Le niveau de couverture et l’extension de lacouverture sur la
population à la roissance durable. Ts ces facteurs (SP, biens publics, protection sociale)
générent des externalités positivtes et st sur de croissance.
Les services publics et la protection sociale st les moyens par lesquels les trois logiques
s’exercent et s’afirment au sein d’une éco et au bénéfice de la colelctivité . Prtant depuis une
trentaine d’année à ces trois logiques a été opposé une nouvelle logique : la logique
marchande et gestionnaire, qui voit de manière suspicieuse les dépenses publiques et sociales.
Cette logique c’est imposer dansla plupart des pays de l’OCDE, essentiellement par une
critique des niveaux de prélèvemetn nécaissaire au financiement des SP. Derrière cette
logique se cache à une théorie dévaforable à l’intetrnvetion de l’état.
III.
La logique gestionnaire et les critiques libérales
Pdt la WWII, l’intervention de l’état paraissait nécessaire pour réguler l’activité
économique. Il était admis que contribuer aussi la protection sociale et les services publics.
On trouve chez Keynes la justification des services publics et de la protection sociale pour
réguler l’activité économique.
Depuis les années 80, ce consensus est brisé. C’est peut-être lié à l’effacement progressif
de la mémoire de la grde crise des années 30. Ces critiques ont toutes prises pour prétexte la
hausse des prélèvements obligatoires. L’état providence serait devenu trop pesant. Le coût à
payer de ce poids jugé excessif serait une perte ou une moindre efficacité, performance de nos
économies par rapport aux USA et à travers la perte de part de marché ds l’économie
mondiale. Implicitement il est admis que la protection sociale serait devenu un luxe que nos
éco ne pourrait pas se permettre. Les critiques du poids jugé excessif de l’état ds l’économie
conteste l’idée que les SP ont permis une croissance, et ils inversent le système : ça serait la
croissance spontanée du marché qui aurait permis qu’on se paye le luxe de protection sociale.
Vu le renversement de la conjoncture, c’est la preuve que l’état serait devenu contreproductif.
Effet désincitatif à l’activité par l’internvetion ds l’état. Un autre arguement de la critique de
l’internvetion de l’état : la mondialisation aurait changé la donne des économies mettant en
concurrence celle-ci avec celle d’autres pays émergeants. Les firmes globales et mettent en
concurrence fiscale les états, elles délocalisent, fuient les sctés ou le modèle social indiuit des
prélèvemetns excessifs et s’implantent dans les pays émergeants. D’où l’idée avancée par les
critiques néoclassiques libérales de ce modèle de scté qui finalement exprimé unen préférence
pour le chômage. Ces critiques st évidemment inséparable du retour de la rhétorique du
chômage volontaire. Le poids des prélèvements induits une distorision des prix sur le marché.
Ces théories libérales st toutes conduites contre une lutte contre le chômage volontaire.
1. La logique gestionnaire
L’argument le plus récurrent : le poids de l’état, le poids des prélèvements obligatoires.
En France, en 2006, le poids des prélèvements = 44,2 % du PIB, au-dessus de la logique
européenne (40%) Ce sont des niveaux très élevés.
Depuis le début des années 80, la plupart des pays européens ont mis en place des politiques
des maîtrises des dépenses sociales, dans un contexte de déficit publique et de dette publique.
Adoption de critère budgétaire et financier (Critères de Maastricht). Cette logique
gestionnaire avance deux arguments : le degré d’acceptabilité des prélèvemetns obligatoires et
la rationnalisation des dépenses.
Le degré d’acceptabilité des prélèvements obligatoires. Selon l’acception de l’OCDE, les
prélèvements obligatoires st définis par trois critères : la nature des flux (versements
effectifs), les destinataires des prélèvements (adminsitrations publiques au sens de la
comptabilité nationale et les insitutions communautaires européennes), le caractère non
volontaire des prélèvements (critère économique qui signifie l’absence du choix du montant à
verser, des conditions de versement et l’inexistence de contre-partie immédiate). Les impôts
et les cotisations sociales en font partie en France. Le redevance télé ne fait pas partie des
prélèvements obligatoires. Différence entre prélèvement obligatoire et recette fiscale de l’état.
(courbe de Laffer = résume le slogan « trop d’impôt tue l’impôt).
Mises – l’action humaine – PUF – a repris l’idée de Laffer – « le paradoxe de la fiscalité est
le suivant… plus les impôts augmentent plus il sape l’économie de marché, chaque impôt
considéré en lui-même se détruit lui-même en dépassant un seuil de prélèvement »
Taux de prélèvement
Réalisable.
T*
Il existe un taux optimal d’imposition. On dit que les états européens ont dépassé ce taux.
Quand on a diminué le taux = creusement de déficit. Les déficits et les dettes sont
construits par les politiques menés à artir des années 80. Cette dette ont été instrumentalisé
comme preuve de l’incapacité de nos économies a supporté les dépenses publiques. Il y aurait
aussi un seuil d’acceptabilité des prélèvements obligatoires de la part des citoyens. Il y a
l’idée que les dépenses qui permisent de financer les prélèvements obligatoires ne st pas
toutes justifiées et que le contribuable ne s’y retrouve pas. C’est l’idée que les prélèvements
obligatoires sont acceptables à partir du moment où ça leur revenaient sous forme de
prestation. Dénoncer le niveau des prélèvements obligatoires n’est pas sans effet sur les
dépenses publiques.
Atkinson : son argument n’est pas quantitatif, il n’y a pas de mesure, de sondage, ni
d’enquête qui ont permis de justfier la notion d’acceptabilité. Il a montré que le degré
d’acceptabilité des prélèvement onsligatoires doit être corrélés avec la confiance que les
contribuables avaient dans les services publiques. On doit tjrs apprécier celui ci en corrélation
avec la confiance qu’exprime les coitoyens envers la qualité du SP. Si les systèmes des SP
sont défaillants alrs les citoyens ont un seuil qui baisse, si les systèmes fonctionnent, le seuil
augmente.
Les prélèvements obligatoires restent des prélèvemetns consentis par ceux qui les paient.
La fraude fiscale n’est pas prioritaire. Si les dépenses st légitimités les prélèvements sont
légitimés. (en France les dépenses st légitimés par le préambule de la constitution) Les
enquêtes d’opinion (l’eurobaromètre) montrent l’attachemetn des européens à leur modèle de
scté qui est à la fois un marché libre et un état providence. Il y a une plus large adhésion aux
cotisations qu’à l’impôt.
La rationnalisation des dépenses : les dépenses publiques seraient irrationelles, la
gestion manque de transparence, critique de l’inefficacité des dépenses et critiques de
l’illégitimité de ces dépenses.
Inefficience de la prise en charge de certaines activités : concernant les services publics, il
n’y aucune nécessité des monopoles naturels. Les monopoles naturels doivent être réduit au
seul réseau physique. Le domaine des monoples est réduit par cette critique. La gestion de ce
qui reste des SP n’est pas forcément à confier à une autorité publique. (contractualisation,
mutualisation de services publics). Toutes les théories convergent toute vers une dénonciation
des défaillances de l’état. L’argument a été retourné. Les décideurs publics auraient des pbj
qui ne correspondraient pas nécessairement avec l’intérêt général, ce serait en fait des
maximisateurs d’intérêt personnel. Ça les conduirait à des méthodes de redistribution éloigné
de la logique de bientêtre de ts. L’organsation publique des dépenses de protection sociale
serait source de gaspillage.
Cas spécifique de la protection sociale, il faudrait selon ces mêmes crtiiques libérales :
différence entre fct° assurancielle et assistancielle. Il y a une confusion. L’assurance =
couverture des risques pour laquelle son prévlèver des contributions contributifs, l’assisantece
= logique redistributif de lutte contre les linégalités et la pauvreté. Selon Pierre-Alain Muet,
les assurances sociales « n’ont pas en effet principalement pr objet d’opérer une redistribution
entre individus différents (principe de solidarité), ms une redistribution des individus à euxmêmes à un autre point du temps (retraite) ou ds un autre état (vieillesse) ». Il défend une
conception réductrice des fct° réductrices de la protection sociale. iL ne retient que la fct°
assurancielle, qui permettrait une mise en concurrence avec des assurances privées. Il défend
l’idée que les individus n’auraient un consentement à payer que pr les prestations d’assurance.
A ce moment là, il serait possible de mettre en balance, la prime que les citoyens seraient prêt
à payer auprès d’assurance privée. Il ne retient que les contributions contribuitfves, l’état est
sommé par Muet de clarifier sa politique sociale en affirmant une protection sociale minimale
d’assurance et en laissant les individus libres…L’argumentaire suppose que les assurances
marchandes eeraient plus performantes car plus pereine car soumise à la rentabilité propre aux
marchés, ça ouvriraient des perspectives d’ouverture de marché formidable pr les assurances
privées. Ça drainerait une épargne considérable ds les entreprises occeidenatales ont un
avanatage comparatif indéniable. Il y a un argumentaire très élaboré contre la protection
sociale tel qu’elle est organisé (à savoir une protection sociale qui mékange assurance et
assistance)
3ème argument : idée que les compagnies d’assurance privé drainenrait des capitaux
considérable qu’elle pourrait utiliser à consolider le capital des grds industries occidentales
contre les rachats hostiles par des fonds souverains ou spéculatifs (cf arcelor)
Cette logique gestionnaire s’est mise en place en introduisant des ritères de gestion
importé du decteur marchand. Ça a amené à une réduction de la conception du SP à un niveau
inéfrieur avec comme référence auj la notion de service minimum. Ça s’est traduit par le fait
de ne plus revaloriser les baremes de prestation sociale que sur la base de l’évolution géérale
des prix. On en a encore une illustration avec la volonté d’abandonner la pratique des coups
de pouce pr le SMIC. Le niveau de prestation n’a fait que baisser depuis une vingtaine
d’année. Les condtions d’attribution st devenus de plus en plus sélectives. De manière
générale, on peut dire que les dépenses des services publics st de plus en plus sléectives et
contributives.
La sélectivité = on durçit les conditions d’obtention des prestations (ex du chomage), à ne
reserver ces prestations qu’au plus modeste
La contributivité = on renforce le lien entre prestation reçu et versement. On individualise
la prestation sociale.
2. Les critiques néolibérales des SP et de la PS
Critique des SP : ça s’inscrit dans le cadre large des interventions de l’état. Ce courant
remonte à la fin du XVIIème siècle. Un représentant de cette pensée libérale : Frédéric Bastia.
Selon lui, l’éco fonctionne spontanément en harmonie. C’est à partir de ce postulat, qu’il
formule une critique. Selon Bastia, partout où il y a des SP, il peut y avoir des services privés
et marchands et rentables. Dès lors que l’état a confié ce SP à un monopole, l’état emppehce
un privé de concurrencé ce SP. L’état trompe les citoyens en faisant croire que les SP st
gratuit ou casi gratuit, alrs qu’ils st financés par l’impôt. L’impôt est assimilié à un vol
(comme chez les libértariens : Nozick) par l’impôt l’état enfreint l’idée de propriété privée.
La critique de la protection sociale remonte à la fin du XVIIème siècle, formulée par
Malthus. Il est l’auteur de « essai sur le principe de population ». Malthus est un économiste
classique pessimiste (et pasteur protestant). Ds cet essai, on trouve une attaque systématique
forte contre le système des poor laws. Ce système est un ensemble de loi sociale adoptée en
1598 et 1601 sous le règne d’Elisabeth 1 pr venir en aide aux pauvres. La philosophie de la
charité évolue, on passe du privé au public. Ce système elisabethéen ne fait que systématiser
ce type de loi, qu’on trouve un peu partout. (il y a trois sources du système de la protection
sociale.) Ces poor laws fonctionnent jusqu’en 1850. C’est Malthus qui réussit à venir à bout
des lois sur les pauvres. L’inspiration des lois sur les pauvres est chrétienne. Ces lois
enjoignaient aux communes de porter assistance aux pauvres, il fallait leur accorder le gite, le
couvert et le travail. Il fallait limiter la liberté de circulation des pauvres.
Malthus a deux critiques à leur égard.
1ère critique : en faisant travailler les pauvres ds les working houses contre le seul gîte
et le couvert s’est instauré une concurrence déloyale face aux capitalistes qui engagent leurs
capitaux personnels de manière risquée dans leur entreprise. Ça organise un dumping social,
qui fait pression à la baisse des salaires, ce qui conduit à l’appauvrissement des travailleurs
salariés libres.
2ème critique : ces pauvres se voient defacto reconnaître une sorte de droit : droit à
l’assistance, qui pr Malthus constitue une incitation à la paresse. Les pauvres font se
multiplier, constituer des familles et se reproduire. L’effet des lois sur les pauvres est dc
contraire à ce qu’on voulait faire au début : les pauvres font se multiplier.
Les lois créent les pauvres qu’elles assistent.
La protection sociale est accusée d’être à l’origine du paupérisme. C’est ce même
argument qu’on retrouve chez Tocqueville. (notamment ds ces deux mémoires sur le
paupérisme)
Cet argument, on le retrouve chez les ultralibéraux, qui reprochent aux lois de protection
sociale de créer des nouveaux pauvres victimes des trappes à chômage. Les dépenses
publiques ne cessent de croître, ainsi que le poids de l’état dc l’économie. Malthus et Ricardo
militeront pr l’abolition pure et simple des lois sur les pauvres, couronnés après leur mort, en
1834. (cf. Lecture de Polanyi : la grde transformation).
Cet argumentaire de crtiiques qui trouvent son origine au XIXème siècle varient peu : on
trouve tjrs l’idée de la promotion idéologique du marché sur l’état. L’état est défaillant ds les
tâches économiques, dc il doit être cantonné à ses tâches régaliennes minimales.
Pensée de Milton Friedman : « capitalisme et liberté ». C’est plus de l’idéologie que de
la science. Partout où cela lui semble possible, il faut refuser l’intervention de l’état et tjrs lui
préférer le marché, même qd on est en présence de monopole naturel. (il parle de monopole
technique). Il parle de soutien dogmatique au marché, qui est infaillible pr réguler l’éco. Son
libéralisme le conduit à des positions radicales. A propos de la pénurie de médecin, il attribue
la responsabilité de cette pénurie à l’état qui n’a pas su gérer et anticipé les flux de médecin
en raison de son comportement malthusien, pr sortir du pb, il propose de laisser un accès
totalement libre à la profession (comme le préconise le rapport Attali pr les coiffeurs et les
chauffeurs de taxi), « le remède est alrs ds l’exercice non qualifié de la médecine ». Le
marché éliminera les faux et les mauvais médecins et sélectionnera les vrais et les plus
efficaces. La réponse est postulée être optimale. Il critique les Services de l’éducation
nationale, car ils suivent la logique d’égalité, les familles les plus riches st victimes du
système, et l’état rabaisse le service d’éducation rendu. « dans la plupart des cas, les
gouvernants ont financé le service scolaire, en payant directement les coûts de gestion … ?? la
décision de… , pourtant les deux aspects du pb pourraient être dissociés : on pourrait parler
d’un standard d’éducation minimum…. »
La liberté pr un libéral est le premier des biens, elle n’a pas à être troqué contre de
l’égalité. Friedman propose d’étendre ce système de l’éducation à d’autres secteurs. La
solution de Friedman a été reprise par Hayek.
Pensée de Hayek : (il intéresse les philosophes car il a une pensée du droit).
Il y a aussi des intellectuels de gauche qui ont défendu l’idée de Friedman, Jacques Delors
par exemple. Ce système permet de distinguer prestation de service et financement.
L’établissement est libre de mettre en œuvre de manière autonome son projet pédagogique,
les familles peuvent faire leur choix à partir de ce projet. Ce système est également égalitaire,
car les familles qui désirent un service d’éducation au delà du service minimal y contribue par
leur propre moyen. « la gratuité favorise les plus aisés ». L’OCDE ds un rapport de 1994 a
défendu une telle organisation de l’éducation, qui donnerait satisfaction à la demande des
parents de choisir le mode d’éducation. Friedman a été conseiller éco de Pinochet. Le Chili a
tenté une expérience progressive de ce système. (idem pr le Danemark, la Suède et l’USA).
Modèle principal/agent = système mandat/mandataire = c une solution gestionnaire à la
fourniture d’un SP, ça repose sur la recherche des incitations les plus efficaces pr trouver la
solution la plus performante sur le plan de l’économie. L’économique n’est pas là pr faire les
choix, la science économique n’est pas là pr décider, elle est là pr présenter les options sur la
base d’un critère (optimalité ou efficience). Cette théorie a été abordé comme étant la plus
efficace ds la gestion d’un SP. L’école toulousaine, notamment Jean-Jacques Laffont et Jean
Tirole, le mandant ou le principal désigne celui qui définit l’émission (l’état ou le gvt), le
mandataire est celui qui exécute ces missions sous le contrôle de l’état. Il faut trouver le bon
système d’incitation pr que le mandataire reste aux plus proches des termes des missions
voulues par le mandant. Ce modèle appliquée à l’état produit des résultats dérangeants. L’état
est le mandant (principal), les entreprises publiques st les mandataires (agents). Mais pb, il y a
tjrs une mutliplicité des mandants. Une entreprises publique doit répondre à la demande des
usagers, du ministère des finances…Par exemple : un médecin répond à la DG de l’hopital et
aux patients. Ça pose un pb particulier et spécifique, qu’on rencontre pas ds la théorie
mandant/mandataire des marchés privés.
Laffont : les étapes vers un état moderne, une analyse économique, (2000) : il note (pg
118) que le système étatique et adm frçs repose sur une conception idéaliste du pvr politique
et de la vie démocratique sur un postulat de bienveillance des hommes politiques, de l’adm,
ce système se caractérise par l’absence d’incitation monétaire et de sanctions. Cela conduit a
un manque de performance de ce système surtout visible depuis qu’il est soumis aux
contraintes de la mondialisation et à la complexification des économies. Ça favorise une
augmentation des activités parallèles, des échanges de faveurs, voire tte sorte de forme plus
grave de corruption et de détournement des ressources de l’état. (cf pg 119 du rapport). Tt le
pb est de trouver le meilleur contrat pr l’ état. Deux pb se posent sur lesquelles l’école
toulousaine s’est illustrée : pb de l’asymétrie d’informations (le fait que le principal et l’agent
n’aient pas la même information). L’agent ayant souvent une meilleure connaissance des
coûts. Le mandataire peut avoir intérêt à ne pas dévoiler toutes ses informations. Il faut
trouver les meilleures incitations pr que le mandataire dévoile ses info. L’autre pb, c’est celui
connu sous le nom de la capture de l’autorité de tutelle par le monopole. Le mandataire peut
imposer sa volonté de tutelle aux mandants. Dans la ccl du rapport, Laffont plaide pr la fin
des fonctionnaires pr une réforme de l’état et des SP, à partir d’un nouveau système de
régulation, à partir de l’intérêt privé.
Pr conclure, personnellement, il se réfère à Malinvaud. (directeur de l’INSEE), qui a
adresée une réponse à Laffont. Il signale l’absence d’études économétriques sur les couts et
risques des réformes que Laffont propose (transférer du public au privé). Il y a ds cette
situation, le germe du risque que cet état d’ignorance serve à ne rien faire,…il craint que les
propositions de Laffont servent à justifier n’importe quoi. Malinvaud nous met en garde
contre cet esprit de système. (déjà dénoncé par Tocqueville). Il prone la prudence.
Pr terminer sur la logique gestionnaire et ces critiques :
3. Expériences néolibérales ds les SP et la PS
Expériences qui ont été engagées sous Thatcher. Dans les monopoles publiques de réseau
(rail et électricité). Dans le rail, la compagnie a été démantelé du service des voyageurs et
aussi séparé du Fret. On a divisé en trois. La matériel roulant a été isolé. Une centaine
d’entreprise ont succédé aux monopoles British Rail. Les compagnies qui gèrent les transports
ferrovières paient un droit pr entrer en gare, pr prendre les voix. On a divisé à l’extrême le
secteur ferrovière. Une vingtaine de sctés privées se partage le marché. Les effets de cette
transformation du réseau ferrovière est plutôt négatif : sous investissement en matériel, en
équipement, d’où le vieillisement des infrastructures et du matériel roulant. Il est admis une
baisse de la qualité dans le service rendu, les retards st devenus systématiques, les prix au km
se sont accrus. Le rail ne concurrence plus la route, ni l’aérien. L’état a au final injecté des
sous énormes pr que ça fonctionne. L’expérience de privatisation et de concurrence ds le
ferrovière n’a pas été concluante en GB.
Pour l’électricité, toute la filière était contrôlé. (production, transport, distribution).
Nationaliser en 1945, et privatiser en 1989. Les prix ont augmenté, le secteur est resté
réglementé notamment le gvt a continué d’intervenir pr éviter une trop grosse augmentation, il
ne fallait pas qu’il y ait une discrimination de la clientèle. La concurrence n’a pas prise dans
le secteur, les consommateurs n’ont pas le choix. Au cours des 5 dernières années, le prix de
l’électricité et du gaz ont augmenté de 50%, nombreux st aussi les consommateurs qui ont un
abonnement à paiement en avance de leur consommation.
En matière de Protection Sociale, on parlait de concurrence entre les caisses et les
assureurs (exemple, en Allemagne, les PB et la Suisse) ça peut porter sur l’assurance ellemême, càd que chacun s’assure sur un marché privé et paye des primes pr se couvrir sur le
risque maladie. (ex : en Argentine). Dans ce modèle, l’assuré choisit son niveau de couverture
dans le privé. Mais le marché n’a rien d’efficient. On peut aussi placer les assureurs entre le
privé et le public. L’assureur apparaît comme une sorte d’acheteur de soins pour le compte de
l’assuré. On parle d’entrepreneur de soins, càd que l’assureur organise un réseau avec
médecin, paramédicaux, pr prendre en charge les patients qui st abonnés chez lui et pr qui il
reçoit une rémunération forfaitaire du financeur public, la concurrence a lieu entre les caisses.
La concurrence se fait sur la gestion (cf aux PB). Il y a une collecte publique des cotisations.
Le système conserve un système d’équité, on en attend des gains de rationalité sur le frais de
gestion des soins. Il n’y a pas de substituabilité parfaite entre concurrence et régulation.
Le système de PS frçs fait face à des pb récurrents de financement, ms l’OMS ds son
rapport de 2001, a classé le système frçs (9,8% du PIB) au premier rang ds le monde pr la
qualité des soins, les USA au 37ème rang. Alrs que le système américain dépense plus en
pourcentage du PIB (13,7%). Les systèmes publics de PS ont des frais de fonctionnement plus
faible que la concurrence privée. La PS frçse a des coûts de fonctionnement de 5% par rapport
à ses dépenses de remboursement en gal. (sur 100euros de rembourser, 5euros pr la gestion),
alrs qu’aux USA : 15%. 19% au Chili, 20% au RU. Seulement, depuis 2001, on a vu en
France le niveau de couverture des soins baissés. On est tombé à 71%. Il y a de plus en plus
d’exclus, malgré une couverture maladie universelle.
III. Economie politique des SP et de la PS
Une économie politique des SP et de la PS doit dépasser l’approche NC et libéral.
L’approche NC ne voient que la réponse aux défaillances du marché. Il y a dc un primat du
marché, ds l’approche NC et ce n’est qu’à titre de béquille qu’on va chercher les SP et la PS.
C’est une approche par défaut. Or une approche politique, une approche élargie de
l’économie, doit faire apparaître leurs contributions essentielles à la dynamique même du
système économique, en raison de la globalisation en cours. Il existe des approches
hétérodoxes des SP et de la PS pr lesquelles asseoir une véritable éco pol internvetionniste
passe par l’organisation de SP et de la PS.
1. Les SP et la PS au delà des défaillances de marché
Présentation des courants hétérodoxes. Myrdal, Galbraith, Beveridge.
La philosophie sociale de la TG de Keynes (cf chap 24 et 12). Le régime capitaliste
fonctionne en sous emploi des capacités de production. Pb d’insuffisance de la demande
effective, pb du chômage involontaire. On pourrait dire que le chômage involontaire est une
défaillance du marché, ms c’est faux. Il prône l’euthanasie des rentiers. Il veut l’instauration
d’une épargne publique par l’état. Système de prélèvement et de taxe dvpée. Keynes propose
de ne pas changer de nbrx secteurs de la vie éco et une large socialisation de l’investissement
s’avèrera le seul moyen d’assurer le plein emploi. Il faut permettre à l’état de coopérer avec
l’initiative privée. Il faut créer un environnement favorable à l’investissement privé. Les
contrôles st trop nécessaires à assurer le plein emploi implique une large extension des fct°
tradi de l’état. Ds le chap 12 de la TG, l’état de la prévision à lg terme = socle des lectures
radicales de Keynes, on trouve la présence des SP. L’état a deux moyens : action sur le taux
d’intérêt (pol monétaire) et la possibilité qu’à l’état de gérer une épargne publique et
d’investir. Par son investissement public, confiance pr initiative privée. L’état poursuit des obj
d’intérêt général, sociaux, qui rentrent pas ds les objectifs des investisseurs privés. Keynes est
conscient des limites de la pol monétaire.
Beveridge : Comment cette thèse va devenir pratique ? Avec Beveridge avec 2 rapports, en
1942 (PS et Services Connexes) et en 1944 (plein emploi ds une scté libre). Les propos des
ses rapports : mise en place de PS pr assurer un minimum vital a ts les citoyens. Il propose pr
l’organiser une organisation des cotisations universelles garantissant à ts des droits sociaux
par prestations (retraite, chomage, santé, famille…). Beveridge défend l’idée que pr financer
une telle PS générale, le plein emploi est nécessaire. Il fait du plein emploi une condition. Il
voit ds le chômage de masse, une menace. Il définit le plein emploi comme l’obj primaire de
l’après guerre. C’est hyper important pr les idées de Keynes. Beveridge contribue aussi à
l’instauration du système public au RU, le gvt doit aussi accepter la responsabilité en matière
d’éducation, il prône la nationalisation des SP de réseau. Ces rapports constituent le socle de
la politique publique d’après guerre. La France en adopte les principes en 1944.
Myrdal (éco suédois) : Il n’est pas ds la lignée directe keynésienne. Il appartient à l’école
suédoise à la fin du XIXème siècle. Il dvpe le socle théorique de la social démocratie. (Social
Marktwirtschaft). Ses vues se prêtent à une convergence avec les idées keynésiennes. Il a
consacré un ouvrage à l’état providence, ds lequel, il analyse la montée de l’intervention
publique ds les marchés de l’après guerre. L’état n’est plus un simle arbitre, face à la
complexification des éonomies, l’état est devenu un coordinateur et il est supposé être
bienveillant (d’où terme de welfare), il agit pr le bienêtre de la population. Par ces actions,
l’état de bienêtre consolide l’initiative privée, notamment à travers la réforme du marché du
travail, ms aussi à travers les institutions de la régulation du marché du travail. L’état a pris en
charge la production de SP qui permet de soutenir la demande. Cet interventionnisme à haut
niveau est un consensus ds les pays scandinaves. Ça donne lieu à la flexsécurité : on met
l’action sur la sécurité du travailleur. Par là, l’état de bien être a trouvé une réponse efficace et
équitable au défi lancé par les évolutions contemporaines. Ce st les scandinaves qui expriment
les taux de satisfaction de leur vie les plus élevés. (selon une étude). Ce st les pays qui ont
l’espérance de vie en bonne santé la plus élevée. Ils ont les taux de qualification les plus
élevés. Côté pauvreté, les pays scandinaves ont le risque de pauvreté le plus faible d’Europe.
Ils ont un indice de dispersion (indice Gini), le plus faible, la plus équitable.
Galbraith : fulgarisateur des idées keynésiennes. Analysateur du capitalisme de l’après
guerre. Il a fait des analyses intéressantes sur les SP dans l’éco capitaliste d’après guerre.
Analyste de la techno-structure. Il a vu qu’après guerre, le mode de propriété des entreprises
capitalistes (l’actionnariat) était dissocié du mode de décision. Le pvr décisionnel a été pris
par une structure d’encadrement (techno-structure) où les ingénieurs, les experts en
management, les techniciens (ceux qui ont le monopole du savoir) ont pris le contrôle de
l’entreprise. (ils ne sont pas propriétaires). Cette technostructure fait des choix qui
survalorisent systématiquement la consommation privée, au détriment de la consommation
publique. A l’intérieur de la conso publique, il constate une survalorisation des dépenses
d’armement. Ce st des dépenses qui st censés avoir des retombées sur la consommation (cf
Internet à la base militaire) La direction des ministères de l’armement st constitutés par des
personnes qui st les mêmes que ceux à la tête d’une entreprise. Cette techno-structure a donné
lieu à une surévaluation du secteur automobile et Galbraith note le contraste entre le
suréquipement des ménages en automobile et les efforts consentis pour ce poste (budget
important pr l’auto) qui contraste avec la pauvreté des SP américains. Il y a aussi peu d’effort
budgétaire en matière éducation et santé. Son idée c’est que la croissance de la consommation
privée nécessite une croissance des dépenses publiques. Le dvpmt de la conso domestique
implique une gestion des déchets. Galbraith conteste l’opposition néoclassique entre la conso
privée et les choix publics. Le dvpmt de la conso privée implique le dvpmt de dépenses
publics afin de réguler les pbs associés à cette scté de conso (régulation du trafics, santé
public, déchets). Il dénonce aussi les méfaits de la publicité qui survalorise la conso privée ms
qui dévalorise la conso publique. Dans la lignée de Keynes, il considère nécessaire un service
public d’éducation et un SP de la recherche. Il considère, comme Mill, que l’investissement
public de recherche est plus stable qu’un investissement privé. Il s’intéresse aussi à la
question de l’environnement et de pollution. Il prône une révolution accrue de l’état, qui est
protecteur de l’intérêt général (l’état est bienveillant). En 1974, La science Economique et
l’intérêt gal (pg 335-336), dans cet ouvrage Galbraith avance ces idées. La propriété publique
est une nécessité, il y a un impératif socialiste à l’insuffisance de l’investissement privé dans
le domaine des transports, logement, santé, éducation, recherche par exemple. Selon lui, l’état
serait plus efficient que l’initiative privée. Il rejoint les propositions de Myrdal qui sont
favorables à une coopération entre le privé et le public.
On a un ensemble de théories assez cohérent pour fonder une économie mixte et résister à
une théorie du tout marché. Ça renvoie à un modèle proche du modèle scandinave. Les SP et
la PS ne se justifient plus simplement par les imperfections de marché, mais par une nécessité
plus présente. Les SP et la PS ont ue justification en eux-mêmes par la consolidation du
système éco moderne. Ils assurent une sorte d’étayage institutionnel de l’éco capitaliste. SP et
PS se justifient par leur contribution au BÊ de la population, qui est l’objectif final.
2. Les défis posés par la mondialisation (consolidation du rôle de l’état)
Examen : sujet transversal aux chapitres. Pas de consignes particulières, il faut que ça soit
une réponse argumentée, avec une prise de position personnelle.
La mondialisation est svt invoqué contre les SP et la PS, parce que la mondialisation met en
concurrence nos économies émergentes, concurrence notamment fiscale (du travail et du
capital). Le coût du travail est lesté par des contributions fiscales jugées excessives, qui
justifieraient les délocalisations. Il faudrait diminuer le poids de l’éco sur le travail pr éviter
les délocalisations. Les FMN consolident leur bilan dans les pyas où le taux marginal
d’imposition du capital est le plus faible. Nos sctés à état-providence st fragilisées par cette
concurrence fiscale qui conduit à une baisse des recettes, une augmentation des dépenses
(avec le chômage). Ce modèle serait insuffisamment compétitif.
Mais il n’y a pas qu’un seul type de modèle social. Il y en a 4 types :
- modèle libéral anglo-américain : (c’est en Europe : l’Angleterre et l’Irlande). L’état y
ait minimal, la place du marché dans l’assurance sociale est très étendu. Les dépenses
sociales garantissent juste des minimas sous condition de ressource, avec un contrôle
social très poussé.
- Modèle scandinave : l’intervention de l’état y ait le plus dvpé. Pol de redistribution
généreuse, taux de prélèvement très élevés.
- Modèle continental : système de redistribution assez généreux, système de PS de type
bismarckien (avec des cotisations sociales assises sur les salaires). Il peut être mixte
avec un type beveridgien.
- Modèle méditerranéen : la famille est encore l’institution privilégiée dans la solidarité
et l’état social y est encore sous-dvpé.
Il n’est pas possible de tomber sur une ccl que + l’état social est limité + l’économie est
compétitive. Le modèle anglo-américain n’est pas + compétitif que le modèle scandinave
par exemple. Le modèle scandinave est très compétitif par exemple. Le taux de chômage
est bon, importance de l’investissement en recherche et dvpmt. Il n’y a aucune corrélation
linéaire entre intervention de l’état et compétitivité.
L’intérêt général ne révèle pas de prétendue loi de l’économie. Justice sociale, équité,
intérêt général relèvent de préférence individuel et collectif. Ce sont des fondamentaux de
l’économie, càd que ce sont des variables exogènes à l’économie (explicatives des
trajectoires économiques.). Par ailleurs, le compromis entre efficience et justice sociale
n’est pas tranchée par la théorie, par la science économique. Il y a dc matière a des
arbitrages de nature politique. Le message honnete de la sc éco c’est de dire que les choix
ultimes sur ces thèmes là, ce st des choix pol et non pas des choix d’expertises. Exe
concernant la protection sociale : il ne faut pas se focaliser sur une théorie réductrice : la
PS ne fait pas qu’assurer les citoyens, ce n’est pas qu’une question de gestion de
couverture de risque (car ds ces cas là, la concurrence est plus facile). La PS est plus large.
Derrière les risques, il y a aussi des droits : un droit à l’emploi, un droit à la santé, un droit
à la retraite. La conception réductrice à la santé ne retient que la notion de risque, et omet
le côté des droits. Il s’agit dc d’une question politique par excellence, qui renvoie au
fondement de notre vivre ensemble. Si on a cette vue élargie des SP et de la PS, cela
dessine les traits du bien commun.
La protection sociale (cf Amartyr Sen et le functionnings) et les SP permettent de rendre
concret l’exercice d’un ensemble de droit qui sont jugés (on est dans l’ordre des valeurs)
essentiels à l’accomplissement humain. La pensée de Sen est très éclairante sur
l’importance de la signification des SP et de la PS dans une éco contemporaine.
Les droits humains sont ceux que John Rawls appellent des biens premiers. Ils dressent
une liste de ces biens premiers (les biens que tt être rationnel souhaite avoir ds n’importe
quel contexte social et institutionnel) ds trois catégories.
Il parle des biens premiers naturels : santé (terrain génétique) et les talents
indépendants des institutions.
Les biens premiers sociaux : respect de soi, position sociale.
Les biens premiers des avantages sociaux éco qui st associés à leurs positions sociales
qui aident les individus à conduire les projets qu’ils ont formulés pr leur accomplissement.
Sen se montre attentif à la capacité (capability) de l’individu de transformer ces biens
premiers en fonctionnement de ces biens. Sen : beings and doings. Ce que l’individu est
parvenu à faire avec les biens premiers et les caractéristiques st ils disposent. Ce st les
individus qui choisissent ce qu’ils veulent faire. Sen se rattache ici à la tradition
aristotélicienne de l’eudémonisme. Tt le pb pr un individu selon Sen, c’est de pvr
convertir ces capacités de biens premiers en réel fonctionnement. Il distingue l’accès à des
ressources et des potentialités individuelles. Les capabilités permettent aux individus de se
réaliser avec les choix de vie qu’ils ont fait.
Les SP et la PS portant sur la capacité à transformer des potentialités en
fonctionnement. C’est plus complexe encore que d’améliorer des marchés. Ressource
nécessaire à la transformation de potentialités en fonctionnements. Les SP et la PS
permettent d’élargir les possibilités de l’être.
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