Chimie et Matériaux Inorganiques Catalyseur de Sir G. Wilkinson, prix Nobel de Chimie 1973 9 – Chimie Organométallique 9 - Chimie Organométallique I. Chimie Organométallique 1. 2. 3. 4. Une brève histoire de la chimie organométallique Etudier la chimie organométallique Règle des 18 électrons Nature de la liaison M-C II. Etapes élémentaires du cycle catalytique 1. 2. 3. 4. 5. Addition oxydante Elimination réductrice Insertion-Migration Eliminations Un peu d’exercice… III. Les principaux types de complexes organométalliques 1. Propriétés périodiques 2. Classement selon les ligands a. Carbonyles b. Alcènes c. Cyclopentadiènes d. Phosphines e. Hydrures I – Chimie organométallique Chimie organométallique = compréhension de la catalyse au niveau moléculaire Composés organométalliques = contiennent au moins une liaison M-C R H Rh CO R PPh3 PPh3 PMe3 Pt R PMe3 I.1. – Brève histoire de la chimie organométallique 1840 : Bunsen découvre et goûte les « alkarsines » 1852 : Frankland découvre les composés zinciques et mercuriques 1901 : Grignard découvre les composés magnésiens. Nobel de Chimie 1912 1930 : Gilman découvre les composés cuprolithiens 1943 : Rochow découvre une synthèse des chlorosilanes et permet la production industrielle des silicones Brève histoire de la chimie organométallique des métaux de transition 1827 : Sel de Zeise, Na[PtCl3C2H4)] 1er composé organométallique synthétisé permet de mettre en évidence les notions de mécanisme « push-pull » et d’hapticité (nombre d’atomes du ligand coordinés) 1938 : Roelen met au point la réaction d’hydroformylation R cat CO, H2 H O R R H linéaire OC O branché 1951 : Paulson et Kealy découvre le ferrocène Sa structure « sandwich » est établie par Woodward et Wilkinson en 1952 1955 : Ziegler et Natta découvre une famille de catalyseurs qui permettent la polymérisation de l’éthylène et du propylène. OC CO Co OC H I.2. – Etudier la chimie organométallique Cycle catalytique: hydrosilylation Pt + 3 ligands 0 Pt HSiMe3 + II 0 Pt Pt 2 ligands SiMe3 SiMe3 Pt SiMe3 SiMe3 ¾ liaison multiple M-C ¾ DO multiples des métaux ¾ applications en chimie organique, catalyse, matériaux ¾ nombre de ligands ? ¾ chimie très extensible… H 4 ligands II HSiMe3 + 1. Insertion migratoire 2. Addition du ligand Comment s’en sortir ? ¾ règle des 18 électrons ¾ compréhension de la liaison M-L ¾ étapes réactionnelles élémentaires I.3. – Règle des 18 électrons 8 e- sur la couche de valence (ns 2np 6) = gaz rare Chimie organique : règle de l’octet SnBr4 Br Sn : 3s 23p 2 = 4 OAH sp3 Br : 4s 23p 5 Br Sn Br Br Chimie organométallique : règle des 18 e18 e- sur la couche de valence ((n-1)d Électrons qui comptent : 10 ns 2 np 6) = gaz rare électrons (n-1)d xns y du métal de transition électrons des ligands charge totale du complexe Complexes 18 e- : saturés, pas d’OM (du métal) vide et accessible pour L sup Ph3P Ph3P H Rh S H Cl R Ph3P Ph3P -S H H Rh Cl réaction de substitution R Complexes < 18 e- (en général 16 e-) : insaturés, OM accessibles pour L sup. H OC Rh PPh3 CO R R H Rh CO PPh3 PPh3 réaction de coordination Compter les électrons du métal de transition (n-1)d x ns y= Compter les électrons des ligands ligands de type X- ligands de type L chargés - neutres, paire libre Halogénures, CH3-, H-, RO-, RS-, R2N-, R2P-… CO, PR3, NR3, ROR, RSR, oléfines… η4 η3 η5 Me Me Me Me Me η6 Me η6 η8 Ru Me Me Me Me Me η 4 ηx : hapticité : décrit le mode de liaison du ligand x = nombre d’atomes impliqués dans la liaison organométallique Compter les électrons des ligands ligands de type X ligands de type L chargés - neutres, paire libre Halogénures, CH3-, H-, RO-, RS-, R2N-, R2P-… CO, PR3, NR3, ROR, RSR, oléfines… ligand pontant (au moins deux paires libres !) µx : indique un ligand pontant entre x métaux (si x=2, noté µ) µ2 µ3 O2- : pontant tet : chélate (tétradentate) Fe2(µ-O)(tet)2Cl2 dimère (ou binucléaire) ! Un peu d’exercice… 1. Trouver le degré d’oxydation du métal 2. Vérifier la règle des 18 électrons CH3 PR3 Re CO CO PR3 Exceptions à la règle ¾ complexes plan carré à 16 emétaux d 8 (IrI, PtII, etc…) catalyse homogène dx2-y2 très antiliante (pointe sur les 4 ligands) OC Ir Ph3P PPh3 Ph3P Cl Ph3P IrI, complexe de Vaska Rh PPh3 Cl RhI, complexe de Wilkinson ¾ complexes à moins de 18 efréquent pour les 1ers métaux d 3 à d 6 dûs à des facteurs stériques et électroniques en compétition H3C O O Cr W6+ d 0 12 e- V0 d 5 17 e- Cr+ d 5 17 e- Cr CH3 4 Cr2+ d 4 16 e- avec une liaison M-M quadruple ! I. 4 – Nature de la liaison M-C Composés organométalliques = contiennent au moins une liaison M-C ENC = 2.55 Sc EN (Pauling) : 1.20 1.32 %ionique = 1 − e ( ENA − ENB ) 2 4 Ti V Cr 1.45 1.56 Mn Fe 1.60 1.64 Zn Co Ni Cu 1.70 1.75 1.75 1.66 polarisée : M+δ - C−δ Pauling liaison très covalente ! Types de liaison M-C Composés déficients en électrons [MeLi]4 Composés ioniques Ph3C-Na+ liaison M-C type σ et π [(C5H5)2Fe] liaison M-C covalente σ Me4Si Types de liaison M-C : influence du métal sur le groupe organique Composés déficients en électrons Composés ioniques liaison M-C type σ et π liaison M-C covalente σ Nouvelle façon de compter les 18 électrons ! Liaison covalente CH3 PR3 Re CO CO PR3 ⇒ métal au degré 0 : compter tous les EV ⇒ ligands X = neutres : Cl, CH3, H, RO, RS, R2N, R2P … (il reste de e- non appariés pour la liaison covalente avec le métal CH3 = CH3●) ⇒ ligands L = paire libre : CO, PR3, NR3, ROR, RSR, oléfines… Re, d 7 (6s 25d 5) : CH3 : 2 PR3 : 2 CO : C=C : charge totale : Mo, d 6 (5s 24d 4) : CO : C3H5 : C5H5 : NO : charge totale + : I. 5 – Etapes élémentaires Pt - Pt SiMe3 désorption du produit silylé adsorption du silane HSiMe3 régénération du catalyseur + Pt Pt SiMe3 hydrosilylation + SiMe3 H adsorption de l’alcène II – Cycles catalytiques Pt Addition oxydante : élimination réductrice insertion migration HSiMe3 + - Pt SiMe3 Pt Pt SiMe3 + SiMe3 H II. 1 – Addition oxydante Pt addition d’un ligand neutre sur un centre métallique HSiMe3 - Pt SiMe3 H 1. oxydation du métal (général 2e-) Pt2++ 2e2. transfert 2e- M → L Me3SiH →H+ + Me3Si+ 2e- → H- + Me3Si- Pas d’addition oxydante avec des métaux d 0 !!! + métal est riche en e+ ligands donneurs + addition est facile 3 types de ligands : non-électrophiles, électrophiles, « intacts » Ligands non électrophiles (classe A) Ligands : H2, liaisons C-H, Si-H, S-H, N-H, S-S, C-C, etc… pas d’atome électronégatif dans le ligand (liaisons pas ou peu polarisées) complexe et ligand non réactifs entre eux nécessitent une OA vide du métal pour se lier avant d’être activé pour l’addition oxydante ⇒ complexe à < 18 e- OC Ph3P Ir IrI 16 e- PPh3 Cl H2 OC Ph3P H H Ir IrI 18 e- PPh3 OC Cl Ph3P H Ir Cl PPh3 H IrIII 18 eH2 → 2H• + 2e- → 2H- 2 nouveaux ligands hydrures H - Ligands électrophiles (classe B) Ligands : X2, liaisons R-X, Ar-X, H-X, O2, etc… contiennent des atomes électronégatifs complexe et ligand réactifs entre eux ne nécessitent pas une OA vide du métal pour se lier avant d’être activé pour l’addition oxydante ⇒ complexe 18e- OK type SN2 OC Ph3P PPh3 Ir Cl IrI réactivité classique : 1° > 2° > 3° R-OTs > RI > RBr> RCl > RF OC IrIII 18 e- Ph3P δ+ δH3C Br CH3 Ir PPh3 Cl Br complexe trans H H Ir Cl 16 e- OC Ph3P Br H PPh3 2 nouveaux ligands anioniques + Br OC IrIII 16 e- Ph3P CH3 Ir PPh3 Cl + + Br Ligands intacts (classe C) Ligands : alcènes, alcynes et O2 peuvent contenir des atomes électronégatifs doivent avoir une liaison multiple une seule liaison π impliquée dans l’addition (σ intacte) nécessitent une OA vide du métal (complexe à <=16e-) Me3P Pt PMe3 PMe3 R R - PMe3 R PMe3 Pt R PMe3 II. 2 – Elimination réductrice Réaction inverse de l’addition oxydante 2 ligands anioniques cis se couplent Pt chaque L pousse 1 e- vers M (réduction, 2e- en général) SiMe3 OC Ph3P H Ir Cl IrIII 18 e- PPh3 H Pt 2H - → 2H• + 2e- → H2 SiMe3 OC Ph3P départ d’une molécule neutre H H Ir IrI 18 e- PPh3 Cl intermédiaire rarement observé + métal déficient en e+ ligands électro-attracteurs (CO) OC Ph3P Ir PPh3 Cl IrI 16 e- + élimination est facile + H2 Couplage oxydant – découplage réducteur réactions apparentées à l’addition oxydante et l’élimination réductrice couplage oxydant M découplage réducteur Mn M M n+2 couplage favorisé en milieu basique nécessite des sites vacants ⇒ complexes à 14 e- OK ! Zr2+ d 2 14 e- Zr4+ d 0 16 e- II. 3 – Insertion-migration Pt Pt SiMe3 SiMe3 H réaction entre un ligand neutre et un ligand anionique dans la sphère de coordination • pas de changement DO formel du M • les 2 L réactifs doivent être en cis + • un site vacant est généré par l’insertion migration : un L doit se coordiner à ce site pour éviter la réaction de (rétro-)élimination insertion migration OC OC CO Mn CO MnI 18 e- CH3 O CO CH3 élimination OC OC CO Mn CO MnI 16 e- CH3 O L OC OC CO Mn CO MnI 18 e- L II. 4 – (rétro-)élimination pas de changement DO formel du M élimination H H M+ δ+ H H H H H M H δ− H M H H H H M H H M+ insertion migration addition oxydante intramoléculaire du métal dans une liaison C-H nécessité d’un site vacant cis ⇒ pas d’élimination avec les complexes à 18 eα-élimination R H R H M M H β-élimination H H H H M H H H H H H M alkylidène H M en d 0 et d 1 : pas d’addition oxydante possible ⇒ transfert à un ligand adjacent II. 5 – Un peu d’exercice… 1. 2. 3. DO du Pd nbre EV type réaction BrH Br Pd PPh Ph3P PPh3 3 Ph3P Ph3P Pd + PPh3 + Br + PPh3 (- PPh3) Br Ph3P Br Ph3P Pd PPh3 Br H Pd PPh3 H + Br Ph3P Br Ph3P Pd PPh3 Br Ph3P Pd PPh3 Pd PPh3 III – Complexes organométalliques Propriétés périodiques Classement selon les ligands OC OC CO Ph3P Co Ph3P H OC carbonyles phosphines H Rh S hydrures Pt alcènes cyclopentadiènes (métallocènes) carbènes H Cl III.1. – Propriétés périodiques d3àd4 géométrie : il faut 12 à 13 électrons ⇒ Td, pentavalent avec des L de + de 2 een général complexes à moins de 18 eréactivité : très électrophiles et oxophiles, pas de propriétés réductrices liaisons M-C très polaires et très réactives peu d’électrons d, rayon et électronégativité faibles : acides de Lewis durs ⇒ préférence pour les σ-donneurs durs, ⇒ faible coordination avec les π-accepteurs (pas ou peu de rétrodonation) Catalyse typique : polymérization (Ziegler-Natta) époxydation (Sharpless) III.1. – Propriétés périodiques d5àd7 géométrie : il faut 9 à 11 électrons ⇒ pentavalent, octaédrique complexes à 18 eréactivité : beaucoup de DO accessibles ligands fortement liés liaisons M-C fortes et peu réactives rayon et électronégativité faibles : acides de Lewis durs ⇒ préférence pour les combinaisons σ-donneurs durs/π-accepteurs (bonne rétrodonation) Catalyse typique : métathèse des alcènes et alcynes III.1. – Propriétés périodiques d 8 à d 11 géométrie : il faut 5 à 8 électrons ⇒ bivalent, tétraédrique, plan carré complexes typiques à 16 eréactivité : beaucoup de DO accessibles association/dissociation aisées des ligands liaisons M-C faibles mais pas trop réactives Liaisons M-O/M-N très faibles et très réactives rayon et électronégativité élevés : acides de Lewis mous ⇒ préférence pour les combinaisons σ-donneurs/faibles π-accepteurs (phosphines) Catalyse typique : hydroformylation, hydrogénation, hydrosilylation, etc… III.1. – Propriétés périodiques 1ère série : plusieurs états de spins possibles (HS/BS) souvent paramagnétiques (e- non appariés) DO le plus élevé le moins stable recherche/développement : difficile, pas de RMN 2ème/3ème séries : état de spin BS 2ème série souvent + réactive que 3ème DO le plus élevé assez stable recherche/développement : 2ème série : catalyseurs existants souvent trop réactifs pour être étudiés 3ème série : catalyseurs existants faciles à étudier, moins intéressants pour l’industrie III.2. – Classement selon les ligands OC OC CO Ph3P Co Ph3P H OC carbonyles phosphines H Rh S hydrures Pt alcènes cyclopentadiènes (métallocènes) carbènes H Cl III.2.1. – Complexes carbonyles OM σ pleine d’e- : interaction déstabilisante avec OA d axiales (σ) donation OM π vide d’e- : interaction stabilisante avec OA d diagonales (π) rétrodonation fort ligand π-accepteur stabilise M riches en e- et de valence faible Nature de la liaison M-CO IR : position des bandes dépend du mode de liaison nombre et intensité des bandes = f(mode de liaison, symétrie du complexe) libre terminal donneur 2 e- pont donneur 2 e- pont triple donneur 3 e- Evaluer la force de la liaison M-CO Densité de charge du métal + forte - forte νMC νCO charge - rétrodonation νCO Nature du ligand en trans L trans σ-donneur densité éique rétrodonation ’’O=C=M’’ νMC νCO Complex ν CO cm−1 Mo(CO)3(PF3)3 2090, 2055 Mo(CO)3(PCl3)3 2040, 1991 Mo(CO)3[P(OMe)3]3 1977, 1888 Mo(CO)3(PPh3)3 1934, 1835 Mo(CO)3(NCCH3)3 1915, 1783 Mo(CO)3(triamine)3 1898, 1758 Mo(CO)3(pyridine)3 1888, 1746 νMC νCO L trans π-accepteur densité éique M rétrodonation O≡C→M Evaluer la structure du complexe IR : position des bandes dépend du mode de liaison nombre et intensité des bandes = f(mode de liaison, symétrie du complexe) Autant de νCO que de CO si molécule non centrosymétrique Les CO sur un même métal sont couplés ! ⇒ νsym(OCMCO) et νsym(OCMCO) νCO symétrique ! observée si complexe non centro-symétrique (loi d’exclusion mutuelle) νCO anti-symétrique Un peu d’exercice… Discuter de la valeur des fréquences IR dans les complexes suivants : Comment les spectres IR permettent-ils de distinguer ces deux structures ? III.2.2. – Complexes phosphines bon σ donneur OM d vides sur P pouvant agir comme OM π-acceptrices Ajustement du caractère des phosphines ¾ facteur électronique ajustable selon R ⇒ rétrodonation possible CO R électro-donneurs PR3 meilleur σ-donneur νCO Mo(CO)3(pyridine) 3 R3P Ni CO CO R électro-attracteurs PR3 pauvre σ-donneur (meilleur π accepteur) νCO Mo(CO)3(PF3) 3 1888, 1746 2090, 2055 ¾ facteur stérique ajustable selon R : angle de Tolman les groupes PR3 ont tendance à se positionner en trans RMN 31P orientation des OM σ et π* ./. M CO OC OC M CO P P W(CO)4(η2-dppm) Mo(CO)4(η2-dppm) Cr(CO)4(η2-dppm) -23.7 ppm 0 ppm 23.5 ppm Un peu d’exercice… Lorsque l’on chauffe Mo(CO)6 en présence d’un large excès de PMe3, la réaction se poursuit jusqu’à ce que trois ligands carbonyles aient été substitués. Cette substitution est progressive et se fait plus difficile à chaque substitution de CO. a- Expliquer cette réactivité partielle et la stéréochimie unique du produit obtenu. b- Indiquer comment cette réaction évoluera si on remplace PMe3 par PF3 ou PPh3. III.2.3. – Complexes alcènes Modèle Dewar-Chatt-Duncanson donneur σ via son système π (complet) possible accepteur π via son système π∗ (vide) (rétrodonation) Modes de liaisons (n) complexe d’alcène le plus fréquent (n+2) métallacycle • métal riche en e• substituants R très –I rétrodonation Rétrodonation dépend : 9 du métal ¾ Energie de promotion : EP ↘ : métal donne facilement des e- : rétrodonation ↗ ¾ Affinité électronique : AE ↗ : métal avide d’e- : σ-donation ↗ Complexe d’éthylene Ethylene libre [AgI(H2C=CH2)2]+ [CpRhI(CO)2(H2C=CH2)] 9des ligands [AgI(H2C=CH2)2]+ [PtII2Cl4(H2C=CH2)2] Pt0 : d 10 C=C : 1.43Å PtII : d 8 C--C : 1.49Å νC=C (cm-1) 1623 d10 d8 1584 1493 d10 d8 1584 1506 Stabilité thermodynamique des complexes ¾ alcènes cis + stables que trans ¾ conformation M-alcène σ∗ π∗ ¾ diènes stabilisants M M ¾ alcènes cycliques + stables stabilisation : combinaison des 4 e- π de cBut avec 2 e- du métal de même symétrie π σ III.2.4. – Métallocènes : complexes de cyclopentadiène ¾ complexes les plus répandus : en 1990, 80% des complexes contiennent un Cp ¾ nombreuses applications en χ organique et catalyse (Ziegler-Natta, métallocènes) fort donneur 6 e- Liaison M-Cp Cp : champ de ligands aussi fort que CN- Propriétés des métallocènes Complexe EV Propriétés chimiques V(C5H5)2 15 très sensible à l’air, paramagnétique Cr(C5H5)2 16 très sensible à l’air et à l’humidité Mn(C5H5)2 17 sensible à l’air et facilement hydrolysé, interconversion HS/BS Fe(C5H5)2 18 stable à l’air, peut s’oxyder en [Fe(C5H5)2]+, agent oxydant “inerte” Co(C5H5)2 19 sensible à l’air, paramagnétique complexe à 19e-, peut être oxydé en complexe stable à 18 e[Co(C5H5)2]+. Cobaltocène est aussi réducteur que Zn. Ni(C5H5)2 20 complexe à 20e-, lente oxydation à l’air en cation labile [Co(C5H5)2]+ III.2.5. – Complexes hydrures terminal νM-H (cm-1) (f ou abs) donneur 2 e2200-1600 pont 1 e- / M 1600-800 (large) RMN 1H : -5 à -25 ppm selon le métal (d 1 vers d 9) H- : forte densité électronique δ négatifs (champs forts) M pauvre en e- attire les e- de H densité électronique diminue sur H champs faibles (ppm croissants, déblindage) OC OC CO Co OC H 1ers MdT (d 1..d 5) derniers MdT (d 6..d 9) -10.7 ppm densité forte sur H MAIS dans l’eau aussi acide que HCl…. caractère hydrure caractère protique HMn(CO)5 H2Fe(CO)4 HCo(CO)4 pKa (acétonitrile) 15.1 11.4 8.4