la thèse - Eurydice

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LE SPINE−TONIC
Docteur Xavier BARROIS
Mémoire : contribution à la genèse des pathologies rachidiennes, à leur
prévention et à leur traitement.
(Avec le concours du Docteur Jean−Louis Gary – Médecin des Armées)
Un appareil simple pour une nouvelle approche de la prévention et du traitement des
lésions de la colonne vertébrale (cyphoses, scolioses, discopathies, pathologies
articulaires postérieures, décalcification…). L’ostéoporose avec le vieillissement de la
population devient un enjeu majeur des sociétés modernes. Or, il y a une solution.
Deux éléments importants concourent à générer ces problèmes :
- La pesanteur : la fameuse pomme de Newton ne tombe pas de l’arbre mais est,
en fait, attirée par la terre. La pesanteur, l’attraction terrestre est à la fois un bien
parce qu’elle participe aux conditions de la vie sur terre et en même temps un mal
inévitable parce qu’elle nous attire irrémédiablement vers la terre et nous tasse (cf.
Annexe 1).
En position assise, nos disques sont progressivement vidés de l’eau que les
protéoglycanes (cf. Annexe 2 ) ont retenu, à la manière d’éponges que l’on presse
lentement. Au fil des années, la perte d’eau les rend cassants et petit à petit les
brèches apparaissent en particulier dans les fibres postérieures de l’anulus, d’où les
lésions discales que l’on connaît : protrusions, hernies discales.
- la sédentarité : notre mode de vie moderne nous amène à passer plus de vingt
heures par jour assis et couché.
La nature ne nous a pas programmés en l’état pour une inertie aussi importante. Il
en découle un problème majeur : la disparition progressive de la musculature
profonde de la colonne vertébrale, celle qui est située au contact des faces latérales
des apophyses épineuses et à la face postérieure des lames. Les muscles
concernés sont les fameux transversaires épineux composés des multifides des
courts et longs rotateurs.
Musculature para vertébrale
profonde
Musculature para vertébrale superficielle
D’après G. Siffredi
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Or, ces muscles profonds de petite longueur, par opposition aux muscles
superficiels très longs, relient les vertèbres entre elles (3 ou 4 au maximum) et
permettent l’ajustement fin de la mobilité réciproque des vertèbres. Ces muscles
permettent la mobilisation parfaite d’une vertèbre avec sa précédente ou sa
suivante.
Disposition des érecteurs
superficiels et profonds
en coupe transversale et en
vue frontale.
1. rotateurs
2. multifides
3. élévateurs des côtes
4. longissimus
5. ilio-costal
6. épineux
7. trapèze
8. rhomboïde
9. DPS
Vue transversale
Vue frontale
L’autre mécanisme de la sédentarité est par une position assise longtemps
maintenue, une surpression permanente non seulement sur les disques
intervertébraux mais aussi sur le corps des vertèbres.
On peut assimiler la colonne vertébrale à une chaîne de vélo avec ses maillons. Si
certains maillons sont mal fixés par rapport à ceux qui suivent ou précèdent lorsque
l’on pédale fortement, il y a un risque de déraillement de la chaîne.
Or, il se passe probablement le même processus au
niveau de la colonne vertébrale lorsque l’on fait un
mouvement même parfois bénin mal guidé au niveau
de deux vertèbres, mal tenues par cette musculature
profonde qui dégénère lentement avec notre mode de
vie sédentaire, il ya "déraillement" de la vertèbre avec
apparition d’un blocage, d’une mal position ou pire
d’une lésion discale.
Quand il n’y a pas de blocage aigu type lumbago par
exemple, il y a alors des douleurs chroniques par
surmenage ou instabilité des vertèbres mal tenues.
La disparition progressive de la musculature profonde
du rachis entraîne l’instabilité réciproque des
vertèbres, qui est un élément fondamental de la
pathologie vertébrale (élément bien mis en évidence
par le professeur O. TROISIER).
IRM (dessiccation des disques inter vertébraux avec répercussion sur les corps des vertèbres)
La position assise, affaissé sur soi, devient la position prépondérante de notre
mode de vie. Dans ces conditions, le bassin est en rétroversion, la colonne
lombaire et la colonne dorsale sont en cyphose globale avec une forte tension aux
lombaires du fait de la rétroversion du bassin. Le rachis cervical est en hyper
lordose pour compenser le grand arc cyphotique en dessous. La pesanteur vient
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écraser l’ensemble.
Dans cette situation, les disques perdent de leur eau,
s’ouvrent vers l’arrière particulièrement au niveau lombaire. Au fil des années, la
dessiccation du disque rend ses fibres annulaires cassantes. Elles cassent les unes
après les autres, sous les coups de boutoir du nucléus à la façon de vieilles cordes
de guitare. On voit se profiler les futurs drames du disque : protrusions simples puis
hernies discales lorsque la brèche dans le disque est majeur. Le Dr LAVIGNOLLE
du C.H.U. de Bordeaux a bien démontré la dégénérescence discale par
discographie et prise des pressions intra discales.
Or, cette position de cyphose, on peut l’extrapoler en position debout lorsque le
sujet se penche en avant pour ramasser un objet même de faible poids.
Il est cyphosé, ses disques sont vidés en partie de leur eau, les fibres postérieures
sont devenues cassantes et il n’y a pratiquement pas de muscles para vertébraux
profonds pour compenser et guider ce mouvement de flexion du tronc qui implique
des contraintes majeures au disque. C’est la rupture ou le blocage.
Dans l’échelle du temps, il y a plus grave encore. Avec le vieillissement de la
population, on constate que le mal du 20e siècle était la lombalgie. Et maintenant au
21e siècle, la lombalgie est dépassée. Du fait du vieillissement de la population, on
parle de décalcification, d’ostéoporose avec son cortège de complications (fracture
de vertèbre, fracture du poignet, fracture du col du fémur, perte de taille...).
En fait, ce n’est que la poursuite du même phénomène que précédemment. On en
revient au problème de la musculature profonde du rachis. Cette musculature qui
s’insère à même les vertèbres, qui est directement au contact d’elles, est la seule
réellement capable de faire fabriquer à l’organisme de l’os puisqu’elle tracte par ses
insertions directement sur les structures vertébrales.
A l’inverse, la musculature superficielle servant surtout au relationnel, à l’harmonie
dans le mouvement global de différentes régions du rachis, n’a que peu d’attaches
directes sur les vertèbres et ne peut donc solliciter la fabrication de l’os lui-même.
Mais on vient de voir que la sédentarité, la vie essentiellement assise détruit
progressivement la musculature profonde du rachis, d’où la non sollicitation de l’os
et sa décalcification progressive.
Les traitements anti ostéoporotiques ne peuvent être qu’imparfaitement efficaces
puisqu’il n’y a plus de musculature pour solliciter l’os. (il n’y a qu’a regarder les
muscles profonds au niveau des coupes horizontales des vertèbres lombaires au
scanner et à l’I.R.M.).
En réalité, il faut travailler cette musculature profonde pour enrayer tout cet
enchainement fatal. Or, il n’y a rien à l’heure actuelle pour enrayer cette
dégénérescence induite par la vie moderne.
Autre élément fondamental, la position assise cyphosée devenant prépondérante
dans notre mode de vie, les disques perdent de leur charge aqueuse, les corps
vertébraux écrasés en permanence voient leur pression interne être excessive
de façon prolongée et empêcher le flux artériel de pénétrer de façon satisfaisante
dans le corps vertébral (cf. Annexe 3). Il s’ensuit probablement un déficit d’apport
d’éléments nutritifs du disque favorisant davantage le travail de destruction osseux
que celui de construction. L’activité des ostéoclastes étant supérieure à celle des
ostéoblastes, il y a alors décalcification progressive.
L’observation des femmes d’Afrique et en Europe celle du nord du Portugal, nous
donne un élément de réponse quant aux possibilités de neutraliser cette
physiopathologie. Elles portent sur leur tête des charges en moyenne de 50 à 60 kg
(parfois jusqu’à 80 kg) sur de très longues distances, n’ont pas mal au dos et ont
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une belle silhouette. Quand on porte une charge sur la tête, on est obligé de se
tenir redressé pour que la charge soit plus facile à porter et bien équilibrée. Cette
charge doit être portée selon la ligne de gravité afin que la poussée de la colonne
vertébrale vers le haut par l’intermédiaire de la musculature profonde du rachis,
s’applique au bon endroit permettant le port aisé de la charge.
Exemples de port de charges
Comme il n’est pas question de faire porter dans nos pays des charges importantes
sur la tête, il a été mis au point un système simple équivalent en sachant que la
musculature de l’auto agrandissement
de la colonne vertébrale est une
musculature puissante.
En effet, partons de la position assise, la plus avachie possible, dans un canapé,
par exemple. Redressons-nous jusqu’à la position assise au "garde-à-vous", c’està-dire bien redressé. Le mouvement ne présente pas beaucoup de difficultés, il est
même facile, on ne fait pas un effort important pour se redresser. Or on vient de se
redresser, donc de soulever le tronc, la tête, les deux membres supérieurs, ce qui
représente en moyenne 50 kg ! Cela signifie que cette musculature profonde du
tronc (les transversaires épineux) soulève aisément des charges lourdes et qu’elle
a besoin pour se développer correctement, d’être soumise à des charges
conséquentes.
Un test simple : le test de BARROIS permet de mettre en évidence les personnes
qui ont encore davantage besoin que d’autres de travailler en auto agrandissement
pour lutter contre cyphoses, scolioses et l’ostéoporose.
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Le Test du docteur Barrois :
ASSIS
GENOUX
FLECHIS
Attitude asthénique
Attitude sthénique
MESURE DU DIFFERENTIEL DE HAUTEUR A LA TOISE.
Plus la différence est grande et plus le patient doit pratiquer l’auto agrandissement
contre résistance.
ASSIS
GENOUX
EN
EXTENSION
Attitude asthénique
Attitude sthénique
PARTICIPATION DES ISCHIO JAMBIERS.
Participation des ischio-jambiers qui accentuent la rétroversion du bassin et
capacité de la musculature profonde du rachis a ériger la colonne vertébrale.
On comprend mieux alors l’aisance des femmes africaines et des portugaises.
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Ces observations ont permis de réaliser un appareil simple avec :
Un casque avec un tour de tête, une sangle
horizontale au sommet du crâne qui sert d’appui lors de la poussée
d’auto allongement et deux bandes latérales à hauteur des oreilles,
munies d’anneaux métalliques.
Deux câbles élastiques, un de chaque côté. Il
existe des câbles élastiques de tension différente matérialisée par
des couleurs différentes avec des tensions de 3, 5, 10, 15, 20 kg
etc. qui permettent un travail en douceur et progressif de la
musculature profonde (d’auto agrandissement contre résistance
élastique).
-
Deux poignées
Cet ensemble permet de réaliser dans deux positions (assise et debout) un travail
d’auto allongement du rachis contre résistance élastique progressive (on
commence par utiliser les câbles élastiques de faible tension à 3 et 5 kg).
Aussi bien en position assise que debout, on provoque par tension sur les câbles
élastiques et auto allongement du tronc un travail important de la musculature
profonde de la colonne vertébrale.
"Grâce au SPINE-TONIC vous redressez votre dos, vous diminuez vos douleurs ,
vous luttez contre la décalcification en sollicitant les attaches musculaires sur les
vertèbres et vous améliorez par une meilleure statique le fonctionnement du
diaphragme et des organes vitaux de votre tronc.
Enfin un appareil facile à transporter, simple, efficace, économique pour tonifier
l'indispensable (mais négligée) musculature profonde de la colonne vertébrale qui
s'atrophie avec la vie moderne. Seul un effort d'auto allongement contre résistance
progressive peut renforcer ces muscles essentiels.
L’appareil se compose d’un casque adaptable, de deux câbles élastiques réglables
dans leur tension et leur longueur et de deux poignées.
- 5 minutes d'exercices par jour pour tonifier et rectifier sa colonne vertébrale (lutte
contre les douleurs cervicales, dorsales, lombaires, les scolioses, les cyphoses,
l'arthrose vertébrale, le vieillissement, l'ostéoporose…).
Améliore également votre santé en favorisant l’expansion de
votre "moteur" (cœur-poumons en haut et l'appareil digestif en bas) affaissé par la
pesanteur, d’où un meilleur fonctionnement de tous ces organes. L’amélioration de
la statique de votre colonne vertébrale diminue les pathologies mécaniques
affectant les membres.
- Facilite grandement le travail du kinésithérapeute et devient un outil indispensable.
Grâce à un jeu de câbles élastiques étalonnés et un jeu de crochets facilement
réglables, vous pouvez parfaitement adapter longueur et tension des câbles
élastiques à votre morphologie et à vos capacités. D'autres câbles élastiques de
tension différente peuvent être livrés en option."
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DEUX POSITIONS D' EXERCICES : ASSIS ET DEBOUT
SPINE - TONIC
ASSIS
DEBOUT
Convient à tous (enfants, adultes, travailleurs de force, sportifs, personnes âgées,
handicapés, etc.).
MODE DE FONCTIONNEMENT
DEPART DE L’EXERCICE A EXECUTER 10 FOIS :
•
PHASE 1 - : ASSIS (position affaissée sur soi-même)
Assis sur un tabouret bas, cuisse à l’horizontale, le tronc
en position asthénique (c’est-à-dire affaissé sur soimême), épaules basses, bras pendants de chaque côté
du corps.
Etendre les coudes modérément pour mettre en tension
légère les câbles élastiques qui sont réglables en
longueur en fonction de la morphologie.
•
PHASE 2 - : ASSIS (position redressée)
(EXERCICE D’AUTO ALLONGEMENT CONTRE RESISTANCE PROGRESSIVE).
Redresser doucement le dos, la tête s’élève, le regard à
l’horizontal, les câbles élastiques se tendent
progressivement. Maintenir l’auto allongement pendant
10 secondes sans chercher l’auto allongement
maximum.
Répéter 10 fois cet exercice.
Ne pas chercher non plus à lutter contre des tensions
fortes, notre musculature profonde du tronc n’ayant pas
l’habitude d’être sollicitée, il faut exécuter cet exercice
doucement.
Pour les travailleurs de force, les athlètes qui ont besoin
d’un tonus important du tronc, des câbles élastiques de
couleur différente à tension variable pourraient être
fournis à la demande.
N.B. : Cet appareil ne tasse pas la colonne cervicale, au contraire, puisqu’on demande un
auto allongement de toute la colonne vertébrale.
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•
DEBOUT : EXERCICE A ECUTER 10 FOIS.
Les deux pieds légèrement écartés ou l'un devant l'autre,
partir de la position relâchée, bras le long du corps et
câbles élastiques légèrement tendus. S’auto allonger, (se
mettre petit à petit au garde-à-vous), menton légèrement
rentré et tendre progressivement les élastiques. Tenir 10
secondes, relâcher doucement, puis 15 secondes de
repos.
On peut même marcher, câbles élastiques tendus.
Ce travail musculaire a été testé par électromyographie en implantant des aiguilles
de détection en profondeur au niveau des para vertébraux. (Dr COQUIBUS –
clinique St- Martin à Pessac (cf. Annexe 4)).
Ce travail a également été enregistré par échographie (Dr LAULOM à Bordeaux et
Dr ANDRIEUX de LEWIS à Cestas).
En échographie, sont bien visualisées la musculature de surface et la musculature
profonde du rachis séparées par une lame fibreuse.
Tant au niveau de l’électromyographie que de l’échographie les expérimentations
ont montré que l’auto agrandissement contre résistance faisait travailler les muscles
profonds du rachis et non les muscles superficiels qui eux, fonctionnent lorsque l’on
demande à la colonne vertébrale une extension (par exemple en décubitus plat
ventre) et lorsque dans cette position les para vertébraux profonds ne sont pas
sollicités.
Cela peut remettre en cause probablement une bonne partie de la rééducation du
rachis.
Lorsque l’on travaille avec cet appareil, on met en évidence un travail musculaire
très net de la musculature profonde alors que la musculature superficielle bouge
peu.
Par contre, en position décubitus ventral, lorsque l’on demande au sujet de décoller
son tronc du plan du lit d’examen, mains au front, on ne met en évidence à
l’échographe qu’un travail de la musculature superficielle du tronc et non de la
musculature profonde.
Le travail en
décubitus ventral
des extenseurs du
rachis ne fait
travailler
pratiquement que la
couche superficielle
et très peu la
couche profonde
Echographie : Travail des extenseurs superficiels (décubitus ventral - redressement ventral)
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Ceci signifie que seul l’auto allongement du rachis contre résistance fait travailler
cette musculature profonde de la colonne qui dégénère dans nos sociétés et qui est
pourtant fondamentale pour nos vertèbres.
Le travail au SPINE TONIC n’est pas préjudiciable à la colonne cervicale en la
tassant, bien au contraire, puisqu’on demande un auto allongement, donc on
soulage les articulations cervicales comme celles des autres régions du rachis.
Il est surprenant de constater que deux phénomènes contraires aboutissent au
même résultat : dans l’espace, il y a décalcification par insuffisance de sollicitation
en raison de l’apesanteur et sur terre, il y a décalcification par surpression
permanente des corps vertébraux liés aux modes de vie (sédentarité et station
assise prolongée).
Il est intéressant de mettre en évidence que c’est en faisant travailler la colonne
vertébrale contre la gravité de façon importante avec un surpoids qu’on soulage les
disques et les corps vertébraux et que de cette façon le flux artériel pénètre mieux
dans le corps vertébral.
En tonifiant progressivement les muscles profonds du rachis, on diminue de façon
notable les troubles statiques et les douleurs de la colonne vertébrale (cyphoses,
scolioses, lombalgies, dorsalgies, cervicalgies).
La musculature de surface : qui est en fait une musculature d’harmonisation des
mouvements des différents segments du rachis est avec la sédentarité obligée de
suppléer les muscles profonds. La musculature de surface prend alors un rôle
tonique qui n’est pas le sien et ainsi les muscles trapèzes, les longissimus, les
iliocostaux, les grands dorsaux sont en surcharge et finissent par se contracturer et
deviennent douloureux.
Musculature profonde présente
IRM
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IRM : Coupe horizontale de muscles profonds en transformation graisseuse.
Quant à l’arthrose rachidienne, l’affaissement par la pesanteur et le manque de
musculature profonde fait qu’elle se développe soit de façon excentrique avec
"becs de perroquet" proliférant vers l’extérieur des vertèbres soit en concentrique
en se développant vers l’intérieur du canal rachidien et donnant souvent à long
terme un canal étroit.
Au niveau lombaire, le canal étroit acquis est de plus en plus à l ‘ordre du jour. Au
niveau cervical, on le trouve également avec une certaine fréquence, en particulier
chez certains sportifs. Ce dernier point a été mis en exergue par l’équipe
chirurgicale du rachis du C.H.U. de Bordeaux, (Professeurs SENEGAS et VITAL).
Ils ont, en effet, démontré que les rugbymans de la mêlée développaient
fréquemment des canaux cervicaux étroits. A ce titre, il y aurait beaucoup à faire
pour l’entraînement musculaire préparatoire chez ces sportifs au niveau de leur
colonne vertébrale. On développe, en effet, les muscles des bras, des membres
inférieurs mais pas assez les muscles profonds du rachis. (en particulier pour bien
résister au niveau vertébral lors de la mêlée).
Parallèlement le tassement du corps lié à la pesanteur entraîne des rétractions
musculaires qui rendent indispensables les exercices d’étirements (MEZIERES et
stretching….).
Les exercices de la méthode MEZIERES (gymnastique posturale globale) sont plus
faciles à réaliser quand au préalable, on a tonifié la musculature profonde du rachis.
Les sportifs quelque soit leur niveau et leur activité en particulier les rugbymen,
comme on vient de le voir, les footballeurs, haltérophiles et tous les autres sports
pourraient bénéficier de ce travail musculaire.
Les travailleurs de force sont également particulièrement concernés.
En position assise : on peut varier le travail en faisant pratiquer l’exercice sur un
ballon de rééducation qui permet de réaliser des "rouler" avant-arrière ou latéraux.
En position debout : on peut pratiquer l’exercice sur un plateau instable pour
favoriser la rééducation proprioceptive de la colonne.
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L’affaiblissement qui peut aller jusqu’à
la
dégénérescence
de
la
musculature profonde du rachis est "le maillon manquant" qui permet de faire la
jonction entre la médecine traditionnelle et l’ostéopathie. En effet, comme on l’a
montré sur les IRM et les scanners (coupes horizontales), les muscles profonds
s’affaiblissent ou disparaissent en se transformant en tissu adipeux, ne donnant
plus que quelques îlots musculaires asymétriques noyés dans la graisse.
Dans ces conditions, on comprend mieux qu’une vertèbre mal guidée par rapport à
sa voisine puisse se bloquer, se déplacer en mauvaise position et se trouve dans
l’incapacité de revenir à sa position d’équilibre parce que la musculature permettant
ce retour sera trop faible ou aura disparu.
Il faudra alors une intervention extérieure, une main qui viendra, après un
diagnostic ostéopathique (classiquement, on utilise les lois de FRYETTE : lésions
en Extension Rotation Latéroflexion (ELR) ou Flexion Latéroflexion Rotation (FLR)),
remettre en place la vertèbre en cause.
Seule l’IRM en coupes horizontales T2 permet de voir ces muscles profonds du
rachis transformés en "dentelle" par leur disparition asymétrique. Les "guides" des
vertèbres n’étant plus là, le déraillement est imminent au moindre geste.
Un mouvement même anodin dans un secteur où des fibres musculaires ont
disparu, suffit à déplacer la vertèbre et l’empêcher d’effectuer son retour.
C’est là qu’intervient le dérangement intervertébral mineur, la lésion ostéopathique
selon l’appellation qu’on veut lui donner.
Pour les personnes âgées le travail de cette musculature profonde est
indispensable pour deux raisons : comme on l’a vu précédemment pour lutter
contre l’ostéoporose, mais aussi et c’est fondamental pour lutter contre les chutes
qui sont fatales, pour les cols fémoraux. Les personnes âgées avec la
dégénérescence de cette musculature profonde s’affaissent en cyphose et le centre
de gravité se déplace dangereusement en avant du polygone de sustentation.
Dans ces conditions, le moindre déséquilibre par un obstacle insignifiant entraîne la
chute et souvent la fracture.
En tonifiant les muscles profonds, on replace en arrière le centre de gravité et les
chutes deviennent nettement moins fréquentes, par un moindre impact des
déséquilibres qui peuvent se récupérer plus facilement.
Donc pour ces personnes, il faut un petit travail proprioceptif et un renforcement des
para vertébraux profonds.
Le rachis cervical aussi particulièrement impliqué à partir d’un certain âge, est
souvent en hyper extension par rapport à la cyphose globale du reste de la
colonne. La personne est obligée pour maintenir son regard à l’horizontal
d’ "hyperlordoser" son cou, d’où apparition de la "bosse de bison" au rachis dorsal
haut et d’une cassure du rachis cervical supérieur dans la région de C2 engendrant
des céphalées d’origine cervicale par irritation du nerf d’Arnold qui s’enroule autour
de l’articulaire postérieure des vertèbres C1 - C2.
Les artères vertébrales se coudent générant des troubles circulatoires (vertiges,
etc.).
Cette approche de la colonne vertébrale par le problème engendré par le double
impact de la pesanteur et de la dégénérescence des muscles profonds du rachis,
va plus loin.
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En effet, au niveau des membres supérieurs :
La cyphose dorsale entraîne une "sagittalisation" des omoplates, enroulement des
épaules et des membres supérieurs en rotation interne, les avant-bras en pronation
majorée.
D’où PSH d’épaules plus fréquentes, ainsi que les épicondylites etc..
Au niveau des membres inférieurs :
La cyphose ou même la cyphoscoliose qui s’accentuent peu à peu avec les
décennies obligent la personne en particulier pour rétablir le centre de gravité bien
dans le polygone de sustentation, de fléchir modérément les hanches et les
genoux. Dans ces conditions, la portance des cartilages se fait sur des zones
différentes de celles programmées à l’origine. Dans ces zones, les cartilages sont
plus faibles et s’usent plus facilement d’où apparition des coxarthroses et de
gonarthroses secondaires à la cyphose.
D’ailleurs, ne cherche t’on pas une gonarthrose en radiologie lors de la station
debout à 15° de flexion (position dite "SCHUSS")
Autres phénomènes liés à l’affaissement au niveau du tronc :
- à l’étage thoracique : ne peut-on pas imaginer quand on constate lors
des dissections anatomiques la parfaite position du cœur et des poumons
dans leurs "écrins", que le tassement du tronc va entraîner une plicature
des structures et une torsion en particulier des vaisseaux, des nerfs, et
des autres structures à l’origine de désordres respiratoires, cardiaques
par l’intermédiaire de plicatures des structures tubulaires (coronaires par
exemple entraînant de possibles angines de poitrine etc.).
- à l’étage abdominal : possibilité de pathologies engendrées par le
tassement et la torsion des organes, de la vésicule biliaire, d’occlusion
intestinale, de hernies inguinales, hernies hiatales etc..
- Dans la région rétropéritonéale : possibilités de plicatures des voies
urinaires entraînant calculs etc. …
- à l’étage pelvien : tout ce qui pèse au dessus (étage abdominal) avec
le déficit surajouté du plancher pelvien peut éventuellement être un
facteur de prolapsus génitaux surtout quand il se surajoute une
volumineuse masse adipeuse.
On constate que le redressement du rachis avec son corollaire de "réexpansion"
des deux étages du tronc qui sont "notre moteur" : la respiration – circulation en
haut et la digestion en bas améliorent notre métabolisme et diminuent
probablement la fatigue que l’on voit si fréquemment dans notre monde moderne.
Tout ceci mérite d’être exploré, car peut-être qu’une simple tonification de la
musculature profonde du rachis peut nous libérer de beaucoup de maux.
Un autre phénomène constaté chez les personnes qui "retonifient" leur musculature
profonde du rachis : ils se sentent en meilleure forme sur le plan mental.
Les gens un peu stressés, déprimés par l’importance des contraintes de la vie
moderne, quand ils s’entrainent à rééduquer cette musculature profonde disent se
sentir plus tonique sur le plan mental comme si cette musculature était en relation
avec la substance réticulée du tronc cérébral et favoriserait un meilleur "tonus
mental".
Mais cette constatation liée à l’observation mérite d’être vérifiée.
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En conclusion, on voit donc que l’impact de la musculature profonde de la colonne
vertébrale a un retentissement sur tout l’organisme.
Elle mérite d’être rééduquée en premier lieu quel que soit le problème orthopédique
car sur le tronc viennent se greffer les quatre membres et l’extrémité céphalique.
Leur position dépend d’une bonne attitude du tronc.
La musculature profonde du rachis est, en effet, la musculature fondamentale de
l’être humain, celle qui lui permet d’être "homme debout" et à ce titre, nous n’avons
pas le droit de la laisser se dégénérer par notre vie sédentaire. Tout ce qui est dans
le tronc, tout ce qui est rattaché à lui, les membres, la tête est dépendant de lui et
donc de sa position. Donc, tonifions nos paras vertébraux profonds pour ne
pas régresser sur le plan physique au stade des hominidés !
Le SPINE TONIC a deux buts essentiels : tonifier les muscles profonds en voie de
dégénérescence et réhydrater les disques intervertébraux par phénomène aspiratif
lié à l’auto allongement.
MOTS CLEFS : SPINE TONIC, PESANTEUR, DEGENERESCENCE DES PARA
VERTEBRAUX PROFONDS
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Annexe 1
GRAVITATION
Chaque élément d'un corps est soumis à l'attraction terrestre donc soumis à la pesanteur. La force
de pesanteur est une force d'inertie qui s'applique au centre de gravité d'un corps comme la
résultante de la somme de toutes les forces élémentaires appliquées aux éléments du volume du
corps. Cette force répond à la formule :
F=Mxg
avec g = accélération de la pesanteur = 9,8 m / sec2
et M = masse d'un corps en kg-poids
d'où, pour une masse de 100 kg-poids, la force, orientée de haut en bas,
s'appliquant sur un corps en mouvement est de :
F = 980 kg-poids x m/sec2
PRESSION ATMOSPHERIQUE
C'est une force résultante de la pression orientée de haut en bas s'appliquant
uniformément sur l'enveloppe d'un corps. Au niveau de la mer, la pression est :
P = 1 kg / cm2
Pour un adulte, la surface des épaules + celle de la tête étant proche de 100 cm2 (10 x 10 cm), la
pression s'appliquant sur les épaules et la tête équivaut à une masse de 100 kg-poids.
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Annexe 2
Plateau vertébral
Fibrocartilage
Anulus fibrosus
Cartilage hyalin
(d’après N. BOGDUK)
Structure moléculaire d’un mucopolysaccharide
La molécule est composée d’une chaîne de molécule
de sucre, chacune étant composée d’un noyau de six
carbones (hexose). Un sucre sur deux est une
hexosamine (HA) La chaîne est une répétition de
paires identiques d’hexose et d’hexosamine appelées
unités de répétition.
Aperçu d’une unité de protéoglycane hélicoïdale
illustrant l’attraction de l’eau par les radicaux ioniques
des glycosaminoglycanes (GAG) dans son domaine.
Structure chimique d’unités de répétition
de glycosaminoglycanes.
Structure du disque intervertébral d’après N. BOGDUK
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Annexe 3
Vue antérieure du rachis lombaire
AL : artère lombaire
ASM : artère sacrée médiane
Lat : branches latérales des artères
lombaires
PVVEA : éléments du plexus veineux
vertébral externe antérieur
VL : veine lombaire
VLA : veine lombaire ascendante
(d’après N. BOGDUK)
Vue latérale du rachis lombal
montrant les artères lombales et leurs branches.
Ana : anastomose sur la surface du disque intervertébral
ANM : anastomose métaphysaire
APP : artère périostée primaire
APS : artère périosté secondaire
BACS : branche postérieure du canal spinal
IA : branche postérieure en relation avec l’isthme vertébral
de la lame
DR : branches accompagnant le rameau dorsal du nerf
spinal
RV : branches accompagnant le rameau ventral du nerf
spinal
(d’après N. BOGDUK)
Illustration des branches antérieures du canal
spinal (BACS) des artères lombales, de leurs
branches ascendantes (Asc) et
descendantes (Desc), et des artères
nutritives (AN) des corps vertébraux.
(d’après N. BOGDUK)
Vue postérieure des corps vertébraux
Vascularisation artérielle des corps vertébraux d’après N. BOGDUK
17
Annexe 4 – 1/2
18
Annexe 4 – 2/2
Enregistrement électromyographique des muscles paravertébraux
lombaires profonds avant et durant l’utilisation du Spine-Tonic
19
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