Un partenariat en faveur de l`adaptation des moyens de subsistance

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R4-Initiative
en faveur de la
résilience des
communautés
rurales
Un partenariat en faveur de l’adaptation
des moyens de subsistance sur fond de
changement climatique
Transfert des risques pour l’adaptation
dans la corne de l’Afrique (HARITA)
Généralités
Le premier exemple de cette approche
novatrice est le projet de transfert des risques
pour l’adaptation dans la corne de l’Afrique
(HARITA), initiative conduite conjointement
par Oxfam America, la Relief Society of Tigray
(REST), Swiss Re, l’Institut international de
recherche pour le climat et la société (IRI) de
l’Université de Columbia et une douzaine
d’autres partenaires publics et privés, dont
des agriculteurs éthiopiens, des organismes
locaux d’assistance, des compagnies
d’assurance et des spécialistes du climat.
Copyright: WFP/Vanessa Vick
Le projet HARITA a fait œuvre de pionnier
dans le domaine de la gestion des risques
en milieu rural en permettant aux paysans
éthiopiens les plus démunis de souscrire à
une assurance pour protéger leurs cultures
au moyen de leur propre travail. Au cours
de ses trois premières années d’exécution
en Éthiopie, le projet a donné des résultats
Mulu-Birkan Mehari, 25 ans contrôle
le niveau de pluie en registré
© Oxfam America/Eva-Lotta Jansson
prometteurs en ce qui concerne sa réplication,
puisqu’il a fait passer le nombre de ménages
contractant une assurance de 200 la première
année à plus de 13 000 en 2011.
Le partenariat
Photo de couverture:
Une communauté remet en état des
terres dégradées pour accroître la
productivité agricole et réduire le
risque de sécheresse et d’inondations
dans le cadre d’activités bénéficiant
d’un appui du PAM.
© PAM/Riccardo Gangale.
L’exposition aux chocs d’origine
climatique représente une
menace constante pour la sécurité
alimentaire et le bien-être de
1,3 milliard d’êtres humains qui
vivent avec moins d’1 dollar par
jour et qui ne dépendent que de
l’agriculture pour leur subsistance
Avec l’augmentation de la fréquence et
de l’intensité des catastrophes naturelles
résultant du changement climatique, les
difficultés que rencontrent les communautés
en situation d’insécurité alimentaire vont
s’accroitre davantage tandis que ces
dernières s’évertuent à améliorer leur
existence et leurs moyens de subsistance.
Déterminer comment renforcer la résilience
des communautés rurales face aux risques
d’ordre climatique devient crucial pour lutter
contre la pauvreté dans le monde.Pour
relever ce défi, le Programme alimentaire
mondial des Nations Unies et Oxfam America
ont lancé le projet R4 ; une initiative en
faveur de la résilience des communautés
rurales, axée sur une combinaison de quatre
stratégies de gestion des risques. Ces
stratégies associent la gestion améliorée
des ressources (réduction du risque), le
microcrédit (prise de risque calculée),
l’assurance (transfert du risque) et l’épargne
(réserves contre le risque).
Cette initiative s’inspire du succès initial
remporté par un ensemble de mesures de
gestion des risques mises au point par Oxfam
America pour permettre aux paysans pauvres
de renforcer leur sécurité alimentaire et de
sécuriser leurs revenus en Éthiopie.
L’Initiative R4 en faveur de la résilience des
communautés rurales est une nouvelle
forme de partenariat entre le secteur public
et le secteur privé pour mener une action
stratégique de grande envergure visant à
innover et à concevoir des outils améliorés
pour aider les plus vulnérables à se constituer
des moyens de subsistance durables.
Cette initiative envisage de tirer parti des
points forts respectifs de chaque partenaire:
la capacité d’innovation d’Oxfam en matière
de partenariats, l’envergure mondiale
du PAM et les moyens considérables
de renforcement de capacité dont il
dispose pour appuyer les filets de sécurité
administrés par les gouvernements en faveur
des populations les plus vulnérables.
En sa qualité de pionnier au niveau du projet
de transfert des risques en Éthiopie, Swiss
Re soutient l’initiative en tant que partenaire
fondateur et lui apportera son expérience
avérée dans les secteurs de l’assurance et de
la réassurance.
Ce partenariat va permettre à des milliers
de paysans pauvres et à d’autres ménages
en situation d’insécurité alimentaire de faire
face aux risques météorologiques grâce à un
programme global de gestion des risques
peu coûteux qui renforce leur capacité de
résistance à long terme.
Un paysan portant sa production de teff
(signification)
© Oxfam America/Eva Lotta Jansson
www.wfp.org/disaster-risk-reduction
www.oxfamamerica.org/issues/insurance
L’avenir
Le partenariat en faveur de la résilience
des communautés rurales va concevoir et
mettre à l’essai une nouvelle série d’outils
intégrés qui permettront de faire bénéficier
les populations les plus vulnérables des
moyens de gestion des risques associés aux
services financiers, notamment l’assurance et
le crédit.
Medhin Reda, agricultrice de 45 ans, et
sa fille Tekleweini Girmay, 7 ans, dans
leur champ de maïs à Adi Ha. Reda, qui
participe au projet pilote de microassurance de la production de teff au sein
de sa communauté, acquitte sa prime
d’assurance au moyen de son travail.
© Oxfam America/Eva Lotta Jansson
L’initiative privilégie des mécanismes qui
peuvent être incorporés aux systèmes de
protection sociale, y compris les filets de
sécurité fondés sur des activités productives.
Ces résultats puissent être appliqués bien
plus largement par les gouvernements
et les organisations internationales, si
l’expérimentation donne des résultats
positifs. Par exemple, le dispositif
Assurance contre travail, composante
essentielle de l’initiative, est une forme
novatrice d’assistance alimentaire qui
peut non seulement servir à accroître
l’accès à l’assurance, mais aussi venir
renforcer des filets de sécurité fondés sur
le travail ; ce qui permettra de protéger les
bénéficiaires et de diminuer les dépenses
qu’entraîne la désorganisation due aux
catastrophes climatiques pour les pouvoirs
publics et les donateurs en associant le
modèle performant de conception et de
renforcement des capacités sur un mode
participatif du projet HARITA, l’envergure
mondiale du PAM et les solutions novatrices
de Swiss Re contribueront à accélérer la
transposition à plus grande échelle et la
mise à l’essai de cette méthode innovante.
En matière de transfert des risques, l’Initiative
en faveur de la résilience des communautés
rurales contribue à développer les moyens
locaux dans de nouvelles communautés en
Éthiopie et dans d’autres pays.
L’initiative est également une première étape
vers la création d’un marché de l’assurance
viable pour les populations pauvres, outil
essentiel pour garantir les moyens de
subsistance des agriculteurs et leur sécurité
alimentaire à long terme.
Collaboration
Le Programme Alimentaire Mondial,la
plus plus grande agence humanitaire
de lutte contre la faim dans le monde,
nourrit en moyenne plus de 90 millions
de personnes par an dans 70 pays.
www.wfp.org/disaster-risk-reduction
Avec l’appui de l’USAID
L’Initiative en faveur de la
résilience des communautés
rurales résulte d’une
collaboration stratégique
entre le Programme
alimentaire mondial et
Oxfam America. Chacun des
partenaires a ses propres
parrains (voir les listes). Les
donateurs sont invités à
soutenir le développement
de cette initiative.
Oxfam America est un organisme
international de secours et de
développement qui met au point des
solutions durables aux problèmes de la
pauvreté, de la faim et de l’injustice, en
collaborant avec des personnes et des
groupes locaux dans plus de 90 pays.
Oxfam America ne reçoit pas de fonds du
Gouvernement des États-Unis d’Amérique.
www.oxfamamerica.org/issues/insurance
Avec l’appui de Logo de Suiss Re et de
Rockefeller Fondation
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