Dyscalculie
Or la dyscalculie peut frapper à chacun de ces trois niveaux.
Que peut-on faire pour un enfant souffrant de la dyscalculie?
Plusieurs solutions peuvent être envisagées afin d'aider un enfant en échec mathématique.
Cela peut être une simple aide pédagogique, une thérapie lorsque la question de la
personnalité sous-jacente est posée, ou bien une rééducation logico-mathématique.
Est-ce que le cours particulier peut apporter cette aide pédagogique?
La démarche pédagogique consiste à faciliter l'acquisition d'une notion bien définie dans le
programme. S'il y a une incompréhension, l'enseignant reprend des notions et donne des
explications personnalisées quand il le peut. Cette démarche reste toutefois adaptée à un plus
grand nombre et peut ne pas être suffisant pour les hyperactifs qui manifestent un échec électif
en mathématique.
Dans un cours particulier bien fait, le tuteur reprend cette démarche pédagogique mais en
déterminant la cause de l'incompréhension; il tente d'adapter, à l'intérieur d'une relation
personnalisée, le raisonnement de l'enfant à ses capacités et à son rythme. Or ce que l'on
constate souvent c'est que cette aide est apportée par des étudiants qui n'ont pas tous des
notions pédagogiques appropriées, se contentant de répéter une leçon ou de donner la
solutions de l'exercice qui fait l'objet du cours.
Qu'est-ce que la rééducation pour dyscalculie?
Dans cette rééducation des mouvements de comptage, de sériation, de regroupement et de
correspondance sont réalisés à partir des jeux de cartes ou de jetons. Cette rééducation peut
nécessiter le passage par une rééducation psychomotrice centrée sur l'organisation du schéma
corporel. L'accession aux opérations abstraites est très progressive et la dualisation de la
relation au rééducateur joue souvent un rôle positif dans l'abord des facteurs psychoaffectifs
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