La dyscalculie
Intervention de Françoise Duquesne , professeur de mathématiques à l’INS HEA .
(Compte rendu rédigé par Agnès Guyard ( CPC ASH), à partir de notes prises au cours de
l’intervention.)
Quelques rappels
NUMERATION : lecture et écriture des nombres
2 aspects :
-compréhension du système numérique : comprendre le système;
-transcodage : passer d’un système à un autre.
CALCUL MENTAL : opérer sur des nombres et non des objets, et COMPTAGE : ce sont
des objets que l’on compte , c’est la réalité, le monde physique.
Les mathématiques sont l’abstraction de la réalité.il ne faut pas confondre la réalité et la
modélisation, ni mélanger une procédure et une écriture mathématique ; ex :l’écriture de
l’addition s’écrit avec des chiffres, des nombres et non avec des objets.
Le monde physique et les mathématiques sont à différencier.
NOMBRE : à quoi sert un nombre ? Un nombre sert à représenter une quantité dans le monde
environnant, il sert à représenter des quantités.
L’objectif fondamental dès la maternelle c’est de faire prendre conscience à l’enfant
qu’il va pouvoir évoquer autrement qu’en manipulant, autrement qu’avec ses sens. Pour
faire du CALCUL, il faut avoir une quantité en tête.
Dans l’environnement de l’enfant :
L’ORDINAL : numéro des bâtiments, des étages, date….
LE CARDINAL : prix, mesure, valeur, quantité, nombre d’années vécues ( inaccessible pour
un jeune enfant), billes…
LE CODE : n° de téléphone, codes barre, bus, métro, plaques d’immatriculation, résultats
sportifs…
Les aspects ordinal et code sont très présents dans la vie courante. Ces aspects ne sont pas
utilisés dans les calculs.