L`asthme

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UE 2.8 S3
Le 17 sept.-10
L’asthme
Définition :
C’est une maladie faite de crise de dyspnée aigue (crise de difficulté respiratoire aigüe)
d’intensité et de durée variable. C’est une dyspnée expiratoire (difficulté à l’expiration).
Elle est sifflante. Et ces crises de dyspnées sont dues à un bronchospasme qui réduit le
débit expiratoire. Il est réversible soit spontanément ou avec traitement
La crise d’asthme débute au début de la nuit ce qui provoque un réveil du patient qui le
réveil : quinte de toux, puis tout d’un coup il ressent cette difficulté respiratoire, il doit
se lever et perçoit un manque d’air. S’il est très intense, une angoisse d’étouffement. Et
dans ce cas risque de panique et il faut faire appel à un service d’urgence. Elle survient
de manière brutal et sans signes particulier (sauf si l’on compte la toux sèche avant la
réelle dyspnée)
Elle se caractérise par ces crises plus ou moins longue, plus ou moins intense, et sa
fréquence (asthme bénin, asthme intermittente ou asthme grave ou aigue)
En fonction des saisons, un évènement déclenchant, une situation toutes les semaines,
puis tout le temps.
Le VEMS diminue pendant la crise puis il réaugmente la crise passée.
Si entre les crises la VEMS reste basse c’est déjà plus grave, c’est que le trouble
respiratoire persiste.
Test respiratoire à la métacholine (qui provoque le spasme), ce qui permet d’évaluer la
plasticité/spasticité bronchique. si asthmatique, il déclenche une crise sinon rien. Cela
permet d’affirmer le diagnostic et de voir l’importance de la réactivité bronchique et
donc de la « gravité » de l’asthme
Ce qui permet de classifier l’asthme c’est : la modification de l’aspect de la vie (2 fois
par mois ou toutes les nuits)
Examen :
 le débit de pointe à mesurer de façon régulière (surveillance)
 stéthoscope pour les sifflements
Il faut voir et effectuer des contrôles pour voir si l’asthme augmente en fréquence ou
diminue si on constate qu’entre les crises il persiste un trouble obstructif => asthme
grave
Epidémiologie :
Il y a entre 15 et 18% de la population qui est asthmatique.
Est-ce que l’on nait asthmatique ou l’on le devient ?
Les cas d’asthme du NN sont rares le plus souvent dans l’enfance, souvent des enfants
qui ont un terrain allergique. C’est ces allergènes qui déclenchent le bronchospasme. =>
Création de l’asthme par un mécanisme De sensibilisation allergique, il y a cependant une
prédisposition génétique.
Les allergènes :
 acariens
 chats
 pollen
 graminée
Il y a également des asthmes intrinsèques : ces asthme démarrent plus tard dans la vie :
à cause d’infection bronchique saisonnière, d’un virus qui ont provoqués des liaisons du
système
L’asthme professionnel : exposition aux nuisances respiratoires capables de déclencher
des crises (ex : boulanger, coiffeur, …) Et donc réorientation
Traitement
 il dépend de la sévérité de l’asthme
 si bénin, intermittent : la VEMS est normal entre les crises : ttt
bronchodilatateur lors des crises (β2-mimétique : ventoline®, …)
 si les crises sont plus fréquente (plusieurs par semaines) : bronchodilatateur +
anti-inflammatoire (corticoïde inhalés) : β2-mimétique lp et/ ou action immédiate
+ corticoïde inhalé => il y aura des moments où la potentialité des crises est
présente ou des fois non, le patient doit adapter, auto-évaluation.
 Si asthme sévère : recherche permanente du parfois ttt pour leur améliorer la
qualité de la vie. Car insuffisance respiratoire +/- importante. Le bronchospasme
est 2nd et l’inflammation est 1er ce qui provoque un basculement vers les
symptômes de BPCO
L’allergie dans l’asthme
IgE, l’organisme les fabriques vs les parasites.
Les IgE qui s’ennuient reconnaissent des substances comme des parasites et de façon
nocives ces substances. C’est une déviance des IgE qui se spécialisent vs la substance
(ex : pollen) localisation des IgE avec les mastocytes au niveau des muqueuses.
Puis dès que le couple marstocyte-IgE et substance allergène, il y a histaminisation lors
de l’explosion du mastocyte (et donc un bronchospasme pour l’asthme), irritation
cutanée, … si allergie alimentaire : urticaire, œdème de Quincke.
C’est une surexposition qui provoque d’état d’hyperréactivité bronchique et
l’inflammation.
L’exéma commence assez tôt vers 3-4-5 mois permet de dire cet enfant à un terrain
atypique et donc des risque allergènes. Cet exémas dure pendant des années puis
disparait et voilà l’apparition de l’asthme. C’est l’évolution : exémas puis asthme.
Si pas d’hyper réactivité sans asthme, il est possible de déclencher un rhume des foins
(30% des personnes présentant un rhume des foins deviennent asthmatiques)
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