l’hyperglycémie chronique. La GAPDH est une enzyme glycolytique dont l’activité est
inhibée par le superoxyde par le biais de l’enzyme poly ADP ribose polymerase.
Les complications macrovasculaires quand à elles sont attribuées à l’augmentation
de l’oxidation des acides gras libres dans la mitochondrie. L’accumulation d’acide
gras libre stimule la voie de Protéine C Kinase de façon similaire à l’hyperglycémie.
La théorie de l’hormésis mitochondriale
Le concept d’hormesis mitochondriale décrit une production normale ou élevée de
superoxyde au cours du fonctionnement normal de la mitochondrie. Au cours de
l’hyperglycémie chronique, la mitochondrie réduit la production d’ATP en limitant
l’activité de la chaine transporteur d’électron. Ce ci aboutit à une diminution de la
production de superoxyde.
Je suis en faveur de la théorie d’un mécanisme uniciste décrit par M. Brownlee car
celui-ci décrit l’interaction entre plusieurs voies métaboliques du glucose. La revue de
la littérature faite par Rask-Madses et collaborateurs en 2013, rapporte plusieurs
mécanismes par lesquelles l’hyperglycémie aboutit aux complications dégénératives
du diabète, avec des aspects similaires décrits par Brownlee M. D’après les travaux
de Wassman et collaborateurs en 2004, l’activité antioxidante n’est efficace que
lorsque induite par un mécanisme endogène. Ceci expliquerai pourquoi des essaies
basés sur l’administration d’antioxidant n’ont pas été concluant. Par contre un essai
clinique avec la bardoxolone methyl, un modulateur de l’inflammation et antioxidant
oral a montré son efficacité chez des patients diabétiques de type 2 porteur d’une
maladie rénale chronique évoluée (DGF < 45ml/min/1.73m²) après 24 semaines. Ce
résultat est en faveur d’un effet néfaste du stress oxydatif sur le métabolisme du
glucidique, protéique et lipidique. D’autres études ont démontrée que la
normalisation de la production des ions superoxyde permet de diminuer les produits
des autres voies (PKC, polyols, hexosamine, PGA) et d’activer la synthèse
d’enzyme favorisant la perméabilité vasculaire : eNOS et prostacycline synthase
(Giacco F. et al).