République Algérienne Démocratique Et Populaire Ministère de L’enseignement supérieure et de la Recherche scientifique UNIVERSITE D’ORAN ES-SENIA ES FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES Mémoire présenté senté en vue de l’obtention du Diplôme de Magister Intitulé : Etude des opérateurs De Schrödinger avec champ magnétique Option : Mathématiques. Spécialité : Analyse Mathématique appliquée Présenté Par Melle : ABBAS HAFIDA Devant le jury composé de : Président : Mr B.MESSIRDI Professeur Université d’Oran Rapporteur : Mr MEFTAH MOKHTAR Maitre de conférences A Université d’Oran Examinateurs : Melle Y.MILOUDI Melle K.NACHI HI Mr EL HAFFAF Maitre de conférences A Maitre de conférences A Maitre de conférences A Université d’Oran Université d’Or d’Oran Université d’Oran Soutenu : NOVEMBRE 2011 Table des Matieres 1 Préliminaires 08 1.1 Rappel sur des notions d'analyse fonctionnelle 1.2 Opérateur symétrique et opérateur auto-adjoint 1.3 Forme quadratique et extension de Friedrich 1.4 Perturbation d'une forme quadratique 1.5 Spectre et résolvante d'un opérateur 1.6 Perturbation d'opérateurs auto-adjoints 08 11 13 16 17 19 2-Opérateur de Schrödinger 2.1 Opérateur de Schrödinger sans champ magnétique 2.2 Opérateur de Schrödinger avec champ magnétique 2.3 Invariance de jauge 2.4Borne spectrales d'un opérateur de Schrödinger 21 22 27 30 32 3-Propriétés spectrales d’opérateurs de Schrödinger 3.1 Conditions nécessaires pour la compacité de la résolvante de l'opérateur de Schrödinger avec champ magnétique 3.2 Exemple 3.3 Condition nécessaire et suffisante pour la compacité de la résolvante de l'opérateur de Schrödinger sans champ magnétique 3.4 Conditions suffisantes pour la compacité de la résolvante de l'opérateur de Schrödinger avec champ magnétique 3.5 Conclusion et Perspectives 34 35 Bibliographie 51 37 42 50 L'équation de Scrődinger a fait rêver ou cauchemarder des générations d'étudiants qui abordaient la physique quantique. Sa forme est assez simple mais ses implications sont fondamentales et pour tout dire très exotiques. Et sa compréhension intime est indispensable à celle du cours de physique quantique. Dans ce mémoire, On va essayer de présenter de façon simple l'équation de Schrödinger. Notre but était de découvrir une notion de physique mathématique en prenant tout le temps nécessaire pour étudier le pré requis. Nous nous sommes intéressés aux opérateurs de Schrődinger qui interviennent de manière significative dans la théorie quantique. L étude de ces opérateurs nécessitait un apprentissage des bases de la théorie spectrale des opérateurs non bornés Comme ces notions s' utilisent dans d’autres domaines nous avons tenu à les étudier précisément et à leur donner une certaine place dans la rédaction de ce mémoire ,nous donnons toujours les références précises des résultats utilisés. L études de l’équation de Schrődinger a commencé dans des articles fondateur "Quantification et valeurs propres " dans les célèbres "Annalen der Physik " - vol 79 - fin 1926, d'erwin Schrödinger. On y retrouve la formulation de l’équation, le calcul des niveaux d'énergie de l’hydrogène et le début d’une théorie des perturbations appliquée à l’étude des effets Stark et Zeeman. La théorie mathématique de la mécanique quantique et des opérateurs de Schrődinger revient plutôt à J .Von Neumann dans un livre publié en 1932. Dans celui ci Von Neumann introduit le cadre hilbertien de la mécanique quantique et démontre l'équivalence avec l'approche matricielle de Heisenberg et celle de Schrődinger. Une des contributions remarquables de cet ouvrage est la théorie mathématique des opérateurs auto adjoints non bornés. Von Neumann insiste beaucoup sur le fait que les opérateurs de Schrődinger doivent toujours être auto -adjoints. La vision de Von Neumann a été développée et appliquée avec succès durant les années 50. Les résultats les plus remarquables ont sans aucun doute été ceux de T .Kato, qui débuta une étude rigoureuse des opérateurs de Schrődinger et démontra que les opérateurs correspondant aux atomes les plus simples sont bien auto- adjoints. Plusieurs autres thèmes furent développés dans les décennies qui suivirent. Ce mémoire est divisé en trois parties : Le premier chapitre pose les bases les plus classiques : définition des opérateurs non bornés de l’adjoint ....... jusqu’a théorème spectral qui donne une représentation de tout opérateur auto -adjoint, Nous introduisons aussi la construction d'une extension auto-adjoint de cet opérateur et les théorèmes de perturbation. Le deuxième chapitre: introduit des outils qui seront utiles pour l’étude des opérateurs de Schrődinger.On s'intéresse surtout à opérateurs de Schrődinger avec champ magnétique. On se donne un opérateur de Schrődinguer de la forme: Et sont des opérateurs de multiplication par les fonctions réelles et on suppose que : Pour et Et Il s’agit principalement de donner des conditions pour les quelles on peut trouver des extensions auto adjointes satisfaisant notre étude. Ainsi, On va parler de principe de l'invariance de jauge, ses propriétés et leurs importances dans notre étude. Le troisième chapitre: Dans cette partie on va donner les conditions nécessaires sur le potentiel électrique pour que l'opérateur de Schrődinguer sans champ magnétique soit à résolvante compacte donnée par malchanov Par la suite on se donne un opérateur de Schrődinguer avec champ magnétique introduit au chapitre 2. On va donner les conditions nécessaire pour que cet opérateur de Schrődinguer soit à résolvante compacte, et on va s'intéressé à des exemples particuliers et leurs appliquer les résultats obtenus. Notre dernière étape sera une généralisation de ces résultats et de donner un exemple qui donnera les limite de ces conditions suffisantes. chapitre 1 Rappel des principales notions et résultats utilisés Définition 1 :Espace de Hilbert Espace vectoriel possède un produit scalaire vérifiant: 1- 2- 3- 4- sauf Pour La norme de est définit à partir du produit scalaire par : est en fait un espace complet. Definition2:Opérateur non borné dans On appelle opérateur non borné dans Où tout couple est un sous espace vectoriel de Opérateur linéaire définie sur et est un à valeur dans . est dit domaine de Notation: Dans la suite on suppose que dense dans . Definition3: Le graphe d'un opérateur Le graphe de Dans est le sous espace vectoriel définie par : Définition4: Opérateur fermé L’opérateur est dit fermé si est fermé dans l'espace Muni de produit scalaire défini par: Et la norme correspondante. Definition5: Extension de Soit un autre opérateur dans tel que alors: Est appelé Extension de Dans ce cas on écrit De , il est clair que si est seulement si: Definition6:Opérateur fermable est une extension L’opérateur est dit fermable s'il existe une extension fermé de . Definition7: Soit un opérateur fermable alors: Il existe une extension Autre extension fermé de telle que : pour toute de Est le plus petite extension fermée de On note au passage que tout extension fermée de est une extension de Definition8: fermeture d'un opérateur Si est fermable alors : Est dite fermeture de Definition9: Soit de dans core un opérateur de domaine si l'emsemble . on dit que est dense est un core définition de l'adjoint d'un opérateur et d'un opérateur symétrique : Definition2-1: opérateur auto-adjoint Un opérateur Lemma l'adjoint de est dite auto-adjoint si Soit un opérateur, et son graphe. Si désigner le graphe de , on a: Lemma : est un opérateur fermé Caractérisation Theorem Soit un opérateur symétrique dans 1- est auto-adjoint 2- est fermé et alors les propriétés suivantes sont équivalentes: 3Proposition 2-1 : L'espace est dense dans si et seulement si est fermable. Dans ce cas l'adjoint de est , on note: . De plus on a: Definition2-2 : Opérateur essentiellement auto-adjoint Soit un opérateur symétrique. On dit qu’ Auto-adjoint si sa fermeture Lemma est essentiellement est auto-adjointe. Si l'opérateur symétrique est essentiellement auto adjoint, alors il admet une unique extension auto adjointe. Soit un sous-espace dense dans et une forme hermitienne c'est à dire : Pour tout Dans ce cas, on définit la forme quadratique associé au domaine notée Si est un autre forme quadratique avec un domaine telle que : sur par Pour tout Alors est appelée extension de . Dans ce cas on écrit Définition 3-1 Une forme quadratique est dite semi-bornée inférieurement s'il existe une constante tell que : Définition 3-2: Une forme quadratique semi -bornée Si est fermée et Est un core dense dans est dite fermé si l'espace est complet pour la norme: pour la norme précédente alors : pour . Définition 3-3: Soit une forme quadratique symétrique bornée inférieurement à domaine dense et fermée. Il existe un unique opérateur auto-adjoint , = , core pour avec : , . De plus est un . On appelle l'opérateur associé à la forme quadratique Proposition 3-2 Soit une forme quadratique associée à un opérateur symétrique telle que : Proposition : Alors : Est fermable est sa fermeture vérifie : Soit une forme quadratique fermée semi-bornée inférieurement définie sur un domaine . Alors il existe un unique opérateur auto-adjoint Est confondue avec tel que la fermeture de la forme: . Cette opérateur est défini par : Théorème et Définition : Soit Alors : un opérateur symétrique positif et posons : Est une forme quadratique fermable .Sa fermeture est la forme quadratique d'unopérateur auto-adjoint unique Est une extension positive de La proposition et le théorème permettent de construire une extension Auto- adjointe pour tout opérateur symétrique semi-borné En effet d'après la proposition Soit sa fermeture et théoreme .alors les relation implique que: au sous-espace est confondue avec . s'appelle l'extension de Friedrich de l'opérateur Soit Une forme est fermable . l'opérateur auto-adjoint construit dans le et la restriction de L’opérateur la forme quadratique définie par est dite + une fonction quadratique symétrique bornée inférieurement . -bornée si il existe tel que : ...... La borne inférieure des vérifiant telle que est la borne relative de par rapport à . Proposition 4-1: Soit une forme quadratique symétrique bornée une fonction quadratique symétrique alors la forme de domaine inférieurement et fermé avec borne relative est fermé Definition4-2: opérateur compact Soit un opérateur linéaire de Si pour tout suite bornée de est dite compact la suite admet une sous suite convergente. un opérateur non-borné de domaine dense dans Definition5-1: Soit On note: dans l'ensemble des tels que: 1. est injectif, 2. est dense dans 3. est borné. est dit ensemble résolvant de Définition 5-2 : Le spectre Lorsque de est le complémentaire de est un opérateur fermé, on peut remarquer que tels que , . est l'ensemble des et bijectif, et d'inverse borné. En effet dans ce cas, si s'étend automatiquement en un opérateur borné sur On se limite maintenant aux opérateurs fermés. Définition 5-3 : Soit dans un opérateur fermé. L'application . Est appelé la résolvante de A. Lemma Soit un opérateur fermé, et 1 sa résolvante. On a les Propriétés suivantes : et 2. Pour 3. Pour Proposition 5-1 : Soit un opérateur fermé symétrique. Si est auto adjoint alors : Proposition 5-2 : Soit un opérateur auto adjoint. Au spectre de Appartient si et seulement si il existe une suite de Telle que: Et . Définition 5-4: On appelle spectre discret d'un opérateur sont isolés dans de l'ensemble des valeurs propres de et de multiplicité finie. On le note son complémentaire dans . qui , on appelle spectre essentiel Définition 5-5: On appelle spectre continu d'image l'ensemble des tels que soit injectif dense mais non fermée. Le spectre continu est inclus dans le spectre essentiel sans que la réciproque ne soit toujours vraie. Deux opérateurs linéaire définie sur et respectivement denses dans un espace de Hilbert D'un point de vue très général, on dit que l'opérateur l'opérateur lorsque a les mêmes propriétés que est une perturbation de . On donne ici deux critères concernant les perturbations d'un opérateur auto adjoint premier permet de dire que de : le est encore auto-adjoint, et le Second que le spectre essentiel est le même que celui de . Il faut remarquer que en général le spectre discret ne peut pas rester stable par perturbation, aussi petite soit-elle. L'avantage de ces théorèmes est de fournir des moyens efficaces pour montrer qu'un opérateur est auto- adjoint, ou pour décrire son spectre, en se servant d’opérateurs connus. Definition6-1: soit un opérateur auto-adjoint alors 12-il existe deux constante tell que: est dite si: Definition : la borne inferieure de tous les est appelée Definition6-2: compacité relative d'opérateur soit relativement compact à ou plus simplement et de un opérateur fermé, un opérateur est si : alors: admet une sous suite convergente. : Définition : soient symétrique et L’opérateur Définition : si un opérateur auto-adjoint dans un espace de Hilbert et de borne relative de domaine est auto-adjoint et un opérateur alors: est auto-adjoint. est symétrique et Alors: Théorème L’opérateur est auto-adjoint de domaine Théorème Soient H et K deux opérateurs auto adjoints positifs. On suppose que l’opérateur soit compact On a alors : Chapitre 02 Opérateur de Schrödinger La plupart des opérateurs non bornée sont considérés différentiels ou des opérateurs aux dérivée partielles. il est généralement facile de choisir le domaine sur lequel ces opérateurs deviennent symétriques, mais souvent il est difficile de voir s'ils sont auto-adjoint ou s'ils ont une extension auto - adjointe. Même si c'est le cas, nous aimerions être en mesure de classer les différentes extensions auto -adjoint afin de choisir celles qui ont une application dans les problèmes physiques. Une des premières questions à étudier étant le caractère auto-adjoint ou a défaut du caractère essentiellement auto -adjoint d'un opérateur. Il y'a au moins une bonne raison d'en parler: Si est auto-adjoint on a déjà une première information spectrale importante: le spectre de l'opérateur Le est une partie de postulat de la représentation de Schrödinger dans les principes fondamentaux est que : A tout grandeur physique d'un système (au quel correspond auto-adjoint dans ) est associé un opérateur . Et la valeur d'une grandeur physique ne peut être que l'un des points du spectre de l'opérateur qui lui est associe (position, énergie...ect) 1-opérateur de Schrödinger : Dans cette partie, on étudie dans un premier temps des opérateurs de Schrödinger de la forme (c'est à dire sans champ magnétique) qui agissent sur On va commencer par étudier l'opérateur où On étudiera cet opérateur sur les domaines notés On note par et est le la placien dans définie par : par Definitionn 1-1: On appelle opérateur de Schrödinger un opérateur H agissant sur de la forme : où V est une fonction à valeurs réelles appelée potentiel .Pour des raisons historiques est appelé hamiltonien. L' Hamiltonien est un opérateur de Schrödinger obtenue lorsque l'on étudie en négligeant le spin de l'atome d'hydrogène et de l'hélium et les interactions de deux particules chargées. Une grande partie des motivations de l'étude des opérateurs de Schrödinger provient de la théorie quantique. En particulier nous verrons qu’ 'il est absolument nécessaire que le hamiltonien soit auto adjoint. Lorsque n'a pas de propriété trop précise On peut donner un sens à dense dans . a partir . Par une intégration par partie, cet espace étant Est évidemment symétrique En revanche on ne sait pas s’il est essentiellement autoadjoint ou s’il admet une extension auto- adjointe. Toutes les dérivées de fonctions sont considérées entendues au sens des distributions. Definition1-2: On pose : Si Sinon : La fonction signe. 1-1 : Lemma soit telle que: On’ a alors: Lemma Soit T un opérateur symétrique et positif Alors : T est essentiellement auto adjoint si et Seulement si Proof Pour la démonstration on peut se ramener au cas ou T est fermé. Si T est auto -adjoint alors: Car : T est positif donc: Mais comme est fermé on déduit que est fermé: Montrons maintenant que: Donc: est fermé et borné donc que : Soit . Comme Or . Il existe tel que : donc on déduit que : C’est à dire que: On’ a donc : Théorème : On suppose que V est une fonction positive de Alors: l’opérateur de Schrödinger défini sur est essentiellement auto - adjoint. Proof En accord avec le lemme précédent on montre donc que : . Comme . On a, pour tout Donc: Comme on a On peut donc appliquer le lemme de Kato on obtient: Re Re Re Soit En particulier, on a Soit maintenant une approximation de l'identité. On a: Comme On déduit aussi que Le calcul suivant a donc un sens: Pour tout on a : dans est une constante pour tout En faisant tendre au sens de distributions. C’est -à-dire: Mais comme cette fonction est dans vers 0, on obtient on déduit : ce qui termine la démonstration. 1-3: L'opérateur défini dans le théorème précédent est auto- adjoint et son spectre est égal 2-opérateur de Schrödinger avec champ magnétique: Dans cette deuxième partie on s'intéresse à l'opérateur définie par : où dit opérateur de Schrödinger avec champ magnétique. est définie comme étant le potentiel magnétique par : pour A est considéré comme une 1-forme différentielle définie par On appelle champ magnétique la 2-forme différentielle fermé coefficient réels définie par: à est le potentiel électrique tel que: Dans la suite, partant de on va montrer que l'opérateur admet un prolongement unique en un opérateur auto-adjoint sur dés que vérifie certaines hypothèses de régularité, cet opérateur s'appelle opérateur de Schrödinger avec champ magnétique. On pourra affaiblir considérablement les hypothèses sur , en imposant la condition de jauge-coulomb On peut définir dans avec la seul hypothèse, qui est néssecaire. La condition supplémentaire diva=0 est assez fréquente physique (ca correspond à champ magnétique nul). pour : , On peut considérer l'expression : Comme une forme quadratique. Appelée forme maximal définie sur : par: Remarque: Comme dense dans alors Proposition2-1: est une forme positive et fermée sur Proof Proof , Soit On montre que : une suite dans est aussi dance dans Par passage à la limite on’ a: Alors: Est fermé. Theorem Est un core de notre opérateur Théorème Soit avec et on suppose que Alors: tel que est borné avec une borne relative et avec est essentiellement auto-adjoint sur On considère le potentiel magnétique comme la 1-forme différentielle avec composantes. Et le champ magnétique est associé à la 2-forme définie par: oŭ On pose : Alors : oŭ désigne le crochet de Poisson. est une matrice antisymétrique. La norme de est définie par: Definition 3-1: deux potentielles magnétique et sont dit équivalentes sous transformation de jauge si : Définition : On a alors : Ce que signifie que C’est à dire le champ magnétique est invariant. est une fonction de jauge telle que : Ce qui nous donne l'invariance de jauge: Ce qui implique : donc: Donc : On en déduit : et sont formellement unitairement équivalents. les opérateur équivalente. 3-2 bornes spectrales d'un opérateur de Schrödinger Soit : On définit: Et et sont unitairement et sont les bornes spectrales de Dirichlet et de Newman respectivement pour Proposition3-1 Pour simplement connexe on a: chapitre 03 Propriétés spectrales de l'opérateur de Schrődinger Les résultats dans ce chapitre ont leur origine dans les travaux concernant l'opérateur de Schrödinger avec champ magnétique A la suite des travaux de et , un théorème de , , et surtout des plus récent de ,combiné avec une condition nécessaire caractérise les champ magnétiques pour lesquels la résolvante de est compact lorsque le champ électrique est nul. Notre objectif sera fournir des conditions suffisantes pour le caractère discret du spectre de Ces conditions devront porter sur le potentiel électrique et sur le champ magnétique ceci permet d'affirmer que le spectre est constitué de valeurs propres de multiplicité finie. Théorème Les conditions suivantes sont équivalentes: 1- est à résolvante compact. 2- quand 3- avec quand Oŭ 4-il existe une fonction réelle continue sur Quand Et telle que : telle que: Toutes ces conditions données pour étudier le spectre des opérateurs de Schrödinger, se basent sur un théorème ‹‹fondamental››, qui est le théorème de Peerson. Théorème ‹‹ n'est pas affecté par ce qui se passe dans un domaine compact›› Le cas ce cas a souvent été étudié, on mettant des hypothèses assurant le contrôle de la est à résolvante compacte correspond au cas Oŭ = . dérivé de Le théorème a donné des conditions équitantes pour la compacité de la résolvante de l'opérateur de Schrödinger, généralisant la condition de et que l'on retrouve dans la condition 4. Théorème On suppose qu'il existe une fonction f, f Et quand tels que: Alors : l'opérateur est à résolvante compacte. Tout revient donc à trouver la fonction vérifiant la relation Schrödinger associe soit à résolvante compacte. On donne cet exemple dans le cas n=2 Dans le cas ou n=2 On considère , On remarque que : pour que l'opérateur de La compacité de la résolvante de l'opérateur de Schrödinger associé est assurée par le théorème en considérant Rappelons aussi quelques résultats concernant l'opérateur de Schrödinger c'est à dire : Dans le cas ou le champ magnétique est nul On a le résultat classique de Friedrich. K Proposition Soit V une fonction à valeurs réels. Pour n=1 La condition quand ......... : Implique Un deuxième résultat a été formulé par potentiel . C’est à dire le est semi -borné inférieurement. Sans perte de généralité nous pouvons donc supposer que Proposition Dans le cas quand la condition et la condition est au fait nécessaire et suffisante. Pour un potentiel magnétique nul on’ a : Théorème Soit Si Alors: la boule ouverte avec le rayon et de centre alors : On remarque que cette condition est nécessaire, mais ne donne pas les conditions suffisantes pour la compacité de la résolvante. Par la suite trouvé une condition nucléaire et suffisante pour que , cette condition est intermédiaire entre de que nous notons et il est formulé en terme de capacité Nous pouvons concevoir la capacité comme une mesure d'ensemble. Soit C un ensemble et B la tribu des boréliens dans C. Définition Mesure de Wiener Une mesure est dite mesure de weiner sur si elle vérifie les deux conditions suivantes: 1-pour tout et tout 2- pour tout pour tout , Pour tout les variables aléatoires définie pour tout Sont indépendantes par rapport à la mesure La capacité d'un ensemble est toujours prise par rapport à une boule d'un rayon fixe On a le théorème suivant: Théorème L'opérateur a un spectre discret si et seulement s'il existe Tels que : Pour tout Quand et par: Dans ce cas nous dirons que la fonction fournit une valeur particulière de satisfaite ,en faite en considérant Dans la suite on énonce un lemme qui donne une condition nécessaire pour la compacité de la résolvante de l'opérateur dans le cas ou Soit lemma lemma si l'opérateur est à résolvante compacte et régulier on’ a alors: Quand Si l'opérateur est a résolvante compacte alors: Quand Si on retrouve les résultats du théorème la démonstration de cette lemme nécessite la lemme suivante: Soit b une matrice antisymétrique à composantes Et un ouvert convexe borné de Où telle que: et vérifiant : . Alors il existe une constante c dépendant de potentiel b définie sur sur diam et un vecteur Proof On pose alors pour tout x, il existe un vecteur potentiel Sur tel que: et Diam Pas de donc c ne dépend alors: Avec Le résultat est obtenu en utilisant la proposition . On retrouve ce résultat dans le corollaire les conditions portant directement sur Théorème On suppose qu'il existe une constante Tend vers l'infini lorsque tend vers l'infini. Alors: l'opérateur de Schrödinger dans On considère: , Alors: tell que , est à résolvante compacte. en considérant : , on remarque que dire qu'on ne peut pas appliqué le théorème ne tend pas vers c'est à . Cependant, au vu des résultats de l'opérateur associe à un tel potentiel magnétique est a résolvante compacte. Pour cela on remarque : Quand et c'est l'expression: Qu’on considérant dans cette exemple comme étant la fonction une première généralisation de ce résultat a été donnée par on prendra oŭ les sont réels. Soit On sous la forme: on notera par la forme quadratique note : le domaine de celui de Supposons que l'on’ a et qu'il existe un entier Théorème Une constante tell que l'on’ ait: Alors il existe une constante telle que: et et et corollary sous les hypothèses de théorème Alors: si on’ a : est a résolvante compacte. On retrouve la compacité de la résolvante de l'opérateur de l'exemple2. en considérant r=1, car: On remarque donc la différence fondamentale entre l'exemple la puissance de et l'exemple dans . Alors : quelle est la puissance maximale de pour laquelle l'opérateur de Schrödinger associe est à résolvante compacte? On considère : Soit une fonction de poids définie sur tell que : On’ a alors le : Théorème Supposons que l'on’ ait les hypothèses de théorème 8 et il existe constante positives tel que: , et des Alors : Il existe une constante tel que: Ou Supposons que l'on’ ait: corollary et qu'il existe un entier que: la fonction , tel que: de sorte soit continue et vérifie : Alors: il existe une constante telle que : Où corollary Sous les hypothèse du théorème Quand ou de corollaire ,et si de plus : et Alors: Est à résolvante compacte. Remarque : 1. dans le cas ou on trouve les résultats du corollaire 2. la remarque de corollaire correspond à . 3. lorsque Lorsque Alors : et s'il existe le corolaire et est à résolvante compact. . tels que: dit que: et dans le Bibiographie j-avron,i herbest ,b.simon: schrődinguer operator with magnetic fields. general interactions duke math. journal 45 p. bolley, m. dauge, b.helffer : conditions suffisantes pour i'injection compacte d'espaces de sobolev à poids. (ou autour d'une question de f. mignot) ,12 janvier 1990 h.l.cycon, r.g.froese, w.kirsch, b.simon : schrődinger operators los angeles fall 1986. l.c. florescu : la mesure de wiener. universit´e "al.i.cuza", facult´e de mathématiques, bd. carol i, 11. b.helffer -a mohamed : caracterisation du spectre essentiel de l'opérateur de schrődinger avec champ magnetique,ann,inst fourier 38 b.helffer : opérateur de schrődinger avec champ magnétique. séminaire équeations aux dérivées partielles akira iwatsuka : magnetic schrődinger operators with compact resolvant . j.math .kyoto univ , 26-3 357-374. b.graille, m. lewin: introduction à la théorie spectrale des opérateurs de schrődinger, universite de cergy pontoise. vladimir kondratiev, mikhail shubin : discreteness of spectrum for the magnetic schrődinger operators.i. arxiv: math/0007111v2 [math.sp] 30 jul 2001. t.kato : perturbation theorie for linear operators.ginguer-verlag.heidelberg new york a.mohammed : quelque remarques sur le spectre de l'opérateur de schrődinger avec champ magnétique, comm in pde 13-11 meftah: etude spectrale des opérateurs de schrődinger avec champ magnetique .thése de doctorat d'etat université d'oran es-sénia m.reed-b.simon : methods of modern mathématical functional analysis.academic press,new york .physics a.shirikyan : introduction à la physique mathématique.november 24, 2008. m.schechter :spectra of differential operators, north holland ,amsterdam,1971 Résumé Nous nous intéressons dans ce travail à l’opérateur de Schrödinger avec champ magnétique : ú ( )= − + Sont des opérateurs de multiplication par les fonctions réelles V( ) . ( ) et On suppose que : (1) (2) =( …….. ( )∈ ) ̸ ( )∈ (ℝ ) (ℝ ) pour = 1 … … ∀ ∈ℝ ( )≥0 On s’intéresse aux points suivants : 1. L’opérateur ( , ) = (− ∇ + ) + est il auto-adjoint. 2. Le champ magnétique B définie par : =∇ = + Et invariant par transformation de jauge. 3. Que devient le spectre de l’opérateur ( , ) sous certaines conditions ainsi que leurs dérivées ? Mots clés : Opérateur de Schrödinger, champ magnétique ,potentiel électrique, invariance de ) , Hamiltonien , jauge , résolvante compacte , spectre ( , opérateurs auto-adjoint. Résumé Nous nous intéressons dans ce travail à l’opérateur de Schrödinger avec champ magnétique On s’intéresse aux points suivants : 1. L’opérateur de Schrödinger est il auto-adjoint. 2. Le champ magnétique B Et invariant par transformation de jauge. 3. Que devient le spectre de l’opérateur de Schrödinger avec champ magnétique sous certaines conditions ainsi que leurs dérivées ? Mots clés : Opérateur de Schrödinger, champ magnétique, potentiel électrique, ), invariance de jauge, résolvante compacte, spectre ( , Hamiltonien , opérateurs auto-adjoint.