CONSTRUCTION DES COMPETENCES LANGAGIERES
ET REPERAGE DES DIFFICULTES
APPROCHES THEORIQUES
COLLABORATIONS PROFESSIONNELLES
BIBLIOGRAPHIE
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PREVENTION DES TROUBLES D’APPRENTISSAGE
EVALUATION DES COMPETENCES LANGAGIERES
Ce dossier est constitué d’un ensemble de documents ressources destinés aux professionnels de
l’enseignement et de la santé.
Il constitue une base de références communes pour enrichir la réflexion, favoriser la
collaboration et contribuer à la cohérence et la complémentarité des actions conduites au bénéfice des
jeunes enfants.
Il peut également être utilisé dans le cadre d’actions de formation et d’information
(département, circonscriptions, secteurs).
MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL :
Monsieur BERCHER Henri – IEN AIS
Madame BONAVENTURE – Médecin PMI
Madame CAVILLAC Colette – Directrice École Maternelle
Monsieur COUSTILLAS Jean-Louis – Formateur AIS
Monsieur GAILLARD Alain – Conseiller Pédagogique AIS
Madame GUIONNEAU Marie-Josée – Psychologue Scolaire
Madame LACOMBE Michèle – Infirmière Conseillère Technique
Madame LAFAYE Martine – Médecin Responsable Départemental
Madame LAMAURELLE Marylène – Enseignante Spécialisée RASED
Madame LUDMAN Ghislaine – Enseignante C.P.
Madame MAYEUX Hélène – Médecin Éducation Nationale
Madame NEVERS-BUGUET Nathalie – Directrice École Maternelle
Monsieur SERGENT Alain – Enseignant Spécialisé RASED
INTRODUCTION
Un plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage a été
présenté le 21 mars 2001 par le ministre de l’éducation nationale, le ministre délégué à la
santé et la secrétaire d’état aux personnes âgées et aux personnes handicapées.
Il a fait l’objet de la circulaire n° 2002-024 du 31.01.2002 (BO n° 6 du 7.02.2002) intitulée
« mise en œuvre d’un plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du
langage oral ou écrit ».
Ce plan prend en compte la spécificité d’un trouble du langage qui peut générer une
souffrance pour certains élèves et leur famille, trouble distinct de la difficulté
d’apprentissage.
PREVENTION DES TROUBLES D’APPRENTISSAGE
EVALUATION DES COMPETENCES LANGAGIERES
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Cette reconnaissance engage à développer la collaboration des professionnels de santé
et d’enseignement ainsi que la complémentarité éducative avec les familles, sans aboutir à
une médicalisation prématurée des réponses.
Les actions pédagogiques préconisées s’inscrivent explicitement dans une perspective
de prévention pour tous les enfants, c’est à dire à fortiori pour ceux présentant des risques de
difficulté ou des symptômes de troubles du langage. Ces actions sont dans le champ de
responsabilité des enseignants et des RASED (CF – circulaire du 27.07.01. BOEN n°31 du
30.08.01 et circulaire du 30.04.02. BO n°19 du 9.05.02).
Pour la grande majorité des élèves concernés, il est rappelé que la prise en charge
s’effectuera dans le cadre d’une scolarisation ordinaire, qu’elle donne lieu ou non à des
interventions spécialisées.
Le principe est en effet d’apporter, au-delà de tout débat sur l’étiologie des troubles,
les re-médiations adéquates sans perdre de vue le choix de la non-discrimination et de la
non-stigmatisation inscrit dans le texte de la loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet
1989.
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CONSTRUCTION DES
COMPETENCES LANGAGIERES ET
REPERAGE DES DIFFICULTES
1- Langage oral à l’école maternelle page 5
2- Compétences à acquérir à l’école maternelle page 6
3- Processus d’évaluation : quelques repères page 8
- l’oral
- des outils
- évolution selon l’âge
4- Retard – trouble – prévention : page 15
Extrait du rapport de Jc Ringard et précisions sur les termes
et les démarches
5- Comment repérer les difficultés langagières d’un enfant
page 36
6- Recommandations page 41
7- Batteries de dépistage à l’usage exclusif des professionnels
de la santé page 43
8- Eléments de diagnostic des troubles spécifiques du
langage : dysphasie, dyslexie page 46
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1- LANGAGE ORAL
A L’ECOLE MATERNELLE
DOCUMENTS DE REFERENCE
- B.O n° 1 du 14.02.02
« HORAIRES ET PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT
DE L’ECOLE PRIMAIRE »
- B.O. Hors série n° 8 du 21 octobre 1999
Instruction du 8 octobre 1999
« LES LANGAGES, PRIORITE DE L’ECOLE MATERNELLE »
- Dossier Ministère Education nationale septembre 2001 / CDROM octobre02
« EVALUATION ET AIDE AUX APPRENTISSAGES EN GRANDE
SECTION DE MATERNELLE ET EN COURS PREPARATOIRE . »
- Circulaire n° 2001-148 du 27 juillet 2001
B.O. n°31 du 30 août 2001
Le langage au cœur des apprentissages
Dans l’appropriation active du langage oral se développent des compétences décisives pour
tous les apprentissages : comprendre la parole de l’autre et se faire comprendre, se construire
et se protéger, agir dans le monde physique et humain, explorer les univers imaginaires… En
s’ouvrant ainsi aux usages et fonctions du langage, l’enfant acquiert une langue, le français,
qui lui permet non seulement de communiquer avec ceux qui l’entourent, mais aussi
d’accéder à la culture dont la langue nationale est le vecteur, une langue qui lui permet
d’apprendre et de comprendre le monde dans lequel il vit.
Le langage s’exerce d’abord, à travers l’expérience quotidienne, mais ses fonctions plus
complexes se découvrent aussi dans des situations organisées qui permettent à chacun de
découvrir, de structurer des manières neuves de comprendre la parole d’autrui ou de se faire
comprendre. L’accent mis à l’école maternelle sur les usages oraux du langage n’interdit pas,
bien au contraire, d’accéder à de multiples visages des cultures écrites. Cela n’empêche pas
non plus l’enfant de commencer à concevoir comment fonctionne le code alphabétique et
comment il permet de lire ou d’écrire. C’est en effet dans l’activité orale que l’écrit est
rencontré à l’école maternelle. De la qualité de ce premier et nécessaire abord dépend en
grande partie l’aisance des apprentissages ultérieurs.
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