l’appelantet/ouenlavisitantrégulièrementdurantlessemainessuivantlaperte
(Weinstein,2003).
Interventionsaveclespersonnesd’originemusulmanes
Lorsdepériodesdifficiles,lespersonnesd’originemusulmanss’appuient
fortementsurlesvaleursreligieusesdulivresacrédel’Islam,leCoran,pourse
consoler(Arshad,Horsfall,Yasin,2004).Lafamilleétendue,demêmequeles
amis, les voisins etla communauté constituent pour leur part d’autres sources
essentiellesdesoutienauprèsdelafamilleendeuillée,suivantlamortd’unêtre
cher.Eneffet,ilestdeleurrôle,demêmequ’àceluidel’infirmière,devisiterla
famille touchée afin de diminuer son sentiment de solitude (Davis, Islambouli,
LeGrand,Sarhill&Walsh,2001).Dessympathiespeuventaussiêtreoffertespar
l’infirmière et tous les membres de l’entourage durantles trois jours suivant le
décès.Ilestànoterqu’exprimersessentimentsetémotionsestconsidéré,lors
delapériodededeuildetroisjours,commenormaletsain.L’infirmièresedoit
donc d’encourager les membres de la famille à partager leur tristesse. Par
contre, une perte de contrôle d’émotions telle qu’un excès de colère est
inacceptable (Arshad,Horsfall, Yasin, 2004).L’infirmièrepeutalorsencourager
lesmembresdelafamilleàêtrepatientspuisque,selonl’Islam,lapatiencesera
récompensée dans la vie après la mort. Puis, suivant la période de deuil, la
famille doit retourner à ses activités habituelles, et ses membres doivent
dorénavantcontenirleursréactions face àla mort. Une connaissance decette
pratiquepermetàl’infirmièrederespectercecontrôledesémotions.
Interventionsaveclespersonnesd’originechinoise
Lesvaleursauxcœurdescroyancesdespersonnesd’originechinoiseen
Occidentsontinspirées,enplusduChristianisme,detroisreligionsquidominent
enChine:leConfucianisme,leTaoïsmeetleBouddhisme.Ainsi,contrairement
à la culture juive, il n’est pas commun chez les Asiatiques de discuter ou
d’exprimer ses émotions lors d’un deuil puisque selon eux, cela amène la
malchance(McLaughlin&Braun,1998inYick&Gupta,2002).C’estégalement
pourlamêmeraisonqu’ilsévitentderegarderlecorpsallongédanslecercueil
durantlesfunérailles.Enconséquence,ilestimportantquel’infirmièreévitede
considérercommepathologiqueunepersonneasiatiquequirefusededemander
del’aide.Ilestaussiessentielqueleprofessionneldelasanténecroitpasque
lapersonneendeuilléedénilamortduregretté.Uneinterventionappropriéeest
plutôt de promouvoir la proximité avecle défunt puisqueles Asiatiques croient
qu’ils sont toujours présents dans l’audelà. De plus, si les obligations de la
famillesuiteàlamortdumembredelafamillenesontpasaccomplies,celapeut
amener un sentiment de culpabilité (Lee, 1991 in Yick & Gupta, 2002).
L’infirmièredoitdoncresteràl’affûtdecela.