RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
VEPESID 100 mg capsule molle
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
VEPESID 100 mg capsule molle contient 100 mg d’étoposide.
Pour les excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Capsule molle à 100 mg
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Cancer testiculaire.
Carcinome à petites cellules du poumon (cellules en grains d'avoine).
Lymphome malin (non-Hodgkinien) et maladie de Hodgkin.
Leucémie aiguë monoblastique et myélomonoblastique.
D'autres types de tumeurs solides (par exemple carcinome pulmonaire non à petites
cellules) peuvent aussi répondre à l'étoposide (VEPESID).
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie :
Toutes les doses sont exprimées en mg/m² de surface corporelle, elle-même basée sur
la taille et le poids (voir tables adéquates).
La dose habituelle de l'étoposide (VEPESID) en administration orale est de 100 à 200
mg/m²/jour pendant 5 jours ou 200 mg/m²/jour aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4
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semaines.
La posologie de l'étoposide (VEPESID) en capsules est basée sur la posologie
recommandée pour la forme injectable, en tenant compte de la biodisponibilité des
capsules qui dépend de la dose administrée. Une administration orale de 100 mg
correspond à une dose parentérale de 75 mg; une dose orale de 400 mg serait
comparable à une dose parentérale de 200mg. De plus la biodisponibilité de la forme
orale varie de patient à patient; il y a lieu d'en tenir compte lors de la prescription de
ce médicament. En raison de cette variabilité significative, une adaptation de la
posologie peut s'avérer nécessaire pour obtenir l'effet thérapeutique désiré.
Une variante de posologie pour l'emploi du VEPESID en capsules est de 50
mg/m2/jour pendant 2 à 3 semaines, avec un intervalle d'une semaine ou un intervalle
suffisant pour le rétablissement de la fonction médullaire.
Les doses supérieures à 200 mg/jour seront divisées en deux prises.
Les capsules devront être prises à jeun.
Ces règles de posologie sont valables lors de l'utilisation de l'étoposide (VEPESID) en
monothérapie ou en association avec d'autres substances cytostatiques.
On effectue habituellement 3 ou 4 cycles de traitement (durée du traitement + période
de repos).
Ajustements de la dose :
Les doses peuvent être augmentées ou réduites et le nombre de cycles répété selon
l'état de la moelle osseuse et la réponse de la tumeur.
Modifier la posologie de VEPESID en tenant compte des effets myélosuppresseurs
d’autres médicaments utilisés en association ou des effets d’une radiothérapie ou
d’une chimiothérapie antérieure qui peut avoir réduit les réserves médullaires.
Les patients ne doivent pas débuter une nouvelle cure de VEPESID s’ils présentent un
nombre de neutrophiles inférieur à 1 500 cellules/mm3 ou un nombre de plaquettes
sanguines inférieur à 100 000 cellules/mm3, sauf s’ils sont induits par une maladie
maligne.
Ajuster les doses ultérieures par rapport à la dose initiale si le nombre de neutrophiles
devient inférieur à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours ou est associé à une
fièvre ou à une infection, si le nombre de plaquettes sanguines devient inférieur à
25 000 cellules/mm3, si une toxicité de grade 3 ou 4 se développe ou si la clairance
rénale est inférieure à 50 m/min.
Posologie en cas d'insuffisance rénale
Pour les patients présentant une insuffisance rénale, la dose initiale sera modifiée en
fonction de la clairance de la créatinine, de la manière suivante:
Clairance de la créatininine Dose d'étoposide
> 50 ml/min 100 %
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15 – 50 ml/min 75 %
Les doses ultérieures seront établies selon la tolérance et l'effet clinique. Il n'y a pas de
données concernant les patients dont la créatinine est inférieure à 15 ml/min. La dose
sera davantage réduite dans ces cas.
Ainsi que pour d'autres produits potentiellement toxiques, il est indiqué de manipuler
avec prudence VEPESID. Des irritations locales de la peau peuvent survenir lors d'un
contact accidentel. L'usage de gants est recommandé. En cas de contact avec la peau
ou les muqueuses, il faut nettoyer immédiatement et soigneusement avec de l'eau et du
savon.
La sécurité et l'efficacité de l'étoposide (VEPESID) n'ont pas été établies chez l'enfant.
Mode d'administration :
A administrer à jeun de préférence.
Précautions à prendre lors de la manipulation ou de l'administration de l'étoposide
(VEPESID) Voir chapitre 6.6
4.3 Contre-indications
Réserve médullaire insuffisante, en particulier consécutive soit à une radiothérapie
étendue ou à une chimiothérapie intensive préalable ou simultanée, soit à une
infiltration néoplasique de la moelle osseuse.
Cette déficience peut être mise en évidence par une leucopénie modérée ou sévère
et/ou par une thrombocytopénie.
Insuffisance hépatique sévère.
Hypersensibilité à l'étoposide (VEPESID) ou à un composant de la formulation.
Grossesse et lactation (voir rubrique).
L’utilisation concomitante du vaccin de la fièvre jaune ou d’autres vaccins vivants est
contre-indiquée chez les patients immunodéprimés (voir rubrique « 4.5 Interactions
avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions »).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le VEPESID doit être administré sous la surveillance d’un médecin spécialiste
expérimenté en traitements chimiothérapiques. Une myélosuppression grave suivie
d’infection peut survenir ainsi que des saignements.
Une myélosuppression fatale a été rapportée à la suite d’administration de VEPESID.
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Les patients devront faire l’objet d’une surveillance étroite et fréquente à ce sujet
pendant et après le traitement.
Une myélosuppression rendant obligatoire une limitation de la dose administrée
représente le facteur de toxicité le plus significatif associé au traitement du VEPESID.
Il y aura donc lieu de vérifier les facteurs suivants avant l’instauration du traitement :
taux de plaquettes, taux d’hémoglobine, taux de globules blancs.
Le traitement ne sera pas instauré si le taux de plaquettes est inférieur à 100 000
cellules /mm³ ou le taux absolu de neutrophiles est inférieur à 1 500 cellules/mm³, sauf
s’ils sont induits par une maladie maligne.
Ajuster les doses ultérieures par rapport à la dose initiale si le nombre de neutrophiles
devient inférieur à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours ou est associé à une fièvre
ou à une infection, si le nombre de plaquettes sanguines devient inférieur à 25 000
cellules/mm3, si une toxicité de grade 3 ou 4 se développe ou si la clairance rénale est
inférieure à 50 ml/min. Modifier la posologie en tenant compte des effets
myélosuppresseurs d’autres médicaments utilisés en association ou des effets d’une
radiothérapie ou d’une chimiothérapie antérieure qui peut avoir réduit les réserves
médullaires.
Des recherches sur le pouvoir cancérogène n'ont pas été entreprises sur l'animal de
laboratoire. Etant donné le mécanisme d'action du VEPESID, il faut retenir cette
possibilité dans l'usage chez l'homme.
La survenue d’une leucémie aiguë, pouvant s'accompagner ou non d’un syndrome
myélodysplasique, a été décrite chez des patients ayant été traités par des
chimiothérapies à base d’étoposide. Le risque cumulatif et la prédisposition pour une
leucémie secondaire sont inconnus. On a invoqué le rôle du schéma d'administration et
celui de l'accumulation, mais sans définition précise.
Une anomalie du chromosome 11q23 a été observée dans certains cas de leucémie
secondaire chez des patients ayant pris des épipodophyllotoxines. Cette anomalie a
également été observée chez des patients ayant développé une leucémie secondaire
après un traitement par des chimiothérapies ne contenant pas d’épipodophyllotoxines
ainsi que chez des patients ayant une leucémie de novo. Une autre caractéristique des
leucémies secondaires chez des patients ayant pris des épipodophyllotoxines est leur
courte période de latence, le temps moyen de développement de la leucémie étant
approximativement de 32 mois.
Le médecin sera vigilant en ce qui concerne l’apparition de réactions anaphylactiques
pouvant se manifester par frissons, fièvre, tachycardie, bronchospasme, dyspnée et
hypotension. Le traitement sera symptomatique.
Il y a lieu d’interrompre immédiatement le traitement par VEPESID et d’administrer
des agents vasopresseurs, corticoïdes, antihistaminiques.
a. Usage pédiatrique :
La sécurité et l'efficacité chez l'enfant n'ont pas été établies
b. La dose cumulative maximale ne peut dépasser 2000 mg/m². En effet, quelques
cas de leucémies secondaires aiguës non-lymphoblastiques ont été rapportés suite à un
traitement VEPESID à la dose cumulative > à 2000 mg/m². Cette dose cumulative ne
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peut être administrée que dans le cas particulier le bénéfice de la poursuite du
traitement par étoposide (VEPESID) fait passer le risque d'induire une leucémie au
deuxième plan.
Précautions
Générales : dans le cadre d'une chimiothérapie, dans tous les cas l'usage de
VEPESID est envisagé, le médecin devra comparer l'utilité et l'efficacité du produit
par rapport aux risques d'effets indésirables. La plupart de ces effets sont réversibles,
pourvu qu'ils soient détectés à temps. Si des réactions graves surviennent, le dosage
sera réduit ou le traitement interrompu et des mesures correctrices adéquates devront
être prises, selon l'appréciation du médecin. Le renouvellement d'un traitement par
VEPESID sera entrepris avec précaution, en tenant compte de manière réaliste des
besoins thérapeutiques d'une part et des risques de toxicité récurrente d'autre part. Les
patients ayant une sérumalbumine basse sont davantage exposés aux effets toxiques de
l'étoposide. Chez les patients ayant une altération de la fonction rénale ou hépatique,
surveiller régulièrement la fonction rénale et hépatique, en raison du risque
d’accumulation.
- Contrôles réguliers et fréquents de la formule sanguine, y compris du nombre de
plaquettes. Si le nombre de globules blancs tombe en-dessous de 2.000 par mm³ le
traitement doit être suspendu jusqu'à ce que la formule sanguine soit revenue à un
taux acceptable par exemple leucocytes > 4.000/mm³ et plaquettes > 100.000/mm³.
- Arrêter le traitement en cas de thrombopénie.
- Les infections bactériennes seront maîtrisées avant l'instauration d'un traitement par
l'étoposide (VEPESID).
- Si l'on a administré une radiothérapie ou un autre traitement cytostatique avant
l'instauration du traitement à l'étoposide (VEPESID), il faut ménager une période de
repos assurant la restauration fonctionnelle de la moelle osseuse.
- L'étoposide (VEPESID) doit être placé hors d'atteinte des enfants.
- Ne pas mélanger à d'autres médicaments.
En raison du potentiel mutagène de l’étoposide, une contraception efficace est
nécessaire, tant chez les hommes que chez les femmes, pendant le traitement et
pendant les 6 mois suivant l’arrêt du traitement. Une consultation génétique est
recommandée si le (la) patient(e) souhaite avoir des enfants après la fin du traitement.
Étant donné que l’étoposide peut diminuer la fertilité masculine, une conservation de
sperme peut être envisagée en vue d’une paternité ultérieure (voir rubrique « 4.6
Grossesse et allaitement »).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Voir Précautions : Radiothérapie
Autres agents chimiothérapiques
Interactions médicamenteuses : la cyclosporine à dose élevée, donnant des taux
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