3.2: Production de lait et de viande basée sur les

Präsidentin: Kathrin Schneider, Enetbiglen 77, 3512 Walkringen, Tel. [phone], E-mail: [e-mail]
Geschäftsführerin: Francine Riesen, Weier 164a, 3664 Burgistein, Tel. [phone], E-mail: [e-mail]
Motion pour l’Assemblée des délégués du 13 avril 2016
3.2: Production de lait et de viande basée sur les herbages
Les principes contenus dans le Cahier des charges de Bio Suisse exigent un affouragement
adapté aux conditions locales. L’idée est de compléter ce principe en stipulant que
l’alimentation des ruminants devra contenir une proportion minimale d’herbe à partir du
01.01.2018 (zone de plaine 75 %, zone de montagne 85 %). Le programme «Production de
lait et de viande basée sur les herbages (PLVH)» de la Confédération ne doit par contre pas
être rendu obligatoire.
1. Contexte
L’Assemblée des délégués (AD) a eu le thème de la PLVH à son ordre du jour pour la
première fois en avril 2014. Le vote a ensuite été reporté deux fois. Dans le cadre de la PA
14-17, Bio Suisse s’est engagée auprès de l’Office fédéral de l’agriculture en faveur des
contributions pour la Production de lait et de viande basée sur les herbages (PLVH). Les
domaines agricoles peuvent s’inscrire pour ce programme et respecter les exigences de la
PLVH depuis le 01.01.2014. En 2014, 90 % (moyenne de tous les cantons) des herbages
cultivés en bio ont respecté les dispositions de la PLVH. Le Comité de Bio Suisse veut que
l’AD d’avril 2016 renonce une fois de plus à voter sur la PLVH. Un groupe de travail doit
élaborer des propositions pour l’alimentation des animaux des fermes de Bio Suisse.
Les Bärner Bio Bure avaient déjà demandé lors d’une précédente AD que l’on vote sur la
PLVH. La motion avait été retirée pendant l’AD pour différentes raisons.
2. Motion des Bärner Bio Bure
Les Bärner Bio Bure proposent que, à partir du 01.01.2018, une proportion d’herbe d’au
minimum 75 % soit obligatoire pour les ruminants de toutes les ferme Bourgeon situées en
zone de plaine et que cette proportion soit de 85 % en zone de montagne. Le programme
PLVH ne doit par contre pas être rendu obligatoire.
Les Principes du Cahier des charges, Partie II, Chapitre 4.2 «Alimentation animale», doivent
être complétés de la manière suivante:
Les ruminants doivent consommer à partir du 01.01.2018 une proportion minimale d’herbe
(fraîche, ensilée ou séchée) calculée par rapport à la ration annuelle. Cette proportion est
de 75 % en zone de plaine et de 85 % en zone de montagne.

3. Explications
Une proportion minimale d’herbe correspond aux principes énumérés dans notre
réglementation aux chapitres 4.1: «(…) Le cheptel doit être adapté à la surface agricole
utile, à l’emplacement et aux conditions climatiques. (…)» et 4.2: «(…) Les animaux doivent
en principe être nourris avec des aliments fourragers Bourgeon provenant de l’exploitation.
(…)» et «L’alimentation des animaux domestiques (…) ne devrait pas concurrencer
directement l’alimentation humaine.»
Les instances de Bio Suisse s’occupent depuis longtemps de l’orientation de la stratégie
pour l’alimentation animale. Un nouveau groupe de travail doit élaborer des propositions. Le
thème de la PLVH a déjà figuré plusieurs fois à l’ordre du jour de l’AD, et depuis lors Vache
mère Suisse a inclus la PLVH dans son cahier des charges.
On sait maintenant que la plus part des fermes bio se sont annoncées pour la PLVH. Il est
donc temps que Bio Suisse prenne aussi quelques premières décisions sur le thème de
l’affouragement à base d’herbe. Ce n’est pas l’ensemble du programme PLVH qui doit être
repris par le Cahier des charges de Bio Suisse mais uniquement les dispositions concernant
la proportion d’herbe dans l’affouragement.
Si le nouveau groupe de travail doit élaborer de nouvelles propositions pour l’alimentation
animale (proportion de fourrages de la ferme, proportion d’aliments concentrés, proportion
des importations, utilisation des sous-produits de meunerie, …), il lui sera utile de savoir sur
quelles bases il doit développer ses propositions. Le lait bio et la viande de bœuf bio sont du
lait de prairie et de la viande de prairie d’une qualité particulière. Cet argument doit pouvoir
être utilisé dans la publicité.
Walkringen, le 18 mars 2016
Kathrin Schneider Francine Riesen
Présidente des Bärner Bio Bure Secrétaire