Gaetano Donizzetti naît à Bergame en 1797, dans une
famille très modeste. Son père est portier au Mont de
Piété et sa mère tisseuse de toile. Ses dons remarquables
et remarqués par des professeurs perspicaces vont lui
ouvrir une carrière fulgurante. Compositeur
emblématique de l’opéra et du bel canto, il sera un des
musiciens les plus joué de son temps. Lucia di
Lammermoor, Anna Bolena, Gabrielle de Vergy, La
Favorite, La Fille du Régiment, que de figures féminines
dans ses œuvres. La femme de sa vie fut la douce Virginia
Vasselli, qu’il eut le chagrin de voir disparaître alors
qu’elle n’avait pas trente ans. « Pouquoi travailler
maintenant ? » écrit-il désespéré ayant perdu en deux ans
père, mère, épouse et deux enfants mort-nés. Il continua
cependant à composer des opéras bien sûr, mais aussi des
oeuvres religieuses et de la musique de chambre. Voici de
Donizzetti
4. DONIZZETTI. Concerto pour cor et piano.
La vie privée et la carrière musicale du plus grand
compositeur romantique français Hector Berlioz, sont
souvent une suite de catastrophes, parfois provoquées
par lui. On y croise beaucoup de figures féminines : il est
très lié à ses deux sœurs, qui mourront avant lui. Il
apprend à jouer de la flûte et de la guitare. Abandonnant
ses études de médecine, il étudie la musique à Paris avec
Cherubini. Fureur de son père qui lui coupe les vivres ! Il
tombe passionnément amoureux de l’actrice anglaise
Harriet Smithson, qu’il harcèle de déclarations enfiévrées.
Elle le prend pour un fou mais finira par l’épouser. A la
mort de celle-ci, il se remarie ave une chanteuse
espagnole, qu’il enterrera aussi. Il se passionne pour
l’Italie. Il concourt pour le Grand prix de Rome. Par deux
fois, il échoue. La troisième tentative réussie, il part pour
la ville éternelle. Le célèbre virtuose italien du violon,
Paganini veut absolument le rencontrer. Il a acquis un alto
de valeur et veut que Berlioz écrive une œuvre dédiée à
l’instrument. Le compositeur français se met au travail.
Paganini est enthousiasmé : il versera 20000 francs à
Berlioz qui lui remet la partition d’Harold en Italie. La
réduction d’orchestre pour alto et piano est à la hauteur
de l’œuvre orchestrale et pour cause : elle est de la main
de son grand ami Franz Liszt. En voici le 3ème mouvement :
5. BERLIOZ. Sérénade d’un amoureux dans les Abruzzes.