Identification des algues du Sahara septentrional

publicité
[Tapez un texte]
UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA
FACULTE DES SC IENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES
Projet de Fin d’Etudes
En vue de l’obtention du diplôme de
MASTER Académique
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Science agronomique
Spécialité : Phytoprotection et environnement
Présenté par : BABAOUSMAIL Mahfoud
Thème
Identification des algues du Sahara septentrional:
L’effet des algues sur le stress salin
(cas de la région de Ouargla)
Soutenu publiquement le : 09/06/2014
Devant le jury :
IDDER Mohamed Azzedine
NILI Mohammed sghir
BEATA Messyasz
SAGGAI Ali
MCA
MCA
Dr
MAA
Président
Promoteur
Co-promotrice
Examinateur
Année universitaire : 2014/2015
UKM Ouargla
UKM Ouargla
UAM Pologne
UKM Ouargla
[Tapez un texte]
Dédicace
A ma chère mère et cher père
A mes frères et ma sœur
A toute ma famille
A tous mes amis
Je dédie ce travail
[Tapez un texte]
Remerciements
Nous remercions tout d’abord le bon Dieu qui nous a donné le courage et la patience
pour terminer ce modeste travail.
Je remercie Mr NILI M S. (Maître de conférences, Enseignant chercheur à l’Université
KASDI MERBAH Ouargla), qui a dirigé ce travail, de ses encouragements incessants et de
tous les efforts qu’il a fait pour mener à bien ce travail.
Je remercie Mme BEATA Messyasz, Maître de conférences, Enseignante chercheur de UAM
Poznan, Pologne, d'être mon co-promotrice et de son attention et ses conseils, m'ont permis
durant la réalisation de ce travail d'acquérir une autonomie dans la recherche.
Je remercie tout particulièrement Monsieur IDDER M Maître de conférences, Enseignant
Chercheur d’université KASDI MERBAH, qui à bienvoulu présider le jury de cette
soutenance..
Je remercie également Monsieur SAGGAI A, Maître de conférences, Enseignante chercheur
de l'Université KASDI MERBAH Ouargla, d’avoir accepté d’évaluer ce modeste travail.
Je remercie infiniment mes enseignons pour leurs soutiens (DADDI BOUHOUNE M, M
Belaroussi M, Mme Mananami R)
Et sans oublier de remercier M BABAOUSMAIL J pour son aide et ces précieux conseils.
[Tapez un texte]
Liste des tableaux
Numéro
Tableau 01
Tab 02
Titre du tableau
Liste des espèces identifiées selon la classe
Liste des espèces identifiées selon le site
d’échantillonnage
Page
16
18
[Tapez un texte]
Liste des figures
Numéro
Fig 01
Fig 02
Fig 03
Fig 04
Fig 05
Fig 06
Fig 07
Fig 08
Fig 09
Fig 10
Fig 11
Fig 12
Fig 13
Fig 14
Fig 15
Fig 16
Fig 17
Fig 18
Fig 19
Titre de figure
Diagramme Ombrothérmique de GAUSSEN
Climagramme d’EMBERGER
Schéma d'un filet à plancton
Méthodologie du travail
Répartition des espèces selon leurs classes
Répartition des espèces selon le site d’échantillonnage
Coupes transversales au niveau de la tige tu tomate
L’effet de l’extrait sur la longueur de la tige
L’effet de l’extrait sur le nombre des ramifications
L’effet de l’extrait sur le nombre des feuilles
L’effet de l’extrait sur le nombre des fleurs
L’effet de l’extrait sur la CE du sol
Les moyennes de la CE du sol après le traitement par l’extrait
L’effet de l’extrait sur le PH du sol
Les moyennes de PH du sol après le traitement par l’extrait
L’effet du compost sur la longueur de la tige
L’effet du compost sur le nombre des ramifications
L’effet du compost sur le nombre des feuilles
L’effet du compost sur le nombre des fleurs
Page
07
08
10
15
17
19
24
26
27
28
29
29
30
31
31
32
33
34
35
[Tapez un texte]
Liste des photos
Numéro
Photo 01
Photo 02
Photo 03
Photo 04
Photo 05
Photo 06
Photo 07
Photo 08
Photo 09
Photo 10
Photo 11
Photo 12
Photo 13
Photo 14
Photo 15
Photo 16
Photo 17
Photo 18
Photo 19
Photo 20
Photo 21
Photo 22
Photo 23
Photo 24
Photo 25
Photo 26
Photo 27
Titre de Photo
Sites d’échantillonnage (photo satellite)
Chott d’Ain el Baida (S1)
Drain a coté du Chott (S2)
Drain a l’intérieur de l’exploitation agricole de l’université.
Bassin d’élevage à Hassi Ben Abdellah (S4)
Dispositif expérimental de l’extrait
Dispositif expérimental du compost
Oocystis lacustris
Chroococcus turgidus
Navicula sp
Achnanthidium minutissimum
Spirulina maior
a-Gomphosphaeria aponina b-colonies d’ Aphanocapsa delicatissima
a-Gloeotrichia echinulata b- Haematococcus pluvialis
granulatum a-Cosmarium sp, b- Nitzschia sigmoidea
Phormidium granulatum
Golenkinia radiata
Nitzschia sigmoidea
Dunaliella Salina
Tribonema sp
Spirogyra sp
Encyonema affinis, b- Nitzschia pellucida
a-Monoraphidium contortum,b- Monoraphidium komarkovae
Comparaison entre les plantes traités par l’extrait à la fin de
l’expérience J50
Comparaison entre la plante traitée par D2 et celle de D4
Comparaison morphologique entre les plantes traitées par le
compost (T1) et les témoins (T0)
Comparaison morphologique entre les plantes traitées par le
compost (T1) et les témoins (T0) stade floraison
La fructification chez une plante traitée par le compost (T1)
Page
09
09
09
09
09
12
14
20
20
20
20
21
21
21
21
22
22
22
22
23
23
23
23
25
25
34
35
36
[Tapez un texte]
Liste des abréviations
ASP
CE Conductivité électrique
Chl A chlorophyll A
D Dose
PPM Partie par million
S Site
SOD Super Oxide Dustumase
T Traitement
[Tapez un texte]
Sommaire
Introduction …………………………………………………………………………… 01
Synthèse bibliographique …………………………………………………………….. 03
I. Les algues……………………………………………………………………………
03
I.1. Classification………………………………………………………………………
03
I.2. Leur utilisation en agronomie……………………………………………………...
03
I.3. Leur utilisation en protection des végétaux……………………………………….
05
II. Généralités sur la salinité ………………………………………………………….
05
II.1. Stress salin ………………………………………………………………………..
05
II.2. Conséquences de la salinité sur la plante …………………………………………
05
III. La tomate…………………………………………………………………………...
06
Matériel et méthodes………………………………………………………………...
07
I. Identification des algues……………………………………………………………...
07
I.1. Présentation de la région d’étude…………………………………………………..
07
I.1.1. Situation géographique ………………………………………………………….
07
I.1.2. Synthèse climatique ……………………………………………………………..
07
I.1.2.1 Diagramme Ombrothérmique de GAUSSEN…………………………………
07
I.1.2.2. Climagramme d’EMBERGER………………………………………………..
08
I.2. Echantillonnage et collecte des algues…………………………………………….
08
I.2.1. Sites d’échantillonnages………………………………………………………….
08
I.2.2. Echantillonnage.………………………………………………………………….
10
I.2.3. Identification des micro algues …………………………………………………
10
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sur le stress salin de la tomate…………………
11
II.1. Préparation de l’extrait d’algue …………………………….…………………….
11
II.2. Dispositif expérimental………………………………………………………….
11
II.3. Conditions de croissance …………………………………………………………
12
II.4. Application du stress ……………………………………………………………..
12
II.5. Analyses du sol …………………………………………………………………..
12
II.6. Site d’étude ……………………………………………………………………….
13
II.7. Etude du matériel végétal ………………………………………………………...
13
II.8. Analyse statistique………………………………………………………………..
13
III. L’effet du compost d’algue Spirogyra sur la tomate……………………………….
13
III.1. Compostage …………………………………………………………………………..
13
[Tapez un texte]
III.2. Dispositif expérimental………………………………………………………….
13
III.3. Application du stress…………………………………………………………….
14
III.4. Etude du matériel végétal ……………………………………………………….
14
.
Résultats …………….…………………………………………………………………
16
I. Identification des algues...............................................................................................
16
I.1. Liste des espèces identifiées selon la classe ……………………………………….
16
I.2. Liste des espèces identifiées selon le site d’échantillonnage……………………...
18
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sur le stress salin de la tomate………………..
24
II.1 Caractérisation de l’extrait ……………………………………………………….
24
II.2. L’effet d’extrait d’algue sur le végétal……………………………………………
24
II.2.1. Observation à l’œil nu…………………………………………………….……..
24
II.2.2. Les mesures biométriques………………………………………………………
26
II.2.2.1. La longueur de la tige ………………………………………………………..
26
II.2.2.2 Nombre de ramifications ……………………………………………………..
26
II.2.2.3. Nombre des feuilles ………………………………………………………….
27
II.2.2.4. Nombre de fleurs …………………………………………………………….
28
II.3.L’effet d’extrait d’algue sur le sol…………………………………………………
29
II.3.1. La conductivité électrique……………………………………………………...
29
II.3.2. PH du sol ……………………………………………………………………….
30
III .L’effet du compost d’algue Spirogyra sur la tomate……………………………….
32
III.1. L’effet du compost d’algue sur le végétal………………………………………..
32
III.1.1. La longueur de la tige ………………………………………………………....
32
III.1.2. Nombre des ramifications ……………………………………………………..
32
III.1.3. Nombre des feuilles ……………………………………………………………
33
III.1.4. Nombre des fleurs ………………………………………………………….….
34
III.1.5. La fructification ……………………………………………………………....
36
Discussion…………………………………………………………………………….
37
I. Identification des algues……………………………………………………………...
37
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sur la tomate ………………………………….
38
III. L’effet du compost d’algue Spirogyra sur le stress salin …………………………
41
Conclusion……………………………………………………………………………...
43
Introduction
Introduction :
La salinisation des sols et de l’eau, est l’un des principaux facteurs abiotiques qui limitent la
productivité végétale (Al-karaki, 2000; Baatour et al., 2004), et le rendement agricole (Zid et
Grignon., 1991; Zhu., 2001). Dans les écosystèmes arides et semi arides, elle résulte des
fortes évaporations d’eau à partir du sol (Munns et al., 2006) et d’une irrégulière et
insuffisante pluviométrie (Mezni et al., 2002).
Les plantes répondent aux contraintes de l’environnement par de nombreux changements,
révèlent le caractère multifactoriel des mécanismes de tolérance et d’adaptation aux stress
abiotiques. La réponse au sel des espèces végétales, dépend de l’espèce même, de sa variété,
de la concentration en sel et du stade de développement de la plante (Ben naceur et al., 2005).
En conditions stressantes, les plantes peuvent réagir en mettant en œuvre des mécanismes,
entre autres, physiologiques (Kylin et Quatrano., 1975; Parida et DAS., 2005) et biochimiques
(Brugnoli et Lauteri., 1991) impliquant une activité enzymatique (Stephanopoulus., 1999;
Chaffei et al., 2004). Ainsi, par la synthèse de composés organiques ayant un rôle
d’osmoprotecteurs (Rathinasabapathi et al., 2000) ou de régulateurs osmotiques (MCCUE et
HANSON., 1990 ; SANNADA et al., 1995; HUANG et al., 2000,).
L’extrait d'algue est l’un des composés anti-stress efficace qui est un bio-stimulant utilisé en
tant que conditionneur de sol pour améliorer la croissance des plantes (Hurtado et al., 2009).
Plusieurs études ont révélé les avantages d'extraits d'algues sur les plantes tel-que
l'amélioration de la performance des cultures et le rendement et l’amélioration de la résistance
au stress biotique et abiotique (Eyras et al 2008;. Norrie et Keathley 2006). Les extraits
d'algues pourraient également améliorer la disponibilité des nutriments et la productivité
(Aziz et al., 2011). Les extraits d'algues ont également la capacité d'améliorer la tolérance au
stress chez nombreuses espèces de plantes par augmentation de la concentration des
molécules bioactives, notamment des antioxydants dans les plantes traitées (Fan et al 2011;.
Rayirath et al.2009). A titre d’exemple, une étude menée par Amira et al. (2014) a montré la
capacité d’extrait d’algues à diminuer l’effet négatif du stress salin de l’aubergine en Egypte
Ce travail s’inscrit dans le cadre de la thématique de la lutte biologique contre la salinité
comme facteur abiotique, problème majeur dans la région d’Ouargla, en utilisant des algues,
1
Introduction
disponibles dans la région. A nos connaissances, aucun travail similaire n’a été réalisé en
Algérie.
L’objectif de ce travail consiste à :
 L’identification de quelques algues de la région d’Ouargla.
 L’Etude de l’effet de l’extrait d’algue Spirogyra sur :

La diminution de l’effet négative du stresse salin.

L’amélioration des caractères morphologiques de la plante teste, la tomate.

Les caractères physico-chimiques du sol par l’utilisation d’extrait d’algue.
 L’étude de l’effet du compost d’algue sur les caractères morphologiques de la tomate.
2
Synthèse bibliographique
Synthèse bibliographique
I. Les algues
Les algues sont des organismes chlorophylliens se développant dans l’eau ou dans
des milieux très humides. Bien que surtout abondantes dans les eaux des mers, des lacs, des
mares, des eaux courantes et des eaux thermales, on en trouve également sur les rochers
humides et sur la terre.
I.1. Classification
Groupées avec les
champignons dans la division des Thallophytes, les algues
constituent en réalité un vaste ensemble hétérogène d’embranchements très distincts les uns
des autres et n’ayant entre eux que peu de caractères communs (FELDMANN, 1963).
La distinction entre ces différents embranchements d’algues est faite d’après des
caractères d’ordre cytologique et biochimique ainsi que des différences de structure et de
mode de reproduction. En dehors de nombreuses formes unicellulaires, on trouve des algues
pluricellulaires formant des thalles sans feuilles, ni tiges, ni racines, ni vaisseaux conducteurs.
Les algues d’eau douce comprennent un peu plus de 1100 genres et environ quatorze mille
espèces répartis dans le monde..
De manière générale, cinq groupes caractéristiques appartenant à deux règnes
différents sont à distingue :
• Des Eucaryotes:
-
les Diatomées,
-
les Péridiniens ou Dinophycées,
-
les Prymnésiophycées ou Coccolithophoridés,
-
les Silicoflagellés ou Chrysophycées
• Des Eubactéries ou vraies bactéries (Procaryotes) : Les Cyanobactéries
I.2. Leur utilisation en agronomie
Initialement employées entières, sous forme d'amendement organique, les algues sont
actuellement de plus en plus utilisées sous forme d'extraits liquides. Les premières
3
Synthèse bibliographique
pulvérisations foliaires d'extraits d'algues sur les plantes ont eu lieu en 1950, époque où le
concept de nutrition des plantes était encore fondé sur le principe que les racines étaient les
organes d'absorption des éléments minéraux du sol et les feuilles ceux de l'assimilation
carbonée. Bien que la nutrition foliaire soit déjà utilisée à cette époque pour corriger les
carences en oligoéléments, elle ne s'est développée dans le cadre de la fertilisation générale
des plantes que vers les années 1960, favorisant la vente d'extraits d'algues. Depuis cette
époque, de nombreux essais ont été entrepris pour montrer l'efficacité de ces produits.
Toutefois, beaucoup d'articles ont été écrits dans un intérêt plus commercial que
scientifique, et doivent donc être considérés avec prudence. Divers effets phytoactifs de ces
extraits d'algues marines ont cependant pu être mis en évidence malgré des résultats parfois
irréguliers. Une synthèse bibliographique des effets observés suite à l'application de ces
extraits sur les plantes cultivées a été réalisée par (Jolivet et al. 1991). De nombreux effets
bénéfiques y sont rapportés, tel l'amélioration du taux de germination, l'augmentation des
rendements, l'augmentation de la résistance au froid, à certaines maladies, l'intensification de
l'absorption des éléments minéraux du sol ou encore la durée de conservation des fruits.
Le deuxième type de composants, les éléments minéraux et acides aminés, revêt une
importance pour la nutrition humaine et la nutrition des plantes (dans le cas d'amendements
organiques). En effet, la richesse de ces organismes en oligo-éléments et en vitamines suscite
un intérêt grandissant dans les pays occidentaux ( Bruneton, 1993). Les bétaïnes, dérivées
d'acides aminés, sont des molécules osmo-compatibles dont on a montré les effets bénéfiques
lors de leur application sur les plantes pour l'adaptation au stress thermique, hydrique et salin
( McNeil et al., 1999 ; Mäkelä et al., 1999 ).
Les sucres simples dominants sont fréquemment des polyols : D-mannitol et le Dsorbitol. Il s'agit souvent de composés osmo-compatibles pour les cellules, résultant d'une
adaptation au milieu salin. Le mannitol a également des propriétés chélatantes exploitables
pour la nutrition minérale des plantes.
Plusieurs phytohormones ont été identifiées dans des produits obtenus au départ
d'algues marines. Ainsi, on trouve la présence d'auxines et cytokynines dans la plupart des
extraits. La présence de gibbérellines a aussi été constatée dans les produits frais, mais leur
activité chute drastiquement jusqu'à des niveaux négligeables suite au conditionnement.
L'acide abscissique a également été identifié dans ces produits.
4
Synthèse bibliographique
Bien que le mode d'action des extraits d'algues ne soit pas entièrement élucidé, les
effets observés suite à l'application de ces produits proviendraient essentiellement des
phytohormones et des polysaccharides. Les phytohormones présentes en faibles quantités
(principalement cytokinines) agiraient au niveau du développement des organes, tandis que
les polysaccharides seraient impliqués dans la stimulation des réactions de défenses naturelles
des plantes (éliciteurs).
I.3. Leur utilisation en protection des végétaux
Mercier et al. (2001) ont ainsi pu montrer que les carraghénanes (polysaccharides
constitutifs des parois cellulaires de diverses algues rouges) avaient un effet identique à celui
de l'éliciteur connu de Phytophtora parasitica var. nicotianae sur des plants de tabacs. La
laminarine (-1,3- glucane) s'est avérée être un éliciteur chez le tabac et augmenter la
protection des feuilles de tabac envers la bactérie pathogène E. carotovora ( Klarzynski et al.,
2000). Aziz et al. (2003) ont également pu mettre en évidence la fonction élicitrice de ce
polysaccharide de réserve chez la vigne et ont pu montrer l'induction de la protection envers
des pathogènes (en particulier Botrytis cinerea et Plasmopara viticola). De par cette fonction
élicitrice, les extraits d'algues pourraient devenir un allié important dans la protection des
cultures, dans un contexte grandissant de préoccupation de l'environnement.
II. Généralités sur la salinité
II.1. Stress salin
Le stress salin est un excès d'ions, en particulier, mais pas exclusivement, aux
ions Na+ et Cl- (HOPKINS., 2003). Le stress salin est dû à la présence de quantités
importantes de sels potentiels hydriques. Il réduit fortement la disponibilité de l'eau pour les
plantes, on parle alors de milieu "physiologiquement sec" (TREMBUN., 2000).
La quantité de sels dans le sol que les plantes peuvent supporter sans grand dommage
pour leur culture, varie avec les familles, les genres et les espèces, mais aussi les
variétés considérées (LEVIGNERON et al., 1995).
II.2. Conséquences de la salinité sur la plante
La salinité est l'un des facteurs limitant pour la croissance des plantes. Les effets de la
salinité sont: l'arrêt de la croissance, le dépérissement des tissus sous forme de
5
Synthèse bibliographique
nécroses marginales, suivi par une perte de turgescence, par une chute des feuilles et
finalement par la mort de la plante (ZID., 1982).
La salinité provoque le plus souvent un retard dans le développement (GILL., 1979;
ELMEKKAOUI., 1990 et BOUKACHABIA., 1993) et d'une manière générale la hauteur, le
diamètre des tiges des différentes espèces, ainsi que la grosseur des fruits, diminuent
d'une façon importantes avec l'augmentation de la salinité: c'est le cas de riz (KHAN et al.,
1997) et de la pomme de terre (BOUAZIZ., 1980).
D'une façon générale, la tolérance au sel n'est pas constante pour une même espèce ou
variété. Elle peut changer en fonction de l'espèce, du génotype, de l'âge et de l'état
physiologique de l'organe. A titre d’exemple, l'orge et le blé sont particulièrement résistants à
la salinité après la germination (ELMEKKAOUI., 1990).
III. La tomate
La tomate Lycopersicum esculentum Mill appartient à la famille des solanacées,
d’origine tropicale (Amérique latine) (ANONYME, 1999).
Comme c’est une culture à cycle assez court qui donne un haut rendement, elle a de bonnes
perspectives économiques et la superficie cultivée s’agrandit de jour en jour. La
consommation des fruits de la tomate contribue à un régime sain et équilibré (SHANKARA et
al . 2005).
Le fruit est riche en potassium, antioxydants, magnésium, phosphore, vitamines A-BC et E, fibres et sels minéraux. La tomate est un allié de votre minceur car elle a un
faible apport calorique (MORARD, 2013).
La tolérance de la tomate à la salinité a fait l’objet de plusieurs études (Shalhevet &
Yaron, 1973). D’après ces auteurs, la tomate est moyennement tolérante à la salinité.
Cependant, cette tolérance varie d’une espèce à l’autre et même entre les variétés d’une même
espèce (Cruz & Cuartero, 1990). Des différences de sensibilité au sel ont été constatées entre
différentes variétés de tomate appartenant à l’espèce cultivée Lycopersicon esculentum et
entre les espèces sauvages de tomate aussi bien in vitro qu’in vivo (Amor, 199
6
Matériel et méthodes
Matériel et méthodes
I. Identification des algues
I.1. Présentation de la région d’étude
I.1.1. Situation géographique
La wilaya de Ouargla est située au sud est de l’Algérie. à environ 800 km de la capitale
Alger. Elle est l’une des principales oasis du sud algérien. Elle se trouve au fond
d’une large cuvette de la vallée d’Oued M’ya. La ville de Ouargla, chef lieu de la wilaya, est
située à une altitude de 157 m, ses coordonnées géographique sont 31°85’ latitude Nord et
5°20’ longitude Est.
I.1.2.Synthèse climatique
Une caractérisation globale du climat peut être réalisée par l’emploi d’indices ou des
diagrammes climatiques. Pour caractériser le climat de Ouargla, nous utiliserons l’indice de
d’Emberger, ainsi que le diagramme Ombrothermique de Gaussen.
I.1.2.1. Diagramme Ombrothérmique de GAUSSEN
La figure 01 indique que la période sèche dans la région de Ouargla s’étend sur toute
l’année 2014.
Figure 01: Diagramme Ombrothérmique de la région de Ouargla
(1990- 2004) (2014)
7
Matériel et méthodes
I.1.2.2. Climagramme d’EMBERGER
Il permet de connaitre l’étage bioclimatique de la région d’étude. Il dépend des
températures minimale et maximale et des précipitations.
Pour la station de Ouargla et pour la période 2004-2014, le bioclimat st type hyper aride
(saharien) à hivers doux (Figure02).
Figure 02: Climagramme d'Emberger pour la région de Ouargla
I.2. Echantillonnage et collecte des algues
I.2.1. Sites d’échantillonnages
Le plan d’échantillonnage a été réalisé entre Décembre 2014 à Mai 2015, sur 4 sites :
Site 01: Se trouve au Chott d’Ain el Baida.
Site 02 : Drain à proximité du Chott.
Site 03: Drain à l’intérieur de l’exploitation agricole de l’université.
8
Matériel et méthodes
Site 04 : Bassin d’élevage de poissons d’une exploitation à Hassi Ben Abdellah.
N
S4
S1
S2
S3
2 Km
Photo 01: Sites d’échantillonnage (photo satellite) Google earth 2015
Photo 03: Drain a coté du Chott (S2)
Photo 02: Chott d’Ain el Baida (S1)
9
Matériel et méthodes
Photo 04: Drain a l’intérieur de l’exploitation
Photo 05: Bassin d’élevage à Hassi Ben Abdellah (S4)
I.2.2. Echantillonnage
:
agricole de l’université.
(S3)
L’échantillonnage a été réalisé à l'aide d'un filet à plancton de 20 µm de vide de maille muni
d'un collecteur (Figure 03).
Bride
Collier en toile
Maille de 20µm
Poids
Collecteur
Robinet d’arrêt
Figure03: Schéma d'un filet à plancton
- cette opération consiste à filtrer l'eau de surface (à 20 cm en dessous de la surface de l'eau)
puis à transférer le contenu du collecteur dans un flacon en verre ombré contenant 5ml
d'éthanol à10%.
Les échantillons doivent être transportés dans une glacière au frais et a l’obscurité, s'ils ne
sont pas analysés immédiatement.
I.2.3. Identification des micro algues:
La détermination des espèces
récoltés a été effectué par l'observation sous microscope
optique des caractères morpho-anatomiques (forme, taille et couleur) représentant les clés
d'identification retenues par (Algae Identification, labguide ,Agriculture and Agri-Food
Canada, Agri-Environment Services Branch,2011) en collaboration avec une spécialiste en
10
Matériel et méthodes
phycologie
Dr.
Meysser
Beata
Laboratoire
d’hydrobiologie
Université
ADAM
MIESKIEWICZ de Poznan, Pologne.
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sur le stress salin de la tomate
II.1. Préparation d’extrait d’algue :
La collecte des macro-algues a été faite à l’aide d’un filet, les algues sont placés ensuite
dans un sac en plastique.
Les algues collectés ont été ramenés au laboratoire dans un sac plastique. Les échantillons
ont été lavés avec de l'eau du robinet pour éliminer les débris, séchées pendant 07 jours à
l’air libre, et ensuite broyé dans un broyeur (RETSCH SM100) pour obtenir 1000 g de poudre
d'algues. 5000 ml d’eau a été ajoutée, et le contenu a été chauffé pendant 45 min à 60° C dans
un bain marie (modifié d'après Rathore et al. 2009). Après refroidissement, le contenu a été
filtré à travers quatre couches de tissu mousseline. Le filtrat récupéré (4000 ml) 20% (p/v)
d'extrait d'algue est dilué en cinq concentrations différentes, 0% (témoin), 0,8%, 2%, 6% et
10% (v/v) ont été préparées en utilisant l’eau distillée , ces concentrations ont été utilisés par
Kumari et al (2011) dans ses expériences sur la tomate.
II.2. Dispositif expérimental
La plante teste
cultivée pour la présente étude était la tomate L. esculentum Mill.
(Solanaceae), Des plantules 45-jours- de la tomate, ont étés obtenus à partir d'une pépinière
commerciale locale où des plants saines de taille uniforme ont été sélectionnés et
transplantées le 13 Janvier 2015, dans des pots (16,5 cm diamètre) contenant 2 Kg du sable et
un peu de gravier au fond.
Un traitement donné aux plantes en pot, sous forme d’arrosage du sol avec une série de
concentrations (0%, 0,8%, 2%, 8% et 10%) de l'extrait d'algue. 100 ml d’extrait a été
appliquée, tous les 15 jours.
11
Matériel et méthodes
Photo 05: Dispositif expérimental de l’extrait
II.3. Conditions de croissance :
La température et l’humidité à l’intérieur de la serre sont très variables car elles dépendent
des conditions climatiques variant tout au long du jour et de la nuit. Pendant la journée, la
température peut monter jusqu’à 35°C, alors qu’elle descend à 10°C pendant la nuit.
L’humidité présente dans la serre est beaucoup plus élevée lorsque les autres cultures sont
arrosées.
La durée d’ensoleillement varie entre 10 et 12h selon la météo et le mois de l’année.
II.4. Application du stress :
L’arrosage des plantes se fait au moyen d’arroseur manuel chaque 5 jours jusqu’a atteindre
la capacité de rétention en eau. L’eau utilisée pour l’irrigation provient du forage a l’intérieur
de l’exploitation, cette eau est très salée (C.E à 25°C= 5,6 dS/m).
II.5. Analyses du sol :
-
Le pH
Le pH de l’extrait du rapport 1/2.5 est mesuré à l’aide d’un pH-mètre à électrode en verre
(BAIZE, 2000).
-
La conductivité électrique (CE)
La conductivité électrique a été déterminée par un conductimètre à une température de
12
Matériel et méthodes
25°C avec un rapport sol/solution de 1/5. La conductivité dépend de la concentration de sels
dissous dans la solution du sol.
II.6. Site d’étude :
L’expérience s’est
déroulée dans une serre se trouvant à l’exploitation de l’université
d’Ouargla, Algérie.
II.7. Etude du matériel végétal
L’étude du matériel végétal a été réalisée par des observations et des mesures biométrique
sur les tiges, les ramifications, les feuilles et les fleurs.
II.8. Analyse statistique :
Afin de déterminer la significativité des traitements appliqués sur les différents
paramètres étudiés, nous avons procédé à des analyses de la variance ANOVA et à la
comparaison des moyennes à l’aide du test de Tukey à α = 5 % sur 15 échantillons analysés
et de chaque traitement à l’aide du logiciel XLstat Version 2009.1.02.
III. L’effet du compost d’algue Spirogyra sur la tomate.
III.1. Compostage :
Après la filtration (cf partie préparation ci-dessus ) les résidus de filtration ont été laissés
à l’aire libre pendant 40 jours pour favoriser la dégradation de la matière organique grâce
à l’activité microbienne.
III.2. Dispositif expérimental
La plante teste était L. esculentum Mill. (Solanaceae) :
-
Les semences ont été achetées chez l’entreprise Agroseed.
-
La procédure du soumis a été faite au 08 décembre 2014 dans le terreau.
Après 40 jours de soumis, des plants saines de taille uniforme ont été sélectionnés et
transplantées, dans 8 pots (Diamètre : 26,5 Cm, Hauteur : 25 Cm) contenant 9 Kg de sable,
deux plantes par pot.
13
Matériel et méthodes
La moitié des pots (4) ont été traités par le compost à 3% (T1), les 4 pots restants ont servi
comme témoins (T0) (photo 6).
III.3. Application du stress :
Toutes les plantes ont été arrosées selon le besoin, l’eau utilisée pour l’irrigation provient du
forage à l’intérieur de l’exploitation, (C.E à 25°C= 3,4 dS/m).
Photo 06: Dispositif expérimental du compost
Cette expérience a été réalisée sous conditions identiques (lieu d’étude, conditions de
croissance, analyse statistique) à celle concernant les expériences de l’extrait (Partie II)
III.4. Etude du matériel végétal
L’étude du matériel végétal a été réalisée par des observations et des mesures biométriques
sur les tiges, les ramifications, les feuilles et les fleurs.
14
Matériel et méthodes
Echantillonnage et collecte des algues
Conservation des échantillons
Séchage et broyage
Identification au laboratoire
Macération
Compostage des
déchets de filtration
Dilutions du filtrat
à différentes doses
Filtration
Application de l’extrait sur la tomate
Application du compost sur la tomate
Figure 04: Méthodologie du travail
15
Résultats
I. Identification des algues.
L’observation sous microscope optique , des caractères morpho-anatomiques des micro
algues récoltés nous a permis d’identifier 19 espèces (Tableau 1).
I.1. Liste des espèces identifiées selon la classe :
La classe
Liste des genres
Cosmarium sp
Dunaliella salina
Golenkinia radiata
Haematococcus pluvialis
Monoraphidium contortum
Monoraphidium komarkovae
Oocystis lacustris
Spirogyra sp
Encyonema affinis
Ulnaria ulna
Nitzschia pellucida
Nitzschia sigmoidea
Achnanthidium minutissimum
Aphanocapsa delicatissima
Chroococus turgidis
Gloeotrichia echinulata
Gomphosphaeria aponina
Phormidium granulatum
Spirulina maior
Chlorophyta Algue verte
Diatomés
Cyanobactéries
Tableau 01: Liste des espèces identifiées selon leur classe
16
Nombre
des
espèces
08
05
06
Ces derniers appartiennent à 3 classes différentes : Diatomées (05 espèces soit 22%),
Cyanobactéries (06 espèce soit 33 %), les algues vertes (08 éspèces soit 45%) (Fig05).
Diatomés
26%
algues vertes
42%
Cyanobactérie
32%
Figure 05: Répartition des espèces selon leurs classes
Presque la moitié des micro algues identifiés (11 espèce) ont été identifiés au niveau du
bassin de hassi ben Abdellah (48 %). Le tableau 2 montre la liste de ces espèces selon leur
site d’échantillonnage (tableau 2).
17
I.2. Tableau 2 : Liste des espèces identifiés selon le site d’échantillonnage
Site d’échantillonnage
S1- Chott Ain Baida
S2- Drain a coté du Chott Ain Baida
S3- Hassi Ben Abedallah (Bassin)
Liste des especes
Dunaliella salina
Phormidium granulatum
Spirogyra sp
Spirulina maior
Phormidium granulatum
Encyonema affinis
Achnanthidium minutissimum
Oocystis lacustris
Golenkinia radiata
Monoraphidium contortum
Monoraphidium komarkovae
Gloeotrichia echinulata
Haematococcus pluviatilis
Gomphosphaeria aponina
Aphanocapsa delicatissima
Chroococcus turgidis
Nitzschia pellucida
Encyonema affinis
Nombre
des
espèces
02
05
11
Cosmarium sp
Spirogyra sp
S4- Exploitation d’université (Drain)
Navicula sp
Nitzschia sigmoidea
Achnanthidium minutissimum
18
05
La répartition de ces espèces est représentée dans la figure 6 ci-dessous.
12
Nombre des espèces
10
8
6
4
2
0
S1
S2
S3
Les sites
S4
Figure 06: Répartition des espèces selon le site d’échantillonnage
Ci-dessous les photos des micro algues prises au moment de l’observation, par le
grossissement G x100.
19
GX 100
GX 100
Photo07 : Oocystis lacustris
Photo08 : Chroococcus turgidus
a
GX 100
GX 100
Photo09 : a- Ulnaria ulna
Photo10 : Achnanthidium minutissimum
20
b
a
a
GX 40
GX 100
Photo11 : a- Spirulina maior
Photo12: a-Gomphosphaeria aponina
b-colonies d’ Aphanocapsa delicatissima
b
a
b
a
GX 100
GX 100
Photo13 : a-Gloeotrichia echinulata
Photo14 : a-Cosmarium sp
b- Haematococcus pluvialis
b- Nitzschia sigmoidea
21
GX 100
GX 100
Photo15 : Phormidium granulatum
Photo16 : Golenkinia radiata
•
GX 40
GX 40
Photo17 : Nitzschia sigmoidea
Photo18 :Dunaliella Salina
22
GX 40
Photo19 : Tribonema sp
GX 100
Photo20 : Spirogyra sp
a
b
b
a
GX 100
GX 100
Photo21 : a-Encyonema affinis
Photo22 : a-Monoraphidium contortum
b- Nitzschia pellucida
b- Monoraphidium komarkovae
23
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sur le stress salin de la tomate
II.1 Caractérisation de l’extrait :
Les analyses physico-chimiques concernant le pH et la CE
de l’extrait aqueux du
Spirogyra à 10% ont donné les résultats suivants :
Paramètre
PH
CE
Mesure
7,5
22 ms/cm
La conductivité électrique est très élevée ce qui implique la charge de la solution en
minéraux, ces minéraux peuvent être bénéfiques et assimilable par les pantes. D’une autre
face elles peuvent limiter le développement et la productivité des plantes en cas d’excès
ou cristallisation au niveau de la racine.
Dans la littérature, on trouve que les extraits d’algues sont très riches en phytohormones
antioxydants macro et micro éléments (Blunden et al. 1991).
II.2. L’effet d’extrait d’algue sur le végétal
II.2.1. Observation à l’œil nu:
L’observation des coupes transversales de la tige de la tomate après application de
l’extrait aux déférentes doses a montré une déférence de la couleur au niveau de la tige en
fonction de la dose appliquée. La plante traitée avec une dose D4 (10%) montre une
couleur verte de la tige, par rapport à celle non traitée, où elle a l’allure jaunâtre (Figure
07)
Figure07 : Coupes transversales au niveau de la tige tu tomate
24
Aussi, une observation générale de la morphologie des plantes après l’expérience montre
que les plantes traitées par les doses D3 et D4 de l’extrait sont plus développés avec plus
de ramifications que les plantes traités par D1 et D2 et le témoin.
Photo23 : Comparaison entre les plantes traités par l’extrait à la
fin de l’expérience J50
Photo24 : Comparaison entre la plante traitée par D2 et celle de D4 J50
25
II.2.2. Les mesure biométriques
II.2.2.1. La longueur de la tige :
L’analyse de la variance est (P= 0.70), cela signifie que l’effet du traitement de la plante
tomate par l’extrait d’algue Spirogyra est non significatif sur la longueur de la tige.
1,5
Coefficients normalisés
1
0,5
La dose-D1; 0,309
La dose-D2; 0,137
La dose-D0; 0,000
La dose-D4; 0,000
0
La dose-D3; 0,206
-0,5
-1
-1,5
La dose
Figure08 : L’effet de l’extrait sur la longueur de la tige
On remarque que les coefficients normalisés pour l'effet de traitement par la dose D4
comprennent la valeur 0, ce qui indique que la dose D4 n'est pas significativement différent de
D0 (Figure 08).
On remarque aussi, qu’il n’ya pas une corrélation entre la dose d’extrait d’algue el la longueur
de la tige de la tomate.
II.2.2.2 Nombre de ramifications :
Le test de Tukey est p=0.21, cela signifie que l’effet du traitement de la plante tomate par
l’extrait d’algue est non significatif sur le nombre des ramifications.
26
1,5
Coefficients normalisés
1
La dose-D3; 0,484
La dose-D4; 0,484
0,5
La dose-D2; 0,069
La dose-D0; 0,000
0
-0,5
La dose-D1;
-0,138
-1
La dose
Figure09 : L’effet de l’extrait sur le nombre des ramifications
On remarque que le nombre des ramifications le plus élevé est celui des lots traités par les
doses D3 et D4 du traitement, une corrélation est observé entre le nombre de ramifications et
la dose d’extrait (en moyenne 4.3 et 7.3 pour les doses D1 et D4 respectivement) (Figure 09)
II.2.2.3. Nombre des feuilles :
Le test de Tukey est p= 0.750 cela signifie que l’effet du traitement de la plante tomate par
l’extrait d’algue est non significatif sur le nombre des feuilles.
27
1,5
Coefficients normalisés
1
0,5
La dose-D4; 0,245
La dose-D0; 0,000
0
-0,5
La dose-D1;
-0,092
La dose-D2; 0,245
La dose-D3; 0,023
-1
-1,5
La dose
Figure10 : L’effet de l’extrait sur le nombre des feuilles
II.2.2.4. Nombre de fleurs :
Le test de Tukey est p=0.61, cela signifie que l’effet du traitement de la plante tomate par
l’extrait d’algue est non significatif sur le nombre des fleurs.
En revanche, on remarque la présence d’une corrélation entre la dose et le nombre de fleurs,
0.61 , 0.24 et 0.56 pour les doses D2 , D3 et D4 respectivement (Figure11)
28
1,5
Coefficients normalisés
1
La dose-D4;
0,565
0,5
La dose-D0;
0,000
La dose-D1;
0,161
La dose-D2;
0,161
La dose-D3;
0,242
0
-0,5
-1
La dose
Figure11 : L’effet de l’extrait sur le nombre des fleurs
II.3.L’effet d’extrait d’algue sur le sol
II.3.1. La conductivité électrique
La mesure de la conductivité électrique est un bon indice sur la composition chimique du
sol, pour cela les mesures ont été effectuées après 60 jours de début de l’expérience. Il y a
un effet significatif (P<0.0001) de l’application de l’extrait d’algue sur le sol en terme de
conductivité électrique (Figure:12 )
1,4
La dose-D4;
1,112
Coefficients normalisés
1,2
1
La dose-D3;
0,798
0,8
0,6
La dose-D2;
0,386
0,4
0,2
La dose-D1;
0,231
La dose-D0;
0,000
0
La dose
Figure12 : L’effet de l’extrait sur la CE du sol
29
La conductivité électrique du sol augmente significativement en fonction de la dose d’algue
appliquée, elle atteint 9,01 ms/cm avec D4 contre 3.50 dans D0. Figure dessous
10
9
8
CE ms/cm
7
6
5
4
3
2
1
0
D0
D1
D2
D3
D4
La dose
Figure13 : Les moyennes de la CE du sol après le traitement par l’extrait
II.3.2. PH du sol :
L’application de l’extrait d’algue sur le sol implique un effet significatif sur le PH
(P<0.0001)
30
La dose-D0; 0,000
0
Coefficients normalisés
-0,2
-0,4
La dose-D1; 0,492
-0,6
La dose-D2; 0,643
-0,8
-1
La dose-D3; 1,007
-1,2
-1,4
La dose-D4; 1,120
La dose
Figure14 : L’effet de l’extrait sur le PH du sol
On remarque qu’il y a une relation proportionnellement inversée entre la dose d’algue
appliquée et le PH du sol (7,7 , 7,5 et 7,2 pour les doses D0 , D et D4 respectivement).
(Figure14 et 15)
7,8
7,7
7,6
PH
7,5
7,4
7,3
7,2
7,1
7
6,9
D0
D1
D2
D3
D4
La dose
Figure15 : Les moyennes de PH du sol après le traitement par l’extrait
31
III .L’effet du compost d’algue Spirogyra sp sur la tomate.
III.1. L’effet du compost d’algue sur le végétal
III.1.1. La longueur de la tige :
Les résultats concernant la longueur de la tige chez la tomate avec ou sans traitement
sont illustrés par (la figure 16) .La valeur de longueur la plus élevée a été enregistrée chez la
plante traitée par le compost T1 (37 cm), la valeur la plus faible a été enregistrée chez le
substrat témoin (16 cm). Le taux d’augmentation était de 30%.
1,2
Coefficients normalisés
1
0,8
La dose-T1;
0,489
0,6
0,4
0,2
La dose-T0;
0,000
0
-0,2
La dose
Figure16 : L’effet du compost sur la longueur de la tige
En revanche, le test de l’analyse de la variance était non significatif pour ce paramètre
(P=0,076)
III.1..2. Nombre des ramifications :
Ensuite, nous avons procédé à calculer le nombre de ramifications de la tige. Nous avons
observé une différence significative entre les lots traités et non traités par le compost d’algue
(p = 0,04). Par exemple, chez le témoin on a compté 4 ramifications, alors qu’elles ont atteint
le nombre de 12 ramifications chez les plantes traité par le compost d’algue T1. Il y avait une
augmentation de 45% (Figure17).
32
nombre des ramifications / Coefficients normalisés
(Int. de conf. 95%)
1,2
Coefficients normalisés
1
0,8
La dose-T1;
0,545
0,6
0,4
0,2
La dose-T0;
0,000
0
La dose
Figure17 : L’effet du compost sur le nombre des ramifications
III.1.3. Nombre des feuilles :
La moyenne de nombre des feuilles la plus élevée a été enregistrée chez le lot T1 avec
79 feuilles, comparativement au témoin To (38 feuilles) il y avait une augmentation de 48%
(Figure 18), (photo 25).
L’analyse de la variance révèle qu’il existe une différence significative entre les
moyennes de nombres des feuilles entre les deux lots (P =0,005).
33
1,4
Coefficients normalisés
1,2
1
La dose-T1;
0,700
0,8
0,6
0,4
0,2
La dose-T0;
0,000
0
La dose
Figure18 : L’effet du compost sur le nombre des feuilles
Photo25 : Comparaison morphologique entre les plantes traitées par le
compost (T1) et les témoins (T0)
III.1.4. Nombre des fleurs :
Le calcul du nombre des fleurs chez les tomates montre une différence significative p=0.023
entre les plantes traités et non traités par le compost.
34
Nous avons trouvé au maximum 4 fleurs chez les témoins T0, contre 16 chez T1. Le taux
d’augmentation était de 300%.
1,2
Coefficients normalisés
1
0,8
La dose-T1;
0,603
0,6
0,4
0,2
La dose-T0;
0,000
0
La dose
Figure19 : L’effet du compost sur le nombre des fleurs
Photo26: Comparaison morphologique entre les plantes traitées par le
compost (T1) et les témoins (T0) stade floraison
35
III.1.5. La fructification :
Le dernier stade de cette étude consiste à observer la fructification chez nos plantes avec ou
sans compost.
Sur les 16 plantes étudiées (8 T0 et 8 T1), seulement 2 plantes traitées par le compost ont
atteints ce stade. Aucune plante témoin n’a réussi à la fructification.
Photo27: La fructification chez une plante
traitée par le compost (T1)
36
Discussion:
I.
Identification des algues
La croissance des algues est influencée par divers facteurs tels que la température, la
transparence de l’eau, la concentration de nutriments (notamment le phosphore et l’azote) et
la quantité d’organismes qui se nourrissent des algues (poissons, zooplancton)
(GORENFLOT, 1975).
L’identification de quelques algues de la région d’Ouargla dans les 04 sites choisis a montré
l’existence de déférentes espèces sur chaque site. La différence dans la répartition des
espèces dans les
sites est en rapport avec les conditions du milieu. Il parait donc que
dans le site S3 les conditions sont plus favorables pour le développement des micro-algues
(11 espèces identifié à ce site).
La comparaison de notre étude avec celles réalisées précédemment sur ce contexte dans la
région d’Ouargla, montre l’absence des espèces identiques. (Nouiha .E, 2014. ; Tahri A et al
2014 ; Benfiala. Z 2013)
Dans le site 01, on a noté une faible diversité d’algues (composé majoritairement par l’espèce
Dunaliella salina, ce qui explique la couleur brune rougeâtre du lac). En effet, ce site
présente des conditions peu favorables pour le développement des micros algues à cause de la
salinité extrêmement élevée de ce dernier. Selon Hacini (2011) la salinité varie
considérablement dans le chott d’Ain el Baida, de 58,3 g/l en mois de décembre à 283,15 g/l
en mois de mai.
Une différence des espèces est remarquée dans les échantillons prélevés au niveau du drain
Chott, où nous avons trouvé 5 espèces d’algues, dont 4 différentes à celles trouvé au niveau
du chott d’Ain Baida, or les conditions des deux milieux paraissent identiques.
Beaucoup d'auteurs ont constaté que des milieux dont la constitution chimique parait
identique abritent des groupements planctoniques différents. Parmi les causes possibles de
cette diversité, il ne faut pas exclure des cycles de développement, s'étendant sur plusieurs
années, de certaines espèces qui peuvent ainsi présenter soit une très grande rareté, soit, au
contraire, une abondance extraordinaire (Cosandey 1955).
37
Parmi les micro algues identifiés, on retrouve deux espèces qui sont connus par leur utilité
industrielle et médicale, Dunaliella salina et Haematococcus pluviatilis.
Dunaliella salina est l'une des sources les plus riches de carotène naturel, qui est un pigment
orange, liposoluble, utilisé en tant que colorant dans les aliments pour l’Homme et les
animaux. Sous conditions de croissance standard, D. salina
contient environ 5-10 mg
carotène par gramme de poids sec (Del Campo et al., 2007).
Actuellement, la beta carotène issue de D.salina est en cours de production à l'échelle
commerciale en Australie, Etats-Unis, et l'Inde (Jayappriyan et al 2012).
La présence de l’astaxanthine dans Haematococcus pluviatilis est indiqué premièrement par
Wollenweber (1908), et dicouveré de nouveau pour son utilisation en biotechnologie des
micro algues à 1991 par (Borowitzka et al. 1991) cette espèce reste l’objet des recherches
intensives.
II. L’effet d’extrait d’algue Spirogyra sp sur la tomate :
La salinisation des sols et de l’eau, est l’un des principaux facteurs abiotiques qui limitent la
productivité végétale (Al-karaki, 2000; Baatour et al., 2004), et le rendement agricole (Zid et
Grignon., 1991). Dans les écosystèmes arides et semi arides, elle résulte des fortes
évaporations d’eau à partir du sol (Munns et al., 2006).
A l’œil nue, une différence a été observée en termes de la couleur des tiges des plantes traités
par l’extrait d’algues (D1 à D4) était verte, par rapport à celle non traitée, où elle a l’allure
jaunâtre. Ceci pourrait être le résultat de la présence de bétaïnes dans l'extrait d’algue. Les
extraits d'algue sont connus par leur richesse en glycine et bétaïne, ce qui stimule l'activité
photosynthétique en inhibant la dégradation de la chlorophylle (Genard et al., 1991).
L'augmentation de la teneur en chlorophylle a confirmé les rapports de Bozorgi (2012) et
Ramarajan et al. (2013) qui mentionne que l'application d'algues sur la plante d’haricot sous
forme de pulvérisation foliaire ou incorporé dans le milieu de culture augmente la
pigmentation des feuilles et des tiges (notamment Chl A). Aussi, l'application d'extrait
d’algues sur l’aubergine augmente significativement la teneur en chlorophylle dans deux
niveaux de stress salin (3200 et 4800 ppm). Amira et al 2014
38
Chez les témoins, l’allure jaunâtre des plantes pourrait être due au stress salin. Ce dernier
exerce un effet néfaste sur la teneur en chlorophylle comme a été démontré chez plusieurs
cultures (Parida et Das 2005) et chez les aubergines ( Kaya et al. 2002).
Par les mesures biométriques Nous avons observé une corrélation entre la dose appliquée et
le nombre de ramifications (en moyenne 4.3 et 7.3 pour les doses D1 et D4 respectivement),
et le nombre de fleurs aussi (0.6 et 2.3 pour les doses D1 et D4 respectivement), cet effet
positif observé pourrait être due au faite que l’extrait d’algue stimulent l’absorption du K+,
lèvent l’effet inhibitoire de la toxicité due au Na+, et aussi accélèrent la croissance
(Schmidt 2005).
De plus, cette application conduit à l’activation des enzymes antioxydants SOD et ASP afin
de protéger les plantes contre les conditions du stress environnemental. (Schmidt 2005)
Malgré l’effet positif relativement limité de l’application de l’extrait sur la pigmentation de la
tige, le nombre des fleurs et des ramifications, les analyses de la variance des mesures
biométriques n’ont montré aucune différence significative entre les lots traités par l’extrait du
Spirogyra et les témoins (L’effet sur la longueur de la tige p=0.70, nombre des feuilles
P=0.75, nombre des ramifications P=0.21, nombre des fleurs P=0.61). Selon une étude
réalisée sur l’aubergine (Amira et al 2014), l’extrait d’algues pourrait diminuer l’effet d’un
faible stress salin (320 ppm) mais partiellement l’effet agressif d’un moyen et fort stress salin
(3200 et 4800 ppm), c’est le cas de notre expérience où le stress salin dépasse 3000 ppm.
La teneur en sels est le critère le plus important pour évaluer la qualité du sol. Cette
teneur peut être exprimée en termes de conductivité électrique ou en ppm ou meq/l.
Les analyses des sols réalisés ont montré clairement une augmentation des valeurs de la
conductivité électrique en fonction de la dose d’extrait d’algue, par rapport aux témoins
(3.54ms/cm pour D0 et 8.07ms/cm pour D4) Ce résultat est confirmé dans la littérature, par
exemple, Koull et al (2007) ont trouvé que la conductivité électrique accroît avec l'apport de
la matière organique. Elle est plus élevée dans les sols amendés avec le fumier bovin
(6,95mS/cm).
Pareillement, (Yasemin et Dilek 2007) ont conclut que les valeurs de conductivité électrique
des sols augmentaient en fonction de la dose d’application des déchets de l'huile d'olive
39
solides. En effet, la valeur de la conductivité électrique du sol a augmenté de 1,75 à 8,57
ms/cm après 2 mois.
Par ailleurs, Nous n’avons détecté aucun effet négatif liés à la conductivité électrique élevé
du sol due a l’apport de l’extrait, toutefois autres recherches doivent être faites.
A l'heure actuelle, les mécanismes d'action de ces extraits ne sont pas connus de façon
satisfaisante. Quels que soient leur origine, ou leur mode de préparation, ces extraits sont très
complexes et renferment de nombreux éléments minéraux et constituants organiques.
(New AG International, 2004).
Le pH était en corrélation négative avec la dose d’algue appliquée (le sol traité par D0 le
PH=7.71, sol traité par D4 le PH=7.20. Dans d’autres études, des résultats semblables ont été
trouvés suite à l’apport de la matière organique issue du fumier bovin (Koull et al 2007).
Aussi, Yasemin et Dilek (2007) ont notés une diminution de PH du sol en relation avec
l’augmentation des doses des déchets de l'huile d'olive solides après un mois d’application
sur le sol.
La diminution du pH est due principalement à la libération des groupements acides de la
matière organique (Schinzer et Khan, 1985), et plus précisément de l’oxydation de leur
carbone (Mustin 1987).
40
III. L’effet du compost d’algue Spirogyra sur le stress salin :
Le compost d’algues a été appliqué comme fertilisants organiques du sols dans de
nombreuses régions côtières du monde (Castlehouse et al., 2003, Cocozza et al., 2011 et
Haslam et Hopkins, 1996).
Nous avons réalisé cette expérience afin d’évaluer l’effet du compost issu des déchets lors de
la préparation de l’extrait du Spirogyra sur le stress salin de la tomate. Selon Wang et al
(2014) L’application du compost de la matière organique diminue l’effet négatif du stress
salin sur la croissance des plantes, et améliore les caractères physico-chimiques du sol en
production agricole.
Une augmentation de 30% de la longueur de la tige de tomate traitée par le compost de
Spirogyra comparativement au témoin était constatée à l’issue de notre expérience, ce qui
témoigne l’effet bénéfique du compost d’algue. En effet, ce dernier est connu à sa capacité
d’améliorer les propriétés physiques du sol grâce à sa teneur en alginate élevé (Blunden,
1991; Verkleij, 1992; Eyras et al, 2008). Il est également connu que le compost d’algue a le
pouvoir de stimuler la croissance des plantes en raison de ses fortes teneurs en régulateurs de
croissance, tel que les auxines et les cytokinines (Stirk et al., 2004)
L'un des principaux avantages des engrais organiques est la libération de nutriments
disponibles dans le sol, à long terme (Eghball, 2002). Cet effet résiduel peut entraîner une
augmentation de la production qui peut durer jusqu’à quatres ans après l'application de
l'engrais organique (Wallingford et al., 1975).
L’application du compost à 3% sur la tomate a montré un effet significatif sur l’augmentation
du nombre de ramifications par rapport au lot témoin, et sur le nombre des fleurs aussi, où
nous avons trouvé au maximum 4 fleurs chez les témoins T0, contre 16 chez les plantes traités
T 1. Le taux d’augmentation était de 300%, cette amélioration est probablement due à la
disponibilité des nutriments au sol grâce au compost appliquée.
Comme le prouve les études d'impact des composts sur le sol, les amendements organiques
agissent en améliorant la structure du sol comme une source de nutriments, et ils peuvent
aussi influencer fortement la microflore du sol (Crecchio et al., 2001). L'addition de composts
de qualité peut augmenter la biomasse microbienne total et améliorer l'activité enzymatique
41
du sol (Albiach et al., 2000;. Perucci et al., 2000), cette disponibilité des nutriments affecte
positivement sur le développement des feuilles, ce qui pourrait expliquer l’augmentation de
48% des moyennes de nombre des feuilles enregistrée, chez le lot (T1)
comparativement au témoin T0 (38 feuilles)
42
79 feuilles,
Conclusion
L’observation des caractères morpho anatomiques des espèces des algues récoltés dans
les 04 sites choisis (Chott,Drain a coté du Chott, Hassi Ben Abedellah et l’exploiatation
agricole de l’université) nous a permis d’identifier 19 espèces.ces derniers sont repartis en
03 classes :
Les algues vertes : 08 espèces soit 45% (Cosmarium sp, Dunaliella salina, Golenkinia
radiata, Haematococcus pluvialis, Monoraphidium contortum, Monoraphidium komarkovae,
Oocystis lacustris, Spirogyra sp)
Diatomées : 05 espèces soit 22% (Encyonema affinis, Ulnaria ulna, Nitzschia pellucida,
Nitzschia sigmoidea, Achnanthidium minutissimum)
Cyanobactéries : 06 espèce soit 33 % (Aphanocapsa delicatissima, Chroococus turgidis,
Gloeotrichia echinulata, Gomphosphaeria aponina, Phormidium granulatum, Spirulina
maior )
Tout au long de nos expériences, une déférence morphologique a été observée entre les
tomates traitées par l’extrait d’algue Spirogyra par rapport aux non traités.
A l’œil nue, une différence observée en termes de la couleur de la tige. La plante traitée avec
une dose D4 (10%) montre une couleur verte de la tige, par rapport à celle non traitée, où elle
a l’allure jaunâtre.
Par les mesures biométriques, Nous avons observé une corrélation entre la dose appliquée et
le nombre de ramifications (en moyenne 4.3 et 7.3 pour les doses D1 et D4 respectivement),
et le nombre de fleurs aussi (0.6 et 2.3 concernant les doses D1 et D4 respectivement).
En revanche, les analyses de la variance de ces paramètres n’ont montré aucune différence
significative entre les lots traités et les témoins (L’effet sur la longueur de la tige p=0.70,
nombre des feuilles P=0.75, nombre des ramifications P=0.21, nombre des fleurs P=0.61)
Dans ce travail nous avons procédé a mesurer la conductivité électrique et le PH du sol. Les
résultats de ces mesures effectuées à la fin de l’expérience (J60) nous montrent :
Concernant la CE une corrélation positive avec la dose d’algue appliquée (3.54ms/cm pour
D0 et 8.07ms/cm pour D4)
De même, une corrélation mais cette fois-ci négative a été observé entre la dose d’algue et le
PH du sol ; (sol traité par D0 le PH= 7.71, sol traité par D4 le PH=7.20).
Le compost d’algue est un moyen utile d'intégrer la matière organique dans les sols cultivés,
en limitant l'utilisation des engrais minéraux.
Notre expérience réalisée afin de valoriser les déchets de préparation de l’extrait d’algue
Spirogyra nous a donnée des résultats encourageants. Après l’application du compost de
Spirogyra à 3% sur la tomate, un effet significatif sur le nombre des feuilles, des
43
ramifications et des fleurs était constaté. Aussi une augmentation de 30% des longueurs de la
tige a été enregistrée, comparativement au lot témoin.
Ce résultats, ouvre les portes à l’avenir afin d’exploiter la croissance excessive d'algues
macroscopiques dans les lacs eutrophies, contribuant ainsi au maintien d’un équilibre
écologique en les apportant à des sols pauvres.
Compte tenu les résultats obtenus, notre travail reste préliminaire, il parait d'une grande utilité
de poursuivre la présente étude tout en élargissant le champ de recherche.
En perspective, nous suggérons les différentes activités de recherche suivantes:

La caractérisation biochimique, l’isolation et la mise
identifiées

Travailler sur d’autres modèles que la tomate.

Elargir la fourchette des taux de salinité, afin de déterminer la limite d’efficacité des
algues utilisée.

Tester des doses d’extrait d’algues supérieurs de celle utilisée dans ce travail (10 %)
afin d’atteindre l’optimum d’efficacité.

Etudier l’effet de cet algue en tant que biostimulant, et non comme des fertilisants.

Effectuer des analyses toxicologiques sur les plantes et sols traités par les algues.
44
en culture des espèces
Références bibliographiques
ALBIACH, R., CANET, R., POMARES, F., INGELMO, F., 2000. Microbial biomass
content and enzymatic activities after the application of organic amendments to a horticultural
soil. Bioresource Technology 75, 43–48
AL-KARAKI G N., 2000. Growth, water use efficiency, and sodium and potassium
acquisition by tomato cultivars grown under salt stress. Journal of Plant Nutrition. Vol. 23,
No. 1: 1- 8.
AL-KARAKI G N., 2000. Growth, water use efficiency, and sodium and potassium
acquisition by tomato cultivars grown under salt stress. Journal of Plant Nutrition. Vol. 23,
No. 1: 1- 8.
AMIRA H, GHONAME A ,NAFEH A.,2014. Alleviation of Salt Stress Adverse Effect and
Enhancing Phenolic Anti-oxidant Content of Eggplant by Seaweed Extract March 2015,
Gesunde Pflanzen Volume 67, Issue 1, pp 21-31
AMOR, H., 1991. Etude de la résistance à la salinité in vitroet in vivochez Lycopersicon
esculentumet quelques espèces sauvages de tomates. D.E.S de 3ème cycle, Université
Mohammed, p 99.
ANONYME, 2004. Are all seaweed based products the same?. New Ag International, March
2004.
ANONYME., 1999. Tomate sous serre. Bulletin Mensuel D'information et de Liaison
du PNTTA, N°57.4 p.
AZIZ A., POINSSOT B., DAIRE X., ADRIAN M., BEZIER A., LAMBERT B.,
JOUBERT J-M., PUGIN A., 2003. Laminarin elicits defence responses in grapevine and
induces protection against Botrytis cinerea and Plasmospora viticola. Molecular PlantMicrobe Interactions, 16 (12) : 1118-1128.
BAATOUR O., M’RAH S., BEN BRAHIM N., BOULESNEM F., LACHAAL M., 2004.
Réponse physiologique de la gesse (Lathyrus sativus) à la salinité du milieu. Revue
des Régions Arides, Tome 1, No. spécial : 346- 358.
BAATOUR O., M’RAH S., BEN BRAHIM N., BOULESNEM F., LACHAAL M., 2004.
Réponse physiologique de la gesse (Lathyrus sativus) à la salinité du milieu. Revue des
Régions Arides, Tome 1, No. spécial : 346- 358.
BAIZE D., 2000. Guide des analyses en pédologie. Chois. Expression. Présentation.
Interpritation. 2ème Ed. INRA. Paris. 257p.
BEN NACEUR M., RAHMONE C., SDIRI H., MEDDAHI M.L., SELMI M., 2001. Effet
du stress salin sur la germination, la croissance et la production en grains de quelques variétés
maghrébines de blé. Secheresse. Vol. 3, 167-174.
BENFIALA Z, MEFATIH H., ROUIGHI Z., 2013. Contribution à la détermination de la
communauté de phytoplancton peuplant le lac Méggarine (Touggourt) mémoire licence.
Biostimulants function in turfgrass nutrition. Ph.D. Emeritus Virginia Tech.
BLUNDEN, G., 1991. Agricultural uses of seaweeds and seaweed extracts. In: Guiry,
Blunden, Seaweed Resources in Europe: Uses and Potential, p. 81.
BOROWITZKA, M., HUISMAN J., OSBORN A., 1991. Culture of the astaxanthin
producing green algaHaematococcus pluvialis. I: Effects of nutrients on growth and cell type.
J Appl Phycol 3: 295–304.
BOUKACHABIA
E.,
1993.
Contribution
à
l’étude
de
quelques
mécanismes
morphologiques et biochimiques de tolérance à la salinité chez cinq génotype de blé dur
(Triticum durum Dest). Mémoire de Magister en production et physio vég. Annaba,
108 P.
BOZORGI H., 2012. Effects of foliar spraying with marine plant Ascophyllum
nodosum extract and nano iron chelate fertilizer on fruit yield and several attributes of
eggplant (solanum melongena.). ARPNJ Agricul Biol Sci 7:357–362
BRUGNOLI E., LAUTERI M., 1991. Effects of salinity on stomatal conductance,
phytosynthetic capacity and carbon isotope discrimination of salt tolerant (Gossypium
birsutum L) and salt sensitive (Phaseolus vulgaris L) C3 non halophytes. Plant physiol. 95:
628-635.
BRUNETON J., 1993. Pharmacognosie Phytochimie Plantes médicinales. pp 41-54. 2°
édition, Lavoisier, Paris.
CASTLEHOUSE H., SMITH C., RAAB A., DEACON C., MEHARG A.A.,
FELDMANN J. 2003. Biotransformation and accumulation of arsenic in soil amended with
seaweed Environ. Sci. Technol., 37, pp. 951–957.
CHAFFEI C., PAGEAU K., SUZUKI A., GOUIA H., GHORBEL MH., MASCLAUXDAUBRESSE C., 2004. Cadmium toxicity induced changes in nitrogen management in
Lycopersicon esculentum leading to a metabolic safeguard through an amino acid storage
strategy. Plant Cell Physiol. 45:1681–1693.
COCOZZA ET AL., C. COCOZZA, A. PARENTE, C. ZACCONE, C. MININNI, P.
SANTAMARIA, T. MIANO. 2011. Comparative management of offshore posidonia
residues: composting vs. energy recovery Waste Manage. (Oxford), pp. 78–84
COSANDEY F,, 1954.
Lausanne, (Etude hydrobiologique du lac de Bret') Ecologie,
systématique et associations du phytoplancton.
CRECCHIO, C., CURCI, M., MININNI, R., RICCIUTI, P., RUGGIERO, P., 2001.
Shortterm effects of municipal solid waste compost amendments on soil carbon and nitrogen
content, some enzyme activities and genetic diversity. Biology and Fertility of Soils 34, 311–
318
CRUZ V., CUARTERO J., 1990. Evaluation of characters for Ascertaining Salt Stress
Reponses in LycopersiconSpecies. J. Amer. Soc. Horst. Sci. 115(6): 1000-1003.
DEL CAMPO J.A., GARCIA-GONZALES M., GUERRERO M.G., 2007. Outdoor
cultivation of microalgae for carotenoid production: current state and perspectives.
Applied Microbiology and Biotechnology 74, 1163–1174.
EGHBALL B. , WIENHOLD B. J. , GILLEY J. E. , EIGENBERG R. A. , 2002.
Mineralization
of
manure
nutrients,
Journal
of
Soil
and
Water
ConservationNovember/December 2002vol. 57 no. 6 470-473
EL-MEKKAOUI M., 1990. Etude des mécanismes de tolérance à la salinité chez le blé dur
(I. durum des f) et l'orge (H. vulgare ) : recherches de tests précoces de sélection.
Thèse de Doctorat en Sciences Agronomiques, Montpellier. p 191.
EYRAS, M, DEFOSSE, GE, DELLATORRE, F.,2008. Seaweed compost as an
amendment for horticultural soils in Patagonia, Argentina. Compos Sci Utilization 16: pp. 119
EYRAS, M.C., DEFOSSE, G.E., DELLATORRE, F., 2008. Seaweed compost as an
amendment for horticultural soils in Patagonia, Argentina. Compos. Sci. Util. 16, 119–124.
FAN D., 2011. Ascophyllm nodosum extracts improve shelf life and nutritional quality of
spinach (Spinacia oleracea L.). Dissertation, Dalhousie University
FELDMANN J., 1963. Les algues in Botanique (P. P. Grassé), Masson et Cie, Paris, P 83249.
FRITSCH, F.E. 1956. Structure and Reproduction of the Algae. Cambridge, UK, Cambridge
University Press.
GENARD, H, LE-SAOS, J, BILLARD, JP, TREMOLIERES, A, BOUCAUD, J., 1991.
Effect of salinity on lipid composition, glycine betaine content and photosynthetic activity in
chloroplasts of Suaeda maritime. Plant Physiol Biochem 29: pp. 421-427
GILL K S., 1979. Effects of soil salinity on grain filing and grain development in
burly. Biologia plantarum, 24 (4): 266-269.
HACINI M., 2012. Evolution de la salinité des eaux du chott de Ain El Beida (Cuvette de
Ouargla) Protection of environment and water quality: the basis for agricultural production,
Food Security and sustainable development 236 -243.
Haslam S. Hopkins D. 1996. Physical and biological effects of kelp (seaweed) added to soil
Appl. Soil Ecol., 3 (1996), pp. 257–261
HOPKINS W G., 2003. Physiologie végétale. 2 éme édition. De Boeck, Bruscelles: 61-476.
HUANG J., HIRJI R., ADAM L., ROZWADOWSKI K L., HAMMERLINDL J K,
KELLER WA., SELVARAJ G., 2000. Genetic engineering of glycine betaine Références
bibliographiques 87 production toward enhancing stress tolerance in plants: metabolic
limitations. Plant Physiol. 122: 747-756.
HURTADO, AQ, YUNQUE, DA, TIBUBOS, K, CRITCHLEY., 2009. Use of Acadian
marine plant extract powder from Ascophyllum nodosum in tissue culture of Kappaphycus
varieties. J Appl Phycol 21: pp. 633-639.
JAYAPPRIYAN, K.R., R. RAJKUMAR, L. SHEEJA, S. NAGRAJ, S. DIVYA AND R.
RANGASAMY 2012,. Discrimination between the morphological and molecular
identification in thegenus Dunaliella. Int.J.Curr. Res., 8: 73-78.
JOLIVET E., LANGLAIS-JEANNIN I., MOROT-GAUDRY J-F., 1991. Les extraits
d'algues marines : propriétés phytoactives et intérêt agronomique. Année Biologique, 30 :
109-126.
KAVDIR Y, KILLI D; 2007. Influence of olive oil solid waste applications on soil pH,
electrical conductivity, soil nitrogen transformations, carbon content and aggregate stability
Volume 99, Issue 7, May 2008, Pages 2326–2332
KAYA, C, HIGGS, D, SALTALI, K, GEZERAL, O. 2002. Response of strawberry grown
at high salinity and alkalinity to supplementary potassium. J Plant Nutr 25: pp. 1415
KLARZYNSKI O., PLESSE B., JOUBERT J-M., YVIN J-C., KOPP M., KLOAREG B,
FRITIG B., 2000. Linear -1,3 glucans are elicitors of defence response in tobacco. Plant
Physiology 124 : 1027-1037.
KOULL N.,2007. Effet de la matière organique sur les propriétés physiques et chimiques des
sols sableux de la région de Ouargla. Mémoire Magister p 65.
KUMARI R, INDERDEEP K, A. K. BHATNAGAR .,2011. Effect of aqueous extract of
Sargassum johnstonii Setchell & Gardner on growth, yield and quality of Lycopersicon
esculentum Mill, J Appl Phycol, 23:623–633.
KYLIN A., QUATRANO R S., 1975. Metabolic and biochemical aspects of salt tolerance.
In: Poljakoff-mayber and J. Gale, Eds. Palnts in saline environments. Springer-verlag, New
York: 147-167
LEVIGNERON A., LOPEZ F., VANSUYT G., BERTHOMIEU P., FOURCROY P.,
CASSE-DELBART F., 1995. Les plantes face au stress salin. Cahiers Agricultures.4
(4): 263-273.
MÄKELÄ P., KONTTURI M., PEHU E., SOMERSALO S., 1999. Photosynthetic
response of drought- and salt-stressed tomato and turnip rape plants to foliar-applied
glycinebetaine.Physiologia Plantarum, 105 : 45-50.
MCCUE KF., HANSON AD., 1990. Drought and salt tolerance: towards Unders--tanding
and application TIBTECH. 8: 358-362.
MCNEIL S., NUCCIO M., HANSON A., 1999. Betaines and related osmoprotectants.
Targets for metabolic engineering of stress resistance. Plant Physiology, 120 : 945-949.
MERCIER L., LAFITTE C., BORDERIES G., BRIAND X., ESQUERRÉ-TUGAYÉ MT., FOURNIER J. 2001. The algal polysaccharide carrageenans can act as an elicitor of plant
defence. New Phytologist, 149 : 43-51.
MEZNI M., ALBOUCHI A., BIZID E., HAMZA M., 2002. Effet de la salinité des eaux
d’irrigation sur la nutrition minérale chez trois variétés de luzerne pérenne (Medicago
sativa). Agronomie. 22: 283-291.
MORARD S., 2013. Guide pratique. Mes tomates du jardin à la cuisine. SMACT, 20p.
MUNNS R., JAMES R A., LAUCHLI R., 2006.
Approaches to increasing the salt
tolerance of wheat and other cereals. Journal of Experimental Botany. Vol. 57, N°. 5:10251043.
MUSTIN M., 1987. Le composte, gestion de la matière organique. Ed. François Dubusc.
Paris. 954p.
NAOUIHA E., NAOUIHA K., 2013. Inventaire de la communauté micro-algale peuplant le
Lac Méggarine (Ouargla) mémoire licence.
Norrie, J, Keathley, JP., 2006. Benefits of Ascophyllum nodosum marine-plant extract
applications to “Thompson seedless’ grape production. Acta Hortic 727: pp. 243-247
PARIDA AK., DAS AB., 2005. Salt tolerance and salinity effects on plants: a
review.Ecotoxicol. Environ. Saf. 60: 324-349.
Parida, AK, Das, AB., 2005. Salt tolerance and salinity effects on plants: a review. Ecotox
Environ Safety 60: pp. 324-349
PERUCCI, P., DUMONTET, S., BUFO, S.A., MAZZATURA, A., CASUCCI, C., 2000.
Effects of organic amendment and herbicide treatment on soil microbial biomass. Biology and
Fertility of Soils 32, 17–23.
RAMARAJAN, S., BESCHI, A., SARAVANA
G., 2013.
Effect of seaweed extracts
mediated changes in leaf area and pigment concentration in soybean under salt stress
condition. Research and reviews. J Life Sci 3: pp. 17-21
RATHINASABAPATHI B., SIGUA C., HO J., GAGE DA., 2000. Osmoprotectant βalanine betaine synthesis in the Plumbaginaceae: S-adenosyl-L-methionine dependent N-
methylation of b-alanine to its betaine is via N-methyl and N,N-diemethyl b-alanines.
Physiologia Plantarum 109: 225-231.
RATHORE S., CHAUDHARY S., BORICHA D., 2009. Effect of seaweed extract on the
growth, yield and nutrient uptake of soybean (Glycine max) under rainfed conditions. S Afr J
Bot 75: pp. 351-355
RAYIRATH P., BENKEL B., 2009. Lipophilic components of the brown seaweed,
Ascophyllum nodosum, enhance freezing tolerance in Arabidopsis thaliana. Planta 230: pp.
135-147.
SANNADA Y., UEDA H., KURIBAYASHI K., ANDOH T., 1995. Novel light-dark change
of proline levels in halophyte (Mesmbryanthemum crystallinum L.) and glycophytes
(Hordeum vulagre L and Triticum aestivum L) leaves ad roots under salt stress. Plant cell
physiol. 36 (6): 965-970.
SCHNITZER, M., KHAN, 1985. S. U. Humic Substances in the Environment (Dekker, New
York).
SHALHEVET J., YARON B., 1973. Effect of soil and water salinity on tomato growth.
Plant and soil 39, 285-292
SHANKARA N., JEUDE J. V. L., GOFFAU M., HILMI M., DAM B. V., 2005.
La culture de la tomate production, transformation et commercialisation. Ed. Prota, 105 p.
STEPHANOPOULUS G., 1999. Metabolic uxes and metabolic engineering. Metabolic
Studies. Analysis and Synthesis (Poljakoff-Mayber, A. and Gale, J., eds), Vol. 15: 147-167.
Springer, Berlin.
STIRK W. A., ARTHUR G. D., LOURENS A. F., NOVÁK O., STRNAD M., VAN
STADEN J.,2004. Changes in cytokinin and auxin concentrations in seaweed concentrates
when stored at an elevated temperature Journal of Applied Phycology 02-2004, Volume 16,
Issue 1, pp 31-39
TAHRI A., BEN KOUIDER F., DIBOUNA Y., 2013. Inventaire de la communauté de
phytoplancton peuplant le lac Hassi Ben Abdallah (Ouargla), mémoire licence.
TREMBLIN G., 2000. Comportement auto-écologique de Halopeplis amplexicaulis: plante
pionnière.
VERKLEIJ, F.N., 1992. Seaweed extracts in agriculture and horticulture: a review. Biol.
Agric. Hortic. 8, 309–324.
WALLINGFORD G., MURPHY L., POWERS W., MANGES H., 1975. Disposal of beeffeedlot manure: effects of residual and yearly applications on corn and soil chemical
properties J. Environ. Qual., 4 pp. 526–531
WANG L., L. XIE, G. YANG, Q. YAN, W. RUAN, 2014. Impact of different bulking
agents and compound microbial inoculant on blue algae composting Chin. J. Environ. Eng.,
12 (2009), pp. 2261–2265des
WOLLENWEBER W., 1908. Untersuchungen über die Algengattung Haematococcus. Ber
Deutsch botGes26: 238–298.
ZID E., 1982. Relations hydriques dans la feuille de Citrus aurantium : effets de l’âge et de la
salinité. Rev. FAC.Sc. Tunis, 2 : 195-205.
ZID E., GRIGNON C., 1991. Les tests de sélection précoce pour la résistance des plantes
aux stress. Cas des stress salin et hydrique. L'amélioration des plantes pour l’adaptation
aux milieux arides, AUPELF-UREF. Jon Libbey Eurotext, Paris: 91- 108.
Abstract:
Algae have long been used in coastal regions as soil fertilisers and advantageous effects of spraying seaweed extracts
on crop plants have been reported. Due to these benefits, it has been proposed that algal extracts and composts act as
elicitors of plant defence responses.
Firstof all, a microalgae identification was performed on 04 selected sites in the region of Ouargla (Chott of Ain
Baida, Drain next to the Chott, Hassi Ben Abedellah and drain of the farm of the university) 19 species identified.
Then glasshouse experiments were conducted on tomato to study the ability of the Spirogyra green algae, decrease the
harmful effect of salt stress on the growth of tomato.
Extract Spirogyra was prepared and applied at different doses (0%, 0.8%, 2%, 6% and 10% v / v) to ground for 50
days. We observed a positive correlation, but not statistically significant between the dose and the green pigmentation
of the rod, the number of branches (on average 4.3 and 7.3 for doses D1 and D4 respectively), and also the number of
flowers ( 0.6 and 2.3 for doses D1 and D4 respectively).
In the second block, we used the compost Spirogyra to 3% by weight of soil on the tomato. Irrigation water had a
salinity of 2.6ms / cm. After applying compost to 3%, a significant effect on the number of leaves, branches and
flowers was found. As a 30% increase in length of the rod was recorded, compared with the control batch.
Key words: Algae, Salt stress, Tomato, Ouargla.
Résumé
Les algues sont utilisées depuis longtemps dans les régions côtières comme engrais pour les terres, les effets
avantageux de pulvériser des extraits d'algues sur les plantes cultivées ont été rapportés.
En raison de ces avantages, il a été proposé que les extraits les composts d'algues agissent comme des stimulateurs de
la défense des plantes.
En premier lieu, une identification des micro-algues a été effectuée sur 04 sites choisis dans la région d’Ouargla
(Chott, Drain à côté du Chott, Hassi Ben Abedellah et le drain de l’exploitation agricole de l’université) 19 espèces
identifiés,
Ensuite, des expériences sous serre ont été menées sur la tomate afin d’étudier la capacité de l’algue verte Spirogyra, à
diminuer l’effet néfaste du stress salin sur la croissance de la tomate.
Un extrait de Spirogyra a été préparé et appliqué chaque 15 jours à différentes doses (0%, 0,8%, 2%, 6% et 10% v / v)
au sol pendant 50 jours sur la tomate.(CE d’irrigation =5.7ms/cm) Nous avons observé une corrélation positive, mais
statistiquement non significative, entre la dose appliquée et la pigmentation verte de la tige, le nombre de ramifications
(en moyenne 4.3 et 7.3 pour les doses D1 et D4 respectivement), et le nombre de fleurs aussi (0.6 et 2.3 concernant les
doses D1 et D4 respectivement).
Au deuxième bloc, nous avons utilisé le compost de Spirogyra à 3% du poids du sol, sur la tomate.(CE d’irrigation
=3.6 ms/cm) .Après l’application du compost à 3%, un effet significatif sur le nombre des feuilles, des ramifications
et des fleurs a été constaté. Aussi une augmentation de 30% des longueurs de la tige a été enregistrée,
comparativement au lot témoin.
Mots clés : Les algues, Stress salin, Tomate, Ouargla.
‫ملخص‬
‫ؼزمذ‬ٚ ‫زح‬ٛ‫خ السزؼًبل يسزخهص انطحبنت َٔظزا نٓذِ انفٕائذ انكج‬ٛ‫ثبر اإلجبث‬ٜ‫خ كسًبد نهززثخ فمذ رى إثجبد ا‬ٛ‫ انًُبطك انسبحه‬ٙ‫رى إسزخذاو انطحبنت يُذ انمذو ف‬
.‫بد انًمبٔيخ ػُذ انُجبد‬ٛ‫خ آن‬ٕٚ‫أٌ نًسزخهص ٔكٕيجٕسذ انطحبنت انمذرح ػهٗ رم‬
‫ ثٍ ػجذ هللا‬ٙ‫ حبس‬،‫ خُذق ثبنمزة يٍ شظ‬،‫ضبء‬ٛ‫ٍ انج‬ٛ‫ يُطمخ ٔرلهخ (شظ ػ‬ٙ‫برْب ف‬ٛ‫ يٕالغ رى اخز‬04 ٖٕ‫مخ ػهٗ يسز‬ٛ‫ رى انزؼزف ػهٗ انطحبنت انذل‬،‫أٔال‬
.‫ يٍ انطحبنت‬ٙ‫ كبئٍ ح‬19 ٗ‫ٔخُذق ػهٗ يسزٕٖ يشرػخ انجبيؼخ) رى انزؼزف ػه‬
.‫ثبر انضبرح إلجٓبد انًهح ػهٗ ًَٕ انطًبطى‬ٜ‫ انحذ يٍ ا‬ٙ‫ ف‬، ‫زا‬ٛ‫زٔج‬ٛ‫ئخ انجبيؼخ ػهٗ َجزخ انطًبطى نذراسخ لذرح انطحبنت سج‬ٛ‫ دف‬ٙ‫ذ انزجبرة ف‬ٚ‫أجز‬
٘‫بِ انز‬ٛ‫ث كبَذ يهٕحخ ي‬ٛ‫ ح‬،‫ٕيب‬ٚ 50 ‫ انززثخ نًذح‬ٙ‫د) ف‬/‫ د‬٪10 ٔ ٪6 ٔ ٪2 ٔ ٪0.8 ،٪0 ( ‫ش يخزهفخ‬ٛ‫مٓب ثززاك‬ٛ‫ز يسزخهص انطحبنت ٔرطج‬ٛ‫رى رحض‬
‫ سى‬/ ‫ دص‬5.7
.‫ سى‬/ ms3.6 ‫بِ رجهغ درجخ يهٕحزٓب‬ًٛ‫ٓب ث‬ٚ‫ رى ر‬.‫ يٍ ٔسٌ انززثخ ػهٗ َجزخ انطًبطى‬٪ 3 ‫ اسزخذيُب كٕيجٕسذ انطحبنت كسًبد ثُسجخ‬،‫خ‬َٛ‫ انًجًٕػخ انثب‬ٙ‫ف‬
7.3 ٔ 4.3 ‫ انًزٕسظ‬ٙ‫ ٔكذا ػذد انفزٔع (ف‬،٪10 ‫خ‬ٛ‫ انجزػبد انؼبن‬ٙ‫م إنٗ اإلخضزار ف‬ًٛٚ ‫ث‬ٛ‫ٍ انجزػخ ٔ نٌٕ انُجزخ ح‬ٛ‫خ ث‬ٛ‫جبث‬ٚ‫الحظُب ٔجٕد ػاللخ إ‬
.)ٙ‫ ػهٗ انزٕان‬D4 ٔ D1 ‫ نجزػخ‬2.3 ٔ 0.6( ‫ ٔػذد انشْٕر‬،)ٙ‫ ػهٗ انزٕان‬D4 ٔ D1 ‫نهجزػبد‬
‫ٍ انًجًٕػبد انًؼبنجخ ٔانشٕاْذ‬ٛ‫ز ث‬ٛ‫ٕجذ فزق كج‬ٚ ‫ ػذد األٔراق ٔانفزٔع ٔانشْٕر) أَّ ال‬،‫ز (طٕل انسبق‬ٛٚ‫ نٓذِ انًؼب‬َٙ‫ب‬ٛ‫م انج‬ٛ‫ أظٓز انزحه‬،‫ انًمبثم‬ٙ‫ف‬
‫بدح‬ٚ‫ كًب سجهذ س‬.‫ز ػهٗ ػذد األٔراق ٔانفزٔع ٔانشْٕر‬ٛ‫ز كج‬ٛ‫ ٔجذ نّ رأث‬،‫ ػهٗ َجزخ انطًبطى‬٪3 ‫زا كسًبد‬ٛ‫زٔج‬ٛ‫ك كٕيجٕسذ انطحبنهت سج‬ٛ‫أيب َزبئج رطج‬
.‫ يمبرَخ يغ يجًٕػخ انشٕاْذ‬،‫ طٕل انسبق‬ٙ‫ ف‬٪ 30 ‫ثُسجخ‬
. .‫ ٔرلهخ‬،‫ انطًبطى‬،ٙ‫ اإلجٓبد انًهح‬،‫ انطحبنت‬:‫كلمات مفتاحية‬
Téléchargement