p. 48 / Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine, 1989-2013. Partie 1 – Tumeurs solides
Glandes salivaires
Auteur : B. Lapôtre-Ledoux
Glandes salivaires
Références
[1] Forman D, Bray F, Brewster DH, Gombe Mbalawa C, Kohler B, Piñeros M,
et al
. Cancer Incidence in Five Continents, Vol. X [Internet]. Lyon: International
Agency for Research on Cancer; 2013. [consulté le 23/01/2015]. Disponible à partir de l’URL : http://ci5.iarc.fr.
[2] De Angelis R, Sant M, Coleman MP, Francisci S, Baili P, Pierannunzio D,
et al
. Cancer survival in Europe 1999-2007 by country and age: results of EUROCARE-5-
a population-based study. Lancet Oncology 2014;15:23-34.
[3] Survival of Cancer Patients in Europe The EUROCARE-5 Study [Internet]. Roma : Istituto Superiore di Sanità [consulté le 25/02/2015]. Disponible à partir de
l’URL : https://w3.iss.it/site/EU5Results/.
Glandes
salivaires
CIM-O-3Correspondance
en CIM-O-2Correspondance
en CIM-O-1Correspondance
en CIM-10
Topographie C07.9
et C08.0 à C08.9
C07.9
et C08.0 à C08.9 142.0 à 142.9 C07.9
et C08.0 à C08.9
Morphologie Toutes, sauf tumeurs hématologiques ; comportement tumoral /3
Les tumeurs des glandes salivaires se caractérisent par une hétérogénéité morphologique liée à la complexité architecturale
histologique des glandes. La glande parotide est la topographie la plus fréquente.
Incidence
D’après les données des registres français, pour la période 2003-2007, les taux d’incidence standardisés sur la population
mondiale de ces cancers variaient, selon les registres, de 0,4 à 1,2 pour 100 000 chez les hommes et de 0,1 à 0,7 chez les
femmes [1].
Population d’étude
Cette étude a porté sur 612 cas pour l’analyse sur la période 2005-2010 et sur 940 cas pour l’analyse des tendances
1989-2010.
Remarque
En raison d’un nombre de cas et/ou de décès insuffisants (ou de leur répartition dans le temps), certains indicateurs n’ont pu
être produits (survie nette selon l’âge par exemple) et certains tableaux/figures sont incomplets ou absents.
Description de la localisation étudiée
Survie sur la période la plus récente
(2005-2010)
Survie observée et survie nette
La survie observée et la survie nette 5 ans après le diagnostic
étaient respectivement de 57 % et 64 % (tableau 1).
Variation selon le sexe et l’âge
La survie nette à 5 ans était de 60 % chez les hommes et de
68 % chez les femmes (tableau 1). Après standardisation,
les chiffres correspondants étaient identiques (tableau 2).
La survie était meilleure chez les femmes, à l’exception des
sujets âgés de 75 ans et plus (tableau 4).
La survie nette diminuait avec l’âge passant de 77 % à
5 ans chez les sujets les plus jeunes à 50 % pour les plus âgés
(tableau 3, figure 1). Cette diminution était particulièrement
marquée chez la femme passant de 90 % à 5 ans chez les plus
jeunes à 46 % pour les plus âgées (tableau 4).
Globalement, l’excès de mortalité était maximal immédiatement
après le diagnostic puis diminuait rapidement pendant la
première année. Au-delà, il continuait à décroître faiblement
pour approcher zéro à 5 ans. Cet excès de mortalité initial était
très accentué chez les sujets âgés, et beaucoup moins visible
(voire absent) chez les sujets jeunes (figure 2).
Tendances de la survie nette
sur l’ensemble de la période
(1989-2010)
Sur l’ensemble de la période, la survie observée et la survie
nette à 10 ans étaient respectivement de 43 % et 56 %
(tableau 5). Après standardisation, la survie nette à 10 ans était