faut donc mettre en place un réseau capable de faire venir des étudiants (mais pas plus
d'un étudiant par institution). Les universités des pays tiers ont 5000 euros chacune ; si
elles sont plus de 3, il faudra diviser 15000 euros par leur nombre.
M. Zucconi se renseigne sur le rôle des universités des pays-tiers, le projet à écrire
probablement autour d'une thématique commune, les critères d'évaluation du projet. Le
Portugal souhaiterait une ouverture vers le Brésil ; l'université de Paris 1 présente la liste
des universités avec lesquelles, elle a déjà entrepris des contacts : Canada (UQAM),
Brésil, Burkina Faso, Chine (Fudan, Shanghaï), et Afrique du Sud (Université du Cap) ;
l'université de Padova propose l'UNAM du Mexique, une des plus importantes universités
du pays (350 000 étudiants, 50 000 professeurs), Evora le Brésil et Meknès. Pour Mme
Cardoso de Matos, il faut une certaine cohérence dans le choix des universités ; M. Barata
évoque les contacts que l'université d'Evora développe avec le Maroc.
Après plusieurs minutes de discussion, le projet suivant est retenu : mettre en place une
politique qui permettrait de réunir tous les continents dans le Master, et aussi tenir compte
du fait qu'on ne peut envoyer par an que 5 étudiants et 3 chercheurs. Finalement 5
universités sont proposés : - l'UQAM au Canada, l'UNAM au Mexique, l'Université de
Ouagadougou au Burkina Faso, L'Université du Cap Town en Afrique du Sud, et
l'université de Fudan en Chine. Le Cap a des compétences en matière de métallurgie ou
d'agro-alimentaire ; le Québec, en hydraulique, métallurgie, et patrimoine.
La contribution des pays tiers est considérée comme une valeur ajoutée au Master, un
niveau de cohérence d'ouverture. Sur place, il faut envisager des études de cas encadrées
scientifiquement par quelqu'un de là-bas, éventuellement des cours de langue et un
encadrement culturel (logement) : une dizaine d'encadrants du master par endroit, entre 25
et 30 en tout. Pour leur séjour, les chercheurs pourront s'organiser comme cela les arrange,
du point de vue de la période. Mais doivent travailler dans des axes de recherche qui
permettent à tous de s'exprimer, plutôt que de conduire des recherches individuelles.
Le Calendrier retenue : tout doit est prêt pour le 1er septembre : début de la rédaction en
prévision de la date ultime d'envoi à l'agence exécutive, fixé le 30 novembre 2007.
3. Mise en place d'un accord financier entre les 3 universités partenaires
Elle a débuté par une discussion de fond sur le budget TPTI, incluant les frais d'inscription
des étudiants qui diffèrent par université partenaire, les frais de gestion fixés à 7% ; M.
Fontana trouve cela tout à fait acceptable si ces frais de gestion ne sont pas appliqués aux
bourses. Mme Garçon rappelle aussi les engagements de Paris 1 dans la mise en place du
Master TPTI qui se traduisent par des actes concrets : ouverture d'une ligne budgétaire
propre au Master, abaissement du taux des frais de gestion à 7%, au lieu des 13 à 16 %
habituellement pratiqués.
La question du tutorat est aussi posée : les professeurs référents sont ceux qui sont sur la
maquette ; tout changement de professeur référant, doit être signalé par écrit. Alors que le
professeur tuteur accompagne l'étudiant dans ses démarches.
La discussion déborde ensuite sur l'organisation des secrétariats TPTI à Paris, Evora et
Padova. Pour M. Fontana, il est souhaitable de mettre en place des secrétariats avec un