PROCES VERBAL - AN I - 002 Deuxième Réunion du Consortium du Master TPTI (Techniques, Patrimoine, Territoires de l'Industrie) Date : 18 et 19 Juin 2007 Lieu : Université de Paris1 Panthéon-Sobornne, Centre Malher, 9 rue Malher 75019 Paris Participants votants: Université de Paris 1 : Pr. Anne-Françoise Garçon, coordinateur du Master, Dr Danielle Arribet-Daroin, Dr Gracia Dorel, Université de Padova : Pr. Giovanni Luigi Fontana, Pr. Guito Zucconi Université d'Evora : Pr. Ana Cardoso de Matos, Pr. Filipe Themudo Barata, Participants non - votants : Mlle Francesca Mura, Secrétariat TPTI à Padova, Dr Elisée Coulibaly, Responsable Administratif TPTI, Secrétariat de TPTI à Paris. Ordre du jour 1 2 3 4 5 6 Sélection des étudiants de l'Union Européenne Mise en place de l'Action 3 Mise en place d'un accord financier entre les 3 universités partenaires Organisation du Master TPTI Relance de l'Action 2 pour l'année 2008 Questions Diverses Compte rendu L'introduction de la réunion est faite par Mme Garçon, Coordinatrice du Consortium. Elle rappelle l'importance du compte-rendu des réunions du consortium. Le Procès-verbal doit être rendu aux participants à la réunion dans un délai de 15 jours. Le premier PV a été rendu avec un retard, en conséquence, nous devons améliorer nos méthodes de travail pour un meilleur résultat ; l'ordre du jour doit être également envoyer sous 8 jours avant la date de la réunion. M. Fontana propose qu'une sélection des e-mail reçus soit faite en vue de constituer une base d'archives, ce qui est accepté. Il est décidé que toutes les réunions dorénavant commenceront par une approbation du Procès Verbal de la précédente réunion. M. Fontana présente Monsieur le Professeur Guito Zucconi dont il souhaite l'intégration au Master. Mr Zucconi demande une forme officielle pour sa participation, et celle de son université, l'Université de Venise. L'Université de Venise pourrait être intégrée dans le cadre de l'Action 4, ce qui est une stratégie pour le développement future du Master TPTI. 1. Sélection des étudiants de l'Union Européenne Avant de commencer l'examen des dossiers reçus, 8 au total, Mme Garçon demande le rappel des critères de sélection qui régissent l'acceptation d'un étudiant au Master TPTI. Elle fait aussi une comparaison de nos performances par rapport à l'autre Master Erasmus Mundus de Paris 1 (QEM), et regrette l'absence d'étudiants portugais parmi les candidatures reçues. Malgré la publicité faite, il y a eu très peu de candidatures spontanées. Les critères de sélection incluent notamment : le critère d'excellence de l'Université d'origine (5%), la lettre de motivation (15%), le projet d'études (15%), les diplômes (25%), les lettres de recommandation (5%), la langue (15%), l'expérience professionnelle (10%). Une grille prenant en compte ces différentes informations, est élaborée à cet effet ; différentes notes, entre A, B, C ou D sont attribuées aux documents afin de pouvoir départager les étudiants candidats ; la note D étant éliminatoire. Après le rappel des critères de sélection, débute l'examen des 8 dossiers reçus. Le dossier de chaque candidat est présenté à la commission sur le même principe. A l'issue de la présentation les pièces constitutives du dossier sont mises à la disposition de chaque membre de la commission qui le souhaite consulter à nouveau avant la notation; ensuite des notes, entre A, B, C, ou D sont attribuées suivant les critères prédéfinis. A la fin de l'examen des dossiers, les candidats sont classés par ordre de mérite suivant les notes reçues. A la fin de cette opération le dossier d'un candidat est placé sous réserve : d'une part le candidat ne présente pas suffisamment de ressources financières ; d'autre part, il ne présente pas un projet de recherches. Après examen de la situation de ce cas particulier, la commission décide d'accepter la candidature de l'étudiant sous réserve qu'il justifie de ressources financières attestant qu'il pourra subvenir à ses besoins tout le long de la formation, et qu'il fournisse un projet de recherches. L'étudiant en cause n'étant ressortissant de l'union européenne, mais résident en Europe pour études, il lui est demandé la somme de 3 500 Euros comme frais d'inscription au Master, au lieu de 7 000 euros demandés aux étudiants non européens. Cette première séance se poursuit jusqu'à 13 h, heure de la première pause. La pause entre 13 h et 14 heures est marquée par un temps de déjeuner, avec des plateaux repas. 2. Mise en place de l'Action 3 La séance reprend à 14h20 sur l'examen du deuxième point de l'ordre du jour : la mise en place de l'Action3. La durée de l'Action 3 est de trois ans. Elle implique une mobilité des Européens du programme vers les universités non européennes, étudiants et chercheurs ; montant total de la bourse : 13000 EUR ; les universités des pays tiers prélèvent probablement une partie de cette somme. La durée de séjour est de trois mois, un trimestre à l'intérieur des 2 ans, mais qui peut être reparti. D'où la nécessité d'une université d'été entre M1 et M2. Il faut donc mettre en place un réseau capable de faire venir des étudiants (mais pas plus d'un étudiant par institution). Les universités des pays tiers ont 5000 euros chacune ; si elles sont plus de 3, il faudra diviser 15000 euros par leur nombre. M. Zucconi se renseigne sur le rôle des universités des pays-tiers, le projet à écrire probablement autour d'une thématique commune, les critères d'évaluation du projet. Le Portugal souhaiterait une ouverture vers le Brésil ; l'université de Paris 1 présente la liste des universités avec lesquelles, elle a déjà entrepris des contacts : Canada (UQAM), Brésil, Burkina Faso, Chine (Fudan, Shanghaï), et Afrique du Sud (Université du Cap) ; l'université de Padova propose l'UNAM du Mexique, une des plus importantes universités du pays (350 000 étudiants, 50 000 professeurs), Evora le Brésil et Meknès. Pour Mme Cardoso de Matos, il faut une certaine cohérence dans le choix des universités ; M. Barata évoque les contacts que l'université d'Evora développe avec le Maroc. Après plusieurs minutes de discussion, le projet suivant est retenu : mettre en place une politique qui permettrait de réunir tous les continents dans le Master, et aussi tenir compte du fait qu'on ne peut envoyer par an que 5 étudiants et 3 chercheurs. Finalement 5 universités sont proposés : - l'UQAM au Canada, l'UNAM au Mexique, l'Université de Ouagadougou au Burkina Faso, L'Université du Cap Town en Afrique du Sud, et l'université de Fudan en Chine. Le Cap a des compétences en matière de métallurgie ou d'agro-alimentaire ; le Québec, en hydraulique, métallurgie, et patrimoine. La contribution des pays tiers est considérée comme une valeur ajoutée au Master, un niveau de cohérence d'ouverture. Sur place, il faut envisager des études de cas encadrées scientifiquement par quelqu'un de là-bas, éventuellement des cours de langue et un encadrement culturel (logement) : une dizaine d'encadrants du master par endroit, entre 25 et 30 en tout. Pour leur séjour, les chercheurs pourront s'organiser comme cela les arrange, du point de vue de la période. Mais doivent travailler dans des axes de recherche qui permettent à tous de s'exprimer, plutôt que de conduire des recherches individuelles. Le Calendrier retenue : tout doit est prêt pour le 1er septembre : début de la rédaction en prévision de la date ultime d'envoi à l'agence exécutive, fixé le 30 novembre 2007. 3. Mise en place d'un accord financier entre les 3 universités partenaires Elle a débuté par une discussion de fond sur le budget TPTI, incluant les frais d'inscription des étudiants qui diffèrent par université partenaire, les frais de gestion fixés à 7% ; M. Fontana trouve cela tout à fait acceptable si ces frais de gestion ne sont pas appliqués aux bourses. Mme Garçon rappelle aussi les engagements de Paris 1 dans la mise en place du Master TPTI qui se traduisent par des actes concrets : ouverture d'une ligne budgétaire propre au Master, abaissement du taux des frais de gestion à 7%, au lieu des 13 à 16 % habituellement pratiqués. La question du tutorat est aussi posée : les professeurs référents sont ceux qui sont sur la maquette ; tout changement de professeur référant, doit être signalé par écrit. Alors que le professeur tuteur accompagne l'étudiant dans ses démarches. La discussion déborde ensuite sur l'organisation des secrétariats TPTI à Paris, Evora et Padova. Pour M. Fontana, il est souhaitable de mettre en place des secrétariats avec un même personnel dans la long durée, pour éviter d'expliquer à chaque le fonctionnement du système aux nouveaux venus. Suite à cela, Mme Garçon demande à l'Université d'Evora, et à l'Université de Padova de fournir chacune un devis pour un secrétariat à mi-temps. Elle rappelle aussi avec insistance que pour ce qui concerne l'Université de Paris 1 qui gère l'ensemble des dépenses, les collègues doivent bien faire la différence entre les dépenses centrales et les dépenses périphériques et dresser un compte précis des affectations et dépenses. Mme Ana Cardoso de Matos demande l'établissement de critères entre les 3 universités : une convention inter-universitaire. A Evora on a besoin de cette convention pour montrer qui reçoit les bourses, etc. à Padova également. Pour M. Fontana, cela permettrait de résoudre les problèmes de l'inscription des étudiants par université : il est nécessaire que les étudiants soient inscrit en même temps dans les 3 universités ; l'accord financier devra comporter cette disposition. D'autres questions évoquées dans le cadre de cet agreement : la question de la publicité, et de l'organisation du Master : Mlle Francesca Mura propose que pour un accord de coopération, il faudrait faire un extrait des textes qui existent déjà dans la maquette. Un projet de convention financière est lu et amendé. Il devra être signé par les trois universités. 4. Organisation du Master TPTI Trois points essentiels sont ensuite abordés : • • les étudiants : un compte rendu des démarches effectuées pour l'accueil des étudiants est fait par M. Coulibaly, à savoir : les visas, le logement, et les bourses Erasmus simples. les visiting scholars Il est admis que le visiting scholar doit intervenir dans le seminaire ; il constitue ainsi un regard extérieur par ses origines, sur les matières de base de TPTI. En conséquence, il faut s'organiser de sorte que les visiting scholars soient présents au même moment que les étudiants. L'accord se fait pour demander aux visiting scholars un rapport de recherche. Pour faciliter la circulation des enseignants du Master, les partenaires vont compléter l'accord Erasmus Mundus par des accords Erasmus classiques : ceux-ci existent entre Paris et Padoue, Paris et Evora, mais pas entre Evora et Padoue. Ceci permettra la mise en place d'un pojet de collaboration tri-partenaires à faire approuver dans le cadre d'accord spécifique de type B d'enseignement et de recherches. • Organisation des cours D'abord à propos des crédits, M. Zucconi propose la création d'un nouveau type de crédits : euro-crédits ; il faut trouver un moyen juste pour l'évaluation des étudiants dans les différentes universités. S'agissant de la langue dans les cours sont dispensés : il est rappelé que conformément à notre maquette, la langue principale est le français, mais les cours peuvent être aussi dispensés en Anglais. Pour la préparation de la maquette globale des cours, il est demandé à chaque partie d'envoyer le planning de son université. Il est demandé aussi à chaque partenaire, d'indiquer le nombre moyen de pages qu'il faut pour le mémoire de fin de cycle. Les partenaires sont d'accord pour consacrer la réunion de septembre à l'organisation pédagogique du master. 5. Relance de l'Action 2 pour l'année 2008 La discussion du 19/06 commence vers 10 h. Elle débute sur la meilleure stratégie à mettre en place pour faire connaître au mieux TPTI. Mlle Mura propose l'exploitation des contacts personnels : réseaux internationaux, Ambassades, et centres culturels. On pourra aussi s'adresser aux professeurs qui ont fait les lettres de recommandations ; le contact TICCHI (à voir avec Mme Dorel Gracia, et M. Fontana qui est le coordinateur pour la Méditerranée). Mme Garçon ajoute que la publicité peut-être faite à travers les réseaux universitaires, ARRAS, les réseaux d'histoire des techniques. Pour Fontana il faudrait aussi une certaine alliance entre les réseaux italiens, Français et portugais. M. Barata pense qu'il est nécessaire de mettre en place, un fichier de renseignements pour utile pour un mailing, l'utilisation de websites. L'idée d'une sorte de Newsletter (tous les six mois) à l'attention des Ambassades pour maintenir le contact avec elles, est aussi proposée par Mme Cardoso de Matos. Mais il paraît nécessaire d'élaborer une affiche qui va être plus largement diffusée. Pour ce faire, il faut une série d'images, et écrire un texte. Il est finalement convenu de reprendre le projet de l'affiche : trouver une image et élaborer un texte. La plaquette est aussi à refaire : après discussion, la décision est prise de confier ce travail à Mme Gracia Dorel, avec un bon cahier des charges. L'Italie propose de réunir des images. Il est à Mme Arribet-Deroin la mission de réunir les images côté français. 6. Divers Deux points essentiels sont évoqués dans les divers : la gestion du site pour une meilleure communication et la date de la prochaine réunion du Consortium. Pour ce qui concerne la gestion du site pour une meilleure communication, il est proposé de centraliser les démarches pour l'Action 1, de centraliser également les informations par l'Action 2, et de toujours vérifier si le courrier a été effectivement lu par le destinataire. Il faudra pas négliger de reprendre les questions importantes posées par les étudiants dans les FAQ, ainsi que les réponses apportées. La date de la prochaine réunion est fixée au 1-2-3 octobre 2007. Pour des raisons de tarifs des billets d'avion entre la semaine et le week-end, il est demandé aux collègues Italiens et Portugais, d'arriver le samedi 29 septembre 2007. La commission a levé sa séance autour de 12h20. Les Membres participants ont procédé à la signature du Grand livre des réunions de TPTI avant de lever la séance. Paris le 05 Juillet 2007