se d´eduise de la mˆeme hypoth`ese pour ce groupe H. Comme on vient de le dire, cette
derni`ere a ´et´e prouv´ee par Arthur puisque Hn’est pas tordu.
Dans la troisi`eme section, limit´ee au cas des groupes non tordus, on montre comment
se comportent nos objets (par exemple les termes ρ˜
G
J(γ, a)) par passage au revˆetement
simplement connexe du groupe d´eriv´e. Dans la quatri`eme section, on ´enonce comment
se comportent ces mˆemes objets par descente d’Harish-Chandra. Dans la section 5, on
reprend les constructions de [7] qui permettent de relier descente et endoscopie. C’est l`a
qu’apparaissent les triplets endoscopiques non standard. La section 6 leur est consacr´ee.
Dans la section 7, on d´eveloppe la d´emonstration grossi`erement ´evoqu´ee ci-dessus, c’est-
`a-dire que l’on montre que la plupart des ´enonc´es de [II] r´esultent de l’hypoth`ese (Hyp).
La huiti`eme et derni`ere section concerne les ´enonc´es restants, `a savoir ceux concernant
les germes de Shalika. Ces germes sont locaux, c’est-`a-dire vivent au voisinage d’une
classe de conjugaison stable semi-simple Ofix´ee dans ˜
M(F). On prouve ces r´esultats
sans recourir `a l’hypoth`ese (Hyp), pourvu que On’appartienne pas `a un ensemble au
plus fini de telles classes. Ces r´esultats n’ont pas de cons´equence imm´ediate mais le fait
qu’ils soient obtenus sans hypoth`ese nous sera utile plus tard.
1 Le cas des groupes non tordus
1.1 Rappel des r´esultats d’Arthur
Dans tout l’article, le corps de base Fest local non-archim´edien de caract´eristique
nulle, sauf mention expresse du contraire. On consid`ere dans cette section un triplet
(G, ˜
G, a) non tordu, c’est-`a-dire que ˜
G=Get a= 1. Le triplet se r´eduit donc `a l’unique
groupe G. On fixe une fonction Bcomme en [II] 1.8. On peut affaiblir les hypoth`eses de
r´ecurrence pos´ees en [II] 1.1. En effet, en partant de notre groupe G, on ne peut faire
apparaˆıtre par les constructions de [II] que des triplets non tordus, r´eduits `a un unique
groupe. Les hypoth`eses de r´ecurrence suivantes sont donc suffisantes : si Gest quasi-
d´eploy´e, on suppose connus tous les r´esultats concernant des groupes G0quasi-d´eploy´es
tels que dim(G0
SC )< dim(GSC ) ; si Gn’est pas quasi-d´eploy´e, on suppose connus tous
les r´esultats concernant les groupes quasi-d´eploy´es G0tels que dim(G0
SC )≤dim(GSC ) et
tous les r´esultats concernant les groupes quelconques tels que dim(G0
SC )< dim(GSC ).
Si une assertion est relative `a un Levi Mde G, on suppose connues toutes les assertions
concernant le mˆeme groupe Get relatives `a un Levi L∈ L(M) tel que L6=M.
Soit Mun Levi de G. Dans ce cas, les r´esultats suivants ont ´et´e prouv´es par Arthur
([1] local theorem 1) :
(1) soit γ∈Dg´eom(M(F)) ⊗Mes(M(F))∗et f∈I(G(F)) ⊗Mes(G(F)) ; on suppose
que le support de γest form´e d’´el´ements fortement G-r´eguliers ; alors on a l’´egalit´e
IG,E
M(γ,f) = IG
M(γ,f);
(2) supposons Gquasi-d´eploy´e ; soit δ∈Dst
g´eom(M(F)) ⊗Mes(M(F))∗; on suppose
que le support de δest form´e d’´el´ements fortement G-r´eguliers ; alors la distribution
f7→ SG
M(δ,f) est stable.
En vertu de la proposition 2.10 de [II], les mˆemes r´esultats valent sous des hypoth`eses
plus faibles concernant les supports des ´el´ements γou δ: on peut y remplacer ”G-
r´eguliers” par ”G-´equisinguliers”.
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