
secteur géographique proche. Plusieurs autres lieux de soins sont implantés sur le secteur. On
retrouve ainsi, avec l’hôpital Sainte-Anne, plusieurs hôpitaux généraux, des maisons de
retraite, ainsi qu’un certain nombre de partenaires impliqués dans la santé mentale : élus
locaux, services sociaux, PMI, Cité Universitaire, bailleurs sociaux, commissariat,
intersecteur de psychiatrie infanto-juvénile, associations…
Compte-tenu de ses particularités, le travail partenarial est une volonté ancienne du secteur,
dont le développement reprend les principes du secteur : mieux dépister, mieux prévenir,
maintenir le patient dans son milieu, favoriser l’accès aux soins et proposer un parcours de
soins cohérent et coordonné.
Les moyens du partenariat sont alors d’informer, de déstigmatiser auprès des différents
acteurs de la communauté (bailleurs sociaux, maison de retraite, Cité Universitaire…), et de
favoriser l’échange avec différents professionnels (services sociaux, PMI, intersecteur…).
Le développement des partenariats permet alors d’envisager un travail de réseau pour mieux
répondre aux spécificités, en fonction du terrain (adolescent, périnatalité, personnes âgées,
précarité, ethnopsychiatrie), ou de la pathologie (addiction, réhabilitation…).
Le Conseil local de santé mentale (CLSM) du 14ème arrondissement
L’objectif du Conseil local de santé mentale est de permettre l’émergence d’une politique de
santé mentale adaptée au territoire concerné, en s’appuyant sur les liens déjà existants.
Le projet CLSM du 14ème arrondissement est né en 2006, à l’initiative de l’Atelier Santé Ville.
Il a été réactivé sur la sollicitation du Centre Collaborateur de l’OMS à Lille par la nouvelle
adjointe au Maire chargée de la Santé, de seniors et des personnes en situation de handicap
Madame M. Auffret en 2009. Il s’organise autour de 2 séances plénières par an où sont définis
les axes de travail. Deux commissions sont issues du CLSM : la première est centrée sur le
logement (adaptation des logements aux personnes souffrant de handicap, prévention du
risque d’expulsion…), la deuxième s’intéresse à la communication, aux actions de prévention
et de déstigmatisation en santé mentale. La création d’une 3ème commission centrée sur le
sujet âgé est en cours de discussion.
Les partenaires impliqués sont le secteur de psychiatrie adulte et infanto-juvénile, le SMES
(Service d’appui santé mentale et exclusion sociale), différents services publics (police,
pompiers, Point Paris Emeraude), les services sociaux (CASVP, DASES, polyvalence de
secteur, Education nationale), des associations (Aurore, Elan Retrouvé, Gefab, APASO, Tous
sous un même toit), l’UNAFAM, et la Mairie du 14ème arrondissement.
D’autres partenaires seraient à impliquer ou souhaiteraient s’impliquer (bailleurs sociaux,
mission locale…).
Des études et des projets associatifs ont été présentés, ainsi que des évènements à destination
du grand public.
Les applications concrètes du CLSM sont variées et encore à évaluer. On peut néanmoins
évoquer l’intérêt des contacts et échanges au cours des séances, l’obtention d’une subvention
sur le budget d’animation locale de la mairie du 14ème pour la subvention d’un évènement de
prévention à destination des adolescents en collaboration avec la maison des usagers de
Sainte-Anne, la définition d’un projet prioritaire de Maison Relais où l’accord du Maire a été
obtenu. On peut également retenir l’implication des différents partenaires dans la Semaine
d’information de la Santé Mentale (SISM) en 2010 avec l’organisation d’une conférence sur
la prévention des troubles psychiques chez le jeune (Mairie, UNAFAM, secteur de psychiatrie
adulte), la participation au Forum des associations avec l’équipe soins-précarité de l’hôpital
Sainte-Anne. En 2011, un ciné-débat avec les jeunes sera organisé (UNAFAM, mairie,