Rentrée 2013-2014 - Syndicat des Orthoptistes de France

@-SOF
La newsletter des Orthoptistes
Le Syndicat des Orthoptistes de France vous informe
Septembre 2013
Rendez vous au Ministère
Rentrée 2013-2014
Le 14 mai 2013, le SOF a été reçu par
M. Beaugrand, conseiller de la Ministre
des affaires sociales et de la santé,
Marisol Touraine.
Bonjour à tous les
Orthoptistes
Après l’arrêt des vacances, nous vous informons
des dernières avancées
qui sont dans l’ensemble
positives pour notre profession.
Après une écoute et un échange qui
nous ont parus très positifs, nous avons
laissé un document dont nous vous faisons part, dans ce bulletin en intégralité.
Ce document a été ensuite diffusé à
l’UNCAM et la HAS.
Légende accompagnant l'illustra tion.
Le syndicat qui se bat pour faire
évoluer la profession
Dans ce numéro :
RDV au Ministère
1
Dossier ministère
2-4
La CHAP
Nomenclature
5
Réingénierie
Délégation d’actes
5
Le DPC
6
Bulletin d’adhésion
7
Bientôt un nouveau site
pour le SOF
8
DOSSIER MINISTERE
La formation des orthoptistes
Pratique de l’Orthoptie
Protocoles de coopération
Les actions de dépistage chez l’enfant
Avenir de l’Orthoptie
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2
Place des orthoptistes dans le cadre de la filière visuelle
Syndicat des Orthoptistes de France, 14 mai 2013
Formation des
orthoptistes
LICENCE
et MASTER
La formation des orthoptistes est universitaire depuis la création de la
profession. La direction est assurée par un PU-PH d’Ophtalmologie . La
formation médicale est centrée sur l’Ophtalmologie, avec des cours magistraux délivrés par des ophtalmologistes, des neurologues, des pédiatres,
des physiologistes et des orthoptistes et autres professionnels de santé.
Une formation pratique est dispensée durant les 3 années par des stages
cliniques dans les services d’ophtalmologie, ainsi que, en fin d’études, dans
des structures spécialisées dans les problèmes visuels.
Actuellement, au même titre que toutes les professions médicales et paramédicales, la formation des orthoptistes fait l'objet d'une réingénierie
afin de l'adapter au modèle européen des diplômes édicté par la charte de
Bologne de 1999, soit une architecture licence, master, doctorat. Nous
sommes en attente du grade de reconnaissance de notre formation initiale
et souhaitons une reconnaissance de grade Master.
Des délégations de tâches mises en place actuellement par des protocoles de coopération avec les ophtalmologistes justifie une reconnaissance
au grade master.
Le décret de compétences a été modifié et élargi par le Décret n°20071671 du 27 Novembre 2007. Il permet aux orthoptistes, en plus des examens et traitements de rééducation qui étaient mentionnés, de pratiquer
des actes ainsi que des explorations fonctionnelles qui leur permettent de
participer aux consultations par des bilans visuels que l’on peut appeler de
« pré-consultation » ou « bilan visuel » ou « dépistage ». L’ophtalmologiste
fait la synthèse, établit le diagnostic et pose le traitement.
Pratique de l’Orthoptie
Le SOF demande
une nomenclature
pour le
BILAN VISUEL
Ces actes sont pratiqués en unité de lieu dans les cabinets médicaux avec
des orthoptistes salariés. Ils font partie de notre décret de compétences et
sont des actes non invasifs.
Le bilan visuel comprend :
- L’interrogatoire
- La mesure des corrections portées et la mesure de l’acuité visuelle de
loin et de près (art.4342-7)
- Les mesures de réfractokératométrie automatique (art.4342-7)
- La mesure de la réfraction avec cycloplégie si nécessaire(art.4342-7)
- L’étude de l’oculomotricité (art.4342-1)
- La prise de tension oculaire au tonomètre à air (art.4243-8)
- Dans certains cas, l’étude du fond d’œil par rétinographie non mydriatique
(art.4342-5)
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3
Protocoles de coopération
Alors que ces actes devaient être pratiqués après que l’ophtalmologiste ait
vu le patient, sur prescription médicale, les derniers protocoles habilités
par l’HAS notamment pour le renouvellement des corrections optiques autorisent les orthoptistes de pratiquer ces examens dans un premier
temps (protocoles de coopération joints : Pays de Loire). Il s’agit de protocoles de coopération concernant les enfants de 4 à 16 ans, et les adultes
de 17 à 50 ans. Ces bilans doivent être pratiqués en unité de lieu (cabinet
commun ophtalmologiste-orthoptiste).
Si ce bilan visuel pouvait être fait par des orthoptistes libéraux en dehors
du cadre du cabinet ophtalmologique, ceci dégagerait du temps médical
aux ophtalmologistes. Les orthoptistes pourraient renouveler les corrections optiques, et au moindre problème (baisse de vision, problèmes d’oculomotricité ..) adresser le patient à l’ophtalmologiste.
Nous avons besoin d'une cotation pour effectuer ces actes, ainsi que de
l'autorisation pour renouveler une ordonnance de prescription de correction optique. Ces actes font partie du Décret de Compétence des orthoptistes et également de l’enseignement dispensé.
Pour le suivi de pathologies oculaires, nous souhaiterions pouvoir prendre
en charge le patient entre 2 consultations ophtalmologiques dans un
temps défini, selon l’âge et la pathologie (diabète, glaucome...).
Le SOF demande
la prescription
des corrections
Un autre protocole concernant le suivi des rétinopathies diabétiques par
lecture différée de photographies du fond d’œil vient d’être habilité par
l’HAS et la cotation de cet acte est à l’étude à la CNAM.
Modifications à apporter pour l’application :
- autoriser une prescription de renouvellement de corrections optiques, en informant l’ophtalmologiste de tout changement
- établir une nomenclature pour l’acte « bilan visuel » et
« renouvellement de corrections optiques ».
Les actions de dépistage chez l’enfant
D’autre part, pour un meilleur suivi chez l’enfant, les actions de dépistage
que les orthoptistes pratiquent déjà dans les crèches ou les maternelles
dans le cadre des PMI, pourraient être complétées par les examens visuels préconisés dans le carnet de santé de la naissance à l’adolescence.
Légende accompagnant
l'illustration.
Page
4
Avenir de l’Orthoptie
Dans la période actuelle où un certain nombre d’ophtalmologistes médicaux
prennent leur retraite et ne sont pas remplacés, hors les grandes villes, l’orthoptiste, en plus des bilans visuels, pourrait avoir les délégations suivantes, en
poste avancé :
Orthoptiste
clinicien
-
suivi de pathologies dans un temps déterminé par l’ophtalmologiste,
pathologies rétiniennes avec transmission de documents par télémédecine
-
suivi de glaucome avec prise de tension et champ visuel avec transfert
des données et contrôle dans un délai établi
-
contactologie avec pose, adaptation et suivi de lentilles de contact
après avoir eu une consultation ophtalmologique pour autorisation de
port de lentilles cornéennes et un contrôle dans un délai établi.
L’orthoptiste peut assurer le rôle de 1 er recours, notamment dans les lieux où il
n’y a pas d’ophtalmologistes , assurer les premiers examens, y compris les explorations fonctionnelles jugées nécessaires, déterminer l’urgence et adresser à
l’ophtalmologiste pour établir le diagnostic et le traitement. Ce pourrait être, en
comparaison aux infirmières cliniciennes, des « orthoptistes cliniciens »
Suivi de
pathologies
Contactologie
Nous exposons ici ce que peut être le suivi des problèmes visuels de la petite
enfance à la personne âgée, avec des délégations d’actes, en collaboration
avec l’ophtalmologiste qui doit toujours poser le diagnostic, le traitement et les
modalités du suivi. Formée par les ophtalmologistes, notre profession pratiquant
tous ces actes en salariat est à même de les pratiquer dans le libéral avec un
contrôle à déterminer.
Ce schéma organisationnel permettrait de pallier rapidement aux problèmes de
Santé Publique dans la filière visuelle.
Nicole JEANROT,
Présidente du Syndicat
des Orthoptistes de
France
Directrice pédagogique
de l’enseignement d’orthoptie. Faculté de médecine de Toulouse
Claudine TOURNIER,
Vice-présidente
Valérie DUCRET,
Secrétaire Général
Nous sommes inquiets pour notre profession et pour notre place dans la filière
visuelle qui pourrait être prise par des professions non légalisées tels les optométristes alors que :
- nous avons une formation théorique et clinique avec une collaboration étroite
avec les ophtalmologistes.
- les bilans visuels que nous faisons, comprenant la réfraction, sont des bilans médicalisés
- nous terminons la réingénierie de notre formation en augmentant la formation en optique physiologique et en clinique ophtalmologique.
- que les protocoles de coopération ophtalmologistes-orthoptistes sont habilités par la Haute Autorité de Santé
- que nous appartenons aux professions de santé sans volet commercial
- que Madame la Ministre a toujours affirmé que nous faisions partie de la filière visuelle en collaboration avec les ophtalmologistes dans le cadre de délégation d’actes, cette filière comprenant les trois professions, ophtalmologistes, orthoptistes , opticiens dans le cadre qui est définit actuellement.
Nous souhaiterions que toute ambiguïté soit levée et nous vous en remercions.
Page
CHAP
La Commission de Hiérarchisation des Actes et des Prestations
20 juin 2013
Inscription d’un nouvel acte en cours de validation
Acte de dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographie en couleur dans
les conditions définies réglementairement avec télétransmission au médecin
lecteur (par messagerie sécurisée)
Acte de dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographie en couleur dans les
conditions définies réglementairement avec transmission
par autre moyen au médecin
lecteur (par exemple clef USB)
5
Attention ce ne
sera effectif
qu’après
parution
au JO
Les nouveaux actes de lecture
par les ophtalmologistes seront
hiérarchisés en septembre.
Les actes d’orthoptie et d’ophtalmologie seront inscrits en même
temps.
Réingénierie du diplôme
Les réunions de travail ont été arrêtées en début d’année 2013, le
contenu n’a pas encore été finalisé.
Cette formation a été prévue sur la base d’un grade licence et serait
mis en place pour la rentrée 2014.
Reçu par l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) notre
syndicat a demandé la possibilité d’une intégration rapide dans un
Master après la Licence.
A ce jour nous n’avons eu aucune réponse.
Les délégations d’actes :
protocoles validés en 2013
Bilan visuel réalisé par un orthoptiste dans le cadre du renouvellement/adaptation des corrections
optiques chez l’adulte de 16 à 50
ans.
Bilan visuel réalisé par un orthoptiste dans le cadre du renouvellement/adaptation des corrections
optiques chez les enfants de 6 à
15 ans
Dépistage de la rétinopathie
diabétique
Protocoles en cours d’étude :
suite à la réunion du 28 juin 2013
D’autres protocoles sont présentés
à la HAS , et sont en cours d’étude
Délégations
d’actes
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6
Le Développement Professionnel Continu
Tous les professionnels de
santé libéraux et salariés
doivent satisfaire à l’obligation de formation.
Les F.C.C.O n'existent plus,
depuis 2013 est mis en place
le D.P.C : Développement
Professionnel Continu.
L’ Organisme gestionnaire du
développement professionnel
continu émane de l’ article n°59
de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’ hôpital et relative aux patients, à la santé et aux
territoires (HPST).
L’OGDPC prend en charge 4
demi-journées de formation
présentielle par an au maximum ; cela représente donc
un seul stage DPC indemnisé
par année. (Indemnisation orthoptistes / ½ journée = 112,5 €)
Pour s’inscrire RDV sur
le site :
https://www.mondpc.fr/
Munissez vous de votre
numéro ADELI.
Le SOF
s’est associé au CADET pour déposer un dossier pour une nouvelle
habilitation en tant qu’organisme de formation, à l’OGDPC.
Nous vous tiendrons au courant rapidement du résultat de nos
demandes.
ANNÉE 1, N° 1
Page
7
Titre de l'article intérieur
La longueur de cet article est
comprise entre 150 et 200
mots.
Utilisé comme un outil de
promotion, le bulletin présente l'avantage de pouvoir
recourir aux textes provenant de communiqués de
presse, d'études marketing
ou de rapports.
Le principal but de votre
bulletin est de vendre votre
produit ou service, et la clé
de son succès réside dans son
utilité aux lecteurs.
Vous pouvez rédiger vos
propres articles, inclure un
calendrier des événements
prévus ou proposer une offre
spéciale pour un nouveau
produit.
N'hésitez pas à rechercher
des articles ou des textes de
remplissage sur le World
Wide Web. Votre éventail
de sujets peut être large,
mais les articles doivent rester courts.
Le contenu de votre bulletin
peut également être utilisé
pour votre site Web. Microsoft Publisher vous offre un
moyen simple de convertir
votre bulletin en site Web.
Une fois votre bulletin terminé, vous n'aurez plus qu'à le
convertir en site Web et à le
publier.
Titre de l'article intérieur
La longueur de cet article est
comprise entre 100 et 150
mots.
Votre bulletin peut traiter de
sujets très divers, comme les
dernières technologies et
innovations dans votre secteur, la conjoncture économique et commerciale ou les
prévisions concernant vos
clients ou partenaires.
Légende accompagnant l'illustra tion.
« Pour attirer l'attention de vos lecteurs, insérez ici une phrase ou une
citation intéressante tirée de l'article. »
néfices réalisés.
Une rubrique régulière peut
être constituée par le conseil
du mois, la critique d'un livre,
une lettre du président ou
l'éditorial. Vous pouvez également présenter les nouveaux employés, ou vos meilleurs clients ou partenaires.
S'il s'agit d'un bulletin interne, vous pouvez parler des
dernières procédures et
améliorations, ou fournir le
chiffre d'affaires ou les bé-
Titre de l'article intérieur
La longueur de cet article est
comprise entre 75 et 125
mots.
Le choix des photos et graphismes est un élément important de votre bulletin.
Réfléchissez à votre article et
assurez-vous que l'illustration
appuie ou souligne bien
l'idée que vous voulez faire
passer. Évitez les images
hors contexte.
Microsoft Publisher contient
des milliers d'images clipart
que vous pouvez choisir et
importer dans votre bulletin.
Plusieurs outils sont également à votre disposition pour
tracer des formes et des
symboles.
L'image que vous choisirez
devra être placée près de
l'article et accompagnée
d'une légende.
Légende accompagnant
l'illustration.
Nous avons besoin de vous et de votre soutien
Syndicat des Orthoptistes de France
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ou qui n’ont pas renouvelé leur adhésion, pensez à
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une période critique où nous devons être présents dans de très nombreuses réunions.
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