L’acidité Par Marie Choquette Ce mot fait référence à beaucoup de malaises et à de nombreuses interprétations : brûlements d’estomac, reflux acides et brûlants dans l’œsophage, ulcères d’estomac ou du duodénum, problèmes de peau comme l’urticaire et l’eczéma, allergies alimentaires, douleurs articulaires, rhumatisme, échauffements urinaires ou autres, etc. Nous avons tous une petite idée de ce qu’est l’acidité, mais pour mieux la comprendre, il faut voir à définir ce terme un peu plus précisément. L’acidité ou l’alcalinité (son contraire) est déterminée par ce qu’on appelle le pH ou l’échelle pH — pH pour « potentiel hydrogène ». On mesure le taux d’acidité en calculant la quantité d’ions hydrogène H+ dans une solution. Le tout est réparti sur une échelle de 14, où 7,0 est considéré comme neutre. Au-dessus de 7, on parle d’alcalinité ou de base. Audessous de 7, on parle d’acidité ou d’acide. Acidité Chaque fois qu’on change de chiffre sur l’échelle pH, comme passer de 7 à 6 puis à 5, on augmente de 10 fois la concentration en ions hydrogène H+. Donc de 7 à 5, on se retrouve avec une solution 100 fois plus acide (10 fois de 7 à 6 et 10 fois de 6 à 5 donc 10 x 10 = 100 fois). Alcalinité Chaque fois qu’on change de chiffre sur l’échelle pH, comme passer de 7 à 8 puis à 9, on diminue de 10 fois la concentration en H+. Donc de 7 à 9, on se retrouve avec une solution 100 fois plus alcaline (10 fois de 7 à 8 et 10 fois de 8 à 9 donc 10 x 10 = 100 fois). Le pH sanguin au coma et éventuellement à la mort. L’asphyxie et le manque d’oxygène provoquent une baisse du pH et éventuellement l’acidose. Si le pH augmente, par exemple à 7,55, alors on parle d’alcalose, une condition très grave qui peut aussi mener à la mort. L’hyperventilation peut causer l’alcalose. Un pH sanguin normal est nécessaire pour que la majorité des réactions du corps puissent avoir lieu de façon normale. Les ions hydrogène H+ ont une très grande influence, particulièrement sur l’action des enzymes, qui sont des substances impliquées dans toutes les réactions chimiques de notre corps. Un système de régulation Évidemment, s’il y a des variations légères du pH sanguin, elles seront compensées par un système de régulation. Il y a les poumons, les reins et aussi des substances chimiques dans le sang appelées tampons qui vont tout faire pour éviter une variation de ce pH sanguin si important pour notre santé. La plupart des activités métaboliques du corps engendrent surtout des composés acides, qui ont tendance à augmenter la concentration de H+ (ions hydrogène), donc l’acidité. Le phosphore et le soufre, provenant surtout des protéines alimentaires, sont des sources d’acides phosphorique et sulfurique. L’ammoniac, résidu du métabolisme des protéines, sera transformé en urée par le foie. Par la suite, cette urée sera éliminée par les reins. Si l’ammoniac n’est pas transformé en urée, il pourra alors s’accumuler dans le sang puis dans les différents tissus du corps dont le tissu nerveux, ce qui entraînera une intoxication générale. Il y a aussi les acides gras (provenant des gras) et l’acide lactique, résidu de l’activité des muscles, qui sont aussi des acides. Les poumons Le pH doit être de 7,4 (plus précisément entre 7,35 et 7,45). En fait, le sang est légèrement alcalin. Si le pH baisse, par exemple à 7,25, alors on parle d’acidose, une condition très grave qui peut mener Photo Danièle Laberge Le pH sanguin est le niveau d’acidité ou d’alcalinité du sang. Le pH sanguin doit toujours être en équilibre dans le corps pour maintenir la santé, pour maintenir les fonctions vitales normales dans le corps. © 2008 L’Herbothèque inc. - (819)326-4516 - www.herbotheque.com Par la respiration, le corps refait le plein d’oxygène (O2) et élimine le gaz carbonique (CO2). Le CO2, qui est un déchet cellulaire gazeux, est un gaz acidifiant. Quand notre corps ne parvient pas bien à l’éliminer, il peut se retrouver dissout dans le sang et il va l’acidifier. Si nos poumons ne fonctionnent pas bien à cause de dommages dus aux polluants comme la fumée de 1 L’acidité cigarettes ou autres, il y a danger de se retrouver avec plus d’acidité dans notre sang. Donc, par une bonne respiration, il est possible de maintenir notre sang en équilibre à ce niveau. Les reins L’acidité urinaire, le pH urinaire, est d’environ 6, mais peut varier de 4,5 à 8,0 selon le métabolisme et le régime alimentaire d’un individu. Si l’urine est très acide, autour de 4,5, c’est que les reins essaient d’éliminer l’acidité du sang. Si le sang est à tendance acide, c’est qu’il y a des substances provenant de la digestion et du métabolisme (des activités des cellules) qui le rendent acide. L’alimentation Il y a des aliments qui peuvent faire diminuer le pH sanguin, donc rendre le sang plus acide et ainsi faire démarrer le système régulateur tampons-reins-poumons. Il y a aussi des aliments qui peuvent aider à corriger ou à éviter cette situation. Voici quelques exemples. Aliments acides et irritants Ces aliments sont spécialement contre-indiqués lors de problèmes de santé faisant partie du syndrome de déminéralisation et d’acidité. Ils peuvent entraîner, pour l’organisme, un affaiblissement par une trop grande surcharge de toxines augmentant sa vulnérabilité face aux substances irritantes et acides. culture biologique (encore là, la quantité importe), épinard. Condiments : vinaigre blanc, marinades, ketchup, sauces tomates à pizza et spaghetti, sauce soya, relish, moutarde. Céréales et légumineuses : avoine, blé et seigle (semi-acide), farines et céréales blanchies et/ou produits transformés, remplis de préservatifs. Arachides. À consommer modérément (pas plus de trois fois par semaine) : Fruits : raisin frais (en saison), pomme (certaines variétés au goût sûr sont plus acides donc à éviter, les manger quand elles sont plus mûres), cassis. (Veuillez noter que certains fruits acides tels que la pomme ou les petits fruits perdent de leur acidité lorsqu’ils sont cuits.) Légumes : aubergine, cresson, rutabaga (éviter l’excès), chou (éviter l’excès), radis, raifort, betterave (acide oxalique), chicorée et endive, asperge. Légumineuses : lentilles, pois cassés, fèves rognons. Noix : noix d’acajou, noix du Brésil, noisettes. Les personnes dont l’organisme est appauvri en sels alcalins (calcium, potassium, magnésium, sodium) sont particulièrement sensibles à certaines substances contenues dans ces aliments : vitamine C, soufre, chlore, gras saturés, sucre, acide oxalique, acide citrique, etc. Notez aussi que le surmenage, le stress et les pensées négatives favorisent l’acidité dans l’organisme. À éliminer le plus possible Aliments alcalins Viandes : viandes rouges en général, porc (jambon, saucisson, bacon, côtelette), bœuf, charcuteries, viandes froides, abats (foie, rognons, etc.), veau (semi-acide), agneau, saumon, thon, fruits de mer, excès de viande. Ils sont peu irritants et peu acidifiants. Produits laitiers : fromages forts, lait (si intolérance), l’excès de lait (si mal assimilé), yogourt commercial. Boissons : thé, café, boissons gazeuses, limonade sucrée, vin, bière et autres boissons alcoolisées. Divers : cacao, chocolat, « beurre noir », excès de pain et de beurre, sucre blanc, cassonade, sucre brun, fructose, confitures, pâtisseries, colorants alimentaires artificiels, préservatifs alimentaires, saveurs artificielles. Certains fruits : orange, clémentine, tangerine, citron, pamplemousse, abricot, kiwi, ananas, rhubarbe, tous les petits fruits acides (fraises, framboises, cerises, mûres), pêche (semi-acide), prune, dans certains cas, raisins secs et l’ensemble des fruits séchés (à cause de leur trop grande concentration en sucre), jus de fruits embouteillés. Cela pour certaines personnes qui ont déjà une tendance à développer un terrain acide. Ici, il faut aussi tenir compte de la quantité mangée. Un peu et de temps en temps ne posera pas nécessairement de problème. Légumes : tomates surtout hors saison et qui ne sont pas de À augmenter Céréales et noix : riz, millet, orge, couscous, amandes, noisettes, graines de tournesol (non salées), graines de sésame (spécialement non décortiquées). Légumes : avocat, carotte, concombre, pomme de terre, courgette, courge potiron, citrouille, céleri (quelquefois cuit, selon les intolérances), chou-fleur, laitue, laitue romaine, laitue Boston, oignon cuit, persil (pour sa richesse en chlorophylle), poivron vert et rouge doux, poireau, luzerne, tapioca. Fruits : pomme jaune Délicieuse, pomme-poire rouge, poire, banane, melon miel et melon d’eau (mangés seuls avant le repas ou en collation), noix de coco. * Préférez les fruits, légumes, céréales de culture biologique (sans pesticide ou engrais chimiques). Produits laitiers : fromage de chèvre doux à pâte molle, lait de chèvre, fromage Quark, fromage cottage, lait humain. Divers : levure alimentaire Engevita. Le poulet de grains de préférence et le poisson (sole et turbot) ainsi que certains fromages dégraissés pourront être intégrés à © 2008 L’Herbothèque inc. - (819)326-4516 - www.herbotheque.com 2 L’acidité un régime alcalin. veux (les nerfs, quoi !). L’eau, le soleil, le repos, les bonnes pensées, le drainage lymphatique favorisent un meilleur équilibre du métabolisme. Et les maladies de peau ? Quand le corps essaie d’éliminer ou de neutraliser l’excès d’acidité, il fait travailler les reins très fort. Parfois ceux-ci n’y arrivent pas, du moins pas suffisamment. Alors, la peau essaie d’éliminer les surplus de déchets acides. Cela irrite la peau, car elle n’est pas habituée à éliminer tant de déchets acides. Évidemment, les maladies de peau sont en lien avec l’alimentation, mais aussi avec le système nerveux. Ce dernier a diverses répercussions sur la digestion, et ce, encore davantage lorsqu’il y a du stress et des émotions fortes ou subconscientes, car ces émotions favorisent l’action du système nerveux autonome sympathique, qui inhibe les sécrétions digestives. Il est intéressant de noter que des aliments que l’on peut qualifier comme acides au goût tels le citron et le vinaigre de cidre peuvent métaboliser alcalin (au niveau sanguin) quand le système ou le terrain de la personne n’est pas trop acide. Les aliments acidifiants, quant à eux, en passant par la digestion, laissent des résidus métaboliques (issus de la digestion) acidifiants au niveau du sang. Ils rendent le sang et aussi les tissus entre les cellules (tissus interstitiels) plutôt acides. Le métabolisme – La digestion Il faut se rappeler que le sang apporte les nutriments aux tissus environnants par l’entremise du liquide interstitiel. Toutes les cellules du corps vont puiser leur nourriture dans ce liquide nourricier. Puis, elles y rejettent les déchets issus de leur propre métabolisme. Ces déchets retourneront ensuite dans la lymphe ou le sang. (Toutes les cellules de notre corps sont vivantes et fonctionnent comme le tout. Microcosme – Macrocosme.) Ces déchets métaboliques proviennent, indirectement, de la digestion d’aliments. Les aliments qui ont fermenté dans les intestins, si la digestion n’est pas adéquate ou si les aliments ne sont pas adéquats, produiront davantage de déchets. Cette fermentation est signe qu’il y a une difficulté à digérer les aliments soit à cause d’une intolérance face à des aliments spécifiques, soit à cause d’un manque d’enzymes digestives, ou encore à cause du stress, qui peut inhiber complètement le système digestif, empêchant les aliments de se défaire et d’être assimilés normalement. Ces aliments qui séjournent alors trop longtemps dans les intestins et fermentent finissent pas donner des gaz ou créer des ballonnements. Il y a aussi des substances de qualité douteuse qui seront assimilées, qui franchiront tout de même la paroi des intestins et qui finiront au foie. Le foie, quand à lui, essaiera de neutraliser ces poisons ou déchets. Quand le foie est surchargé, ces substances nocives peuvent alors se retrouver plus facilement dans le sang. Ce sont ces problèmes digestifs ou nutritionnels qui, en grande partie, causent des problèmes d’acidité. Les tissus faits de cellules baignent dans un liquide nourricier qui peut être acide, du moins un peu trop, ce qui les irrite. Alors, ils réagiront de plusieurs façons différentes, notamment en créant de l’inflammation ou de la douleur. C’est dans ces cas que nous retrouverons des troubles articulaires comme l’arthrose, la raideur, l’arthrite inflammatoire, etc. Quand cette acidité irrite autant les tissus, le système immunitaire s’emballe et crée encore plus d’inflammation. La décalcification osseuse peut également survenir, ce qui crée encore des problèmes osseux ou articulaires. De toute façon, un terrain et des tissus acidifiés favorisent la douleur en irritant davantage les récepteurs ner- Et l’acidité gastrique ou du petit intestin ou les reflux acides ? Là aussi, il s’agit d’un excès d’acidité, mais provenant plutôt de sécrétions acides comme l’acide chlorhydrique (HCl). Le HCl, produit par l’estomac, est très acide (2-3 sur l’échelle pH). Une trop grande quantité de HCl provoque l’acidité gastrique. Lorsque le HCl remonte dans l’œsophage, on parle de reflux acides. Quand il se retrouve en trop grande quantité dans le petit intestin (duodénum), il peut causer des ulcères et des brûlures. Il s’agit de problèmes digestifs. Souvent, l’alimentation est en cause, mais aussi le système nerveux, qui dérange la fonction digestive. Le sujet est plus large que cela mais, encore une fois, on parle d’acidité. Que faire ? Il y a de merveilleuses plantes qui, heureusement, peuvent nous aider dans cette situation. Les plantes qui agissent plus specifiquement sur le pH sanguin Camomille allemande (Matricaria recutita) : Elle calme la douleur. Elle favorise la digestion et aide à rétablir le pH sanguin. Prêle (Equisetum arvense) : Elle supporte les reins, favorise l’assimilation du calcium et aide ainsi à soigner les articulations. Avoine fleurie (Avena sativa) : Elle aide à éliminer les déchets, à diminuer l’acidité excessive. Elle aide donc à calmer les conditions inflammatoires. Tilleul (Tilia spp.) : L’aubier, l’écorce interne du tilleul, est excellent pour éliminer l’excès d’acidité du sang. Trèfle rouge (Trifolium pratense) : Il aide à purifier le sang. Aloès (Aloe vera) : Il rétablit le pH en diminuant l’acidité dans les tissus. Bouleau (Betula spp.) : Les feuilles aident à nettoyer le sang et supportent les reins pour les aider à évacuer les déchets acides. Bardane (Arctium lappa ou A. minor) : On utilise la racine et les feuilles. C’est un excellent dépuratif sanguin. En aidant à éliminer les déchets du sang, la bardane contribue à diminuer © 2008 L’Herbothèque inc. - (819)326-4516 - www.herbotheque.com 3 L’acidité les conditions acides. Les plantes antioxydantes Piment de Cayenne (Capsicum annuum) : Stimule la circulation sanguine et purifie le sang. Ces plantes aident le corps à éliminer ou neutraliser les déchets du métabolisme. Elles sont riches en au moins un de ces éléments : vitamines A, C, E , zinc, sélénium, flavonoïdes, anthocyanidines et caroténoïdes. Ortie (Urtica dioica) : C’est un bon nettoyeur du sang qui réduit les toxines. Les plantes qui supportent les reins Pissenlit (Taraxacum officinalis) : Il supporte les reins. C’est un diurétique. Chicorée (Cichorium intybus) : Elle est un dépuratif pour les reins. Verge d’or (Solidago spp.) : C’est un diurétique qui aide les reins à éliminer davantage et qui prévient les pierres aux reins. Reine des prés (Filipendula ulmaria) : Elle supporte le travail des reins en plus de diminuer l’inflammation. Les plantes digestives qui supportent le foie et l’estomac Comme une mauvaise digestion peut apporter des déchets acides dans le sang, ces plantes vont supporter la digestion. Chardon-Marie (Silybum marianum) : Il supporte les fonctions du foie et l’intégrité de celui-ci. Cataire (Nepeta cataria) : Elle aide la digestion, les estomacs nerveux. Chicorée (Cichorium intybus) : Elle facilite la digestion et tonifie le foie. Gentiane (Gentiana lutea, G. tibetica) : Elle stimule les fonctions digestives. Elle aide à l’assimilation des éléments nutritifs des aliments. Pissenlit (Taraxacum officinalis) : Il draine les toxines et tonifie le foie. Artichaut (Cynara scolymus) : Il stimule la vésicule biliaire et aide la digestion. C’est un tonique du foie. Les plantes qui aident les intestins Il est important que les intestins fonctionnent bien pour que les aliments soient bien assimilés et les déchets évacués, sinon ils pourront rentrer dans la circulation sanguine et créer des déchets intoxicants. Ainsi, si vous souffrez de constipation, les aliments ingérés restent souvent plus de 24 heures dans les intestins (petit et gros) et finissent par infiltrer les tissus avoisinants et peuvent se retrouver dans la lymphe et le sang. Guimauve (Althaea officinalis) : Elle est émolliente et aide les intestins irrités par les toxines. Rhubarbe (Rheum officinalis) : C’est une racine laxative, mais dont il ne faut pas abuser, comme toutes les plantes laxatives. Les plantes qui se mangent Les bleuets, les tomates, les canneberges, la betterave, la carotte, le thé vert, l’ail, les oignons, le brocoli, le chou et autres crucifères, les légumes verts. Les plantes médicinales Chardon-Marie (Silybum marianum) : Il protège et régénère les cellules du foie. Pissenlit (Taraxacum officinalis) : Il aide à augmenter le taux de vitamine A et de zinc, deux éléments qui protègent l’intégrité des cellules. Il aide aussi le foie dans son travail. Cynorrhodon (le fruit) du rosier sauvage, l’Églantier (Rosa canina) : Il est très riche en vitamine C, flavonoïdes et caroténoïdes. Ginkgo (Ginkgo biloba) - Thym (Thymus vulgaris) - Romarin (Rosmarinus officinalis) sont aussi des plantes riches en antioxydants. Les plantes calmantes Mélisse (Melissa officinalis) : Elle apaise et détend particulièrement les spasmes d’estomac, les crampes. Cataire (Nepeta cataria) : En plus d’apaiser et de calmer, elle soulage la douleur et supporte l’estomac, particulièrement les estomacs nerveux. Scutellaire (Scutellaria lateriflora) : Elle calme le système nerveux, les personnes très sensibles et excitables. Elle calme les spasmes. Valériane (Valeriana officinalis) : C’est une plante sédative et calmante du système nerveux. Houblon (Humulus lupulus) : C’est une plante sédative qui calme. Lavande (Lavandula vera) : Elle calme et détend tout en supportant la digestion. Cette liste n’est pas exhaustive, il existe bien d’autres plantes pouvant vous aider. Ces plantes peuvent se prendre en tisane ou en concentrés liquides (concentrés d’herbes fraîches macérées dans l’alcool ou le vinaigre de cidre). Veuillez noter que les plantes suggérées le sont pour des personnes qui ne prennent pas de médicaments. Il faut consulter une personne compétente pour connaître les interactions entre les médicaments et les plantes utilisées. Aussi, il peut y avoir des restrictions lors de la grossesse et de l’allaitement. © 2008 L’Herbothèque inc. - (819)326-4516 - www.herbotheque.com 4