CONSEILS AUX TRAVAILLEURS DE NUIT A PROPOS DE L’ALIMENTATION A PROPOS Le travail de nuit, posté ou à horaires décalés est à l’origine d’une grande irrégularité de l’alimentation pouvant entraîner des troubles digestifs. La prise des repas est un point de repère fondamental qui joue le rôle de synchroniseur social et familial. La répartition alimentaire doit respecter un rythme régulier pour éviter une prise de poids ou des troubles métaboliques. L’organisme n’est pas programmé pour assimiler les aliments n’importe quand. SUIVRE LES CONSEILS GENERAUX DE L’ALIMENTATION ► Au moins 5 fruits et légumes par jour ► Protéines (viande, œuf, poisson) : 1 à 2 fois/jour ► Féculents (riz, pâtes, pain) : à chaque repas, selon l’appétit ► 3 produits laitiers par jour ► Limiter la consommation de gras (huile, beurre, margarine) ► Limiter la consommation de sucre, moins de sel ► De l’eau, à volonté au cours et en dehors des repas ► Limiter la consommation de boissons alcoolisées Rappel réglementaire : l’alcool est interdit au travail Art. L232-2 du code du travail ► Il est indispensable de quitter le poste de travail pour toute prise alimentaire pour des raisons d’hygiène et pour des raisons psycho-sociales => moment de convivialité où se construit le collectif de travail. ► Attention au grignotage salé ou sucré Décembre 2011 CONSEILS AUX TRAVAILLEURS DE NUIT ► Essayer de conserver un rythme d’alimentation traditionnel : petit déjeuner, déjeuner, dîner et préserver au maximum le rythme familial. L’organisme maintiendra ainsi son rythme naturel et sera moins perturbé. ► Eviter un repas trop gras pendant le travail de nuit car il entraîne un risque de somnolence, et avant d’aller dormir car il est difficile à digérer. ► Le café augmente la vigilance, mais une consommation excessive peut aggraver les troubles du sommeil. Ne pas en prendre pendant les 3 dernières heures du poste. ► L’alcool peut présenter un effet sédatif et entraîner un risque de somnolence. L’alcool ne tient pas éveillé, il donne un « coup de fouet » qui empêche de sentir la fatigue. ► Les prises alimentaires nocturnes ne doivent pas s’ajouter aux repas principaux. ► La collation nocturne idéale doit être rapidement digestible et doit stimuler la vigilance => Elle doit donc être glucidoprotéique.