«Y a-t-il réellement
évolution ?»
jacquesboulanger.com
Évolution de la
psychopathologie
chez l’enfant et
l’adolescent
Plan
1. Évolution scientifique
2. Évolution sociétale
3. Évolution psychologique
4. Théories actuelles sur le
développement de l’enfant
5. Évolution de la psychanalyse
6. Évolution de la neuropsychologie
7. Évolution des prises en charge
Évolution
scientifique
Historique
Psychanalyse
Neurocognitivisme
Classification des maladies
1
Historique
Démence (déficience)
Caractériels (troubles du
comportement)
Folie (autisme ?)
Alfred BINET
1857-1911
Pour la déficience :
Déficere, défaire, manquer (Cf les mots maléfice, bénéfice)
Trouble mental généralisé perçu avant l'âge adulte, caractérisé par un déficit cognitif et du
fonctionnement adaptatif
La déficience fut différenciée de la folie et de la démence!; sa diversité fut ensuite établie. Seguin puis
Binet (1857-1911), se rapportant à la réussite ou à l'échec à des épreuves étalonnées, en établirent
les degrés.
Piaget (1896-1980) : le déficient est capable d’opérations concrètes, comme enfant de 6/7 ans (
pensée formelle, abstraction, symbolisation, possibles à partir de 11/12 ans).
Historiquement défini sous le score de 70 de QI.
Mais le QI < 70 ne suffit pas à faire le diagnostic ; une personne possédant un quotient intellectuel
sous-évalué ne peut être considéré comme déficiente.
Presque entièrement basée sur la cognition, la définition inclut désormais le fonctionnement mental
et les capacités fonctionnelles d'un individu liées à son environnement.
Les termes utilisés pour définir les personnes présentant un retard mental ont beaucoup évolué au
cours du temps :
Au XIXé siècle, les personnes ayant un retard moyen ou grave étaient qualifiés d'idiots ou débiles, alors que celles qui
présentaient un retard léger étaient appelées imbéciles ou débiles légers.
Le terme mongolien, en lien avec les caractéristiques physiques associées à la trisomie 21, a également été utilisé jusqu'à
une période récente.
Le terme oligophrénie s'utilisait pour un retard mental grave.
Il n'y a toujours pas de consensus clair sur le terme à utiliser, à ceux de «!retard mental!» et de «!handicap mental!»
s'ajoutent par exemple les termes d'«!arriération mentale!» ou de «!déficience intellectuelle!».
L’OMS emploie le terme «!mental retardation!»
Le terme «!retard mental!» ne peut s'appliquer qu'au moment de la scolarité!; avant cette période on utilise plutôt
l'expression retard du développement, quand l'évaluation du QI est possible. Cette évaluation permet de préciser le
degré de retard mental.
Signes :
Retard dans le développement de la communication
Déficits de la mémoire
Retard dans le comportement adaptatif social
Difficulté à résoudre des problèmes
Manque d’inhibition sociale
Les symptômes associés : retard psychomoteur, retard de langage, de parole, néophobie, tr. de l’attention, de la mémoire, tr. affectifs.
Si troubles somatiques associés : maladie génétique ?
Pour les troubles du comportement :
En France, les premières descriptions des troubles du comportement correspondent aux
"maniaques sans délire" de Pinel (1745-1826) et, surtout, aux "pervers instinctifs" de Dupré
("constitutionnalisme", 1912).
Cette origine biologique reste d'actualité de même que le "pessimisme thérapeutique" qui
l'accompagne, ces enfants étant souvent réputés incapables d'une évolution psychique.
La pédopsychiatrie française s'est constituée en réaction à ce constitutionnalisme et ce
pessimisme thérapeutique. On parle d'abord de "troubles du caractère" (Amado G., 1962)
mais en restant près de l'hypothèse biologique.
Dans les années 1950-60, Serge Lebovici, René Diatkine, Michel Soulé appliquent en
France les idées de la psychanalyse et sont à l'origine de la pédopsychiatrie et de la
psychanalyse d'enfants et d'adolescents.
La psychanalyse
Sigmund FREUD
1856-1939
De la motricité à la vie mentale :
Trajet de la pulsion ; l’investissement cognitif suppose une inhibition de la motricité, comme dans le rêve. Cf.
«Attends !»
Satisfaction hallucinatoire :
Cf. Philippe Jeammet et le couchage de l’enfant de 18 mois.
Cf. «Symbolisation primaire» de René Roussillon, développement de la pensée symbolique.
Cf. Néandertal et le défaut de recyclage neuronal (Lionel Naccache, Les neurones de la lecture).
Fixation-régression, identification, refoulement : la mémoire épisodique ...
Œdipe : mise en réseau
L’envie de savoir et la curiosité sexuelle ; un élément essentiel : la réponse des parents et le mode de
répression de la sexualité infantile.
Historicité des troubles
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