
Éditorial
L’année 2013 a vu l’aboutissement du projet 
stratégique de notre institution, adopté par le 
Collège en juin dernier. Il a été le fruit d’un long 
travail de réflexion et d’une large concertation 
interne et externe. 
Chacun sait l’importance de cette feuille de 
route, tant pour notre fonctionnement interne 
que pour notre environnement institutionnel 
et professionnel, dans le contexte actuel de 
notre système de santé. Le projet stratégique 
2013 - 2016 l’a synthétisée autour de l’objectif 
« contribuer à la régulation du système de 
santé par la qualité et par l’efficience ».
L’année 2013 aura vu les premières réalisations 
de cette ambition, avec la publication de notre 
doctrine et de notre méthodologie sur les avis 
d’efficience sur les produits de santé.
La valeur médicale – et désormais médico-
économique – des produits innovants et à 
fort impact potentiel sur les dépenses de 
santé, donnée par la HAS, éclaire les choix 
publics. Il s’agit d’une illustration – et non des 
moindres – de la direction et de la dimension 
que prend la HAS. 
Les travaux de la HAS « inspirent » chaque 
année davantage les décideurs publics exécutifs 
ou parlementaires, mais aussi les organes de 
contrôle et de réflexion comme la Cour des 
comptes, ou encore l’Inspection générale des 
affaires sociales, dans leurs analyses et leurs 
préconisations dans le champ de la santé.
Les agents de la HAS doivent y voir une mar-
que de reconnaissance certaine, qui consolide 
davantage notre positionnement dans le 
système de santé.
Il est difficile de citer l’ensemble de la trentaine de 
sujets évoqués dans ces rapports ou auditions. 
Nous nous arrêterons donc sur les travaux en 
cours sur la chirurgie ambulatoire, car l’exemple 
est particulièrement parlant.
Pr Jean-Luc Harousseau 
Président du Collège de  
la Haute Autorité de santé
Dominique Maigne 
Directeur de  
la Haute Autorité de santé
 4 HAS - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013
Pr Jean-Luc Harousseau        Dominique Maigne
Ces travaux de la HAS sont aujourd’hui repris 
au plus haut niveau de l’État comme un axe 
majeur de réduction des dépenses de santé 
dans le cadre de la modernisation de l’action 
publique (MAP). Le rapport de la Cour des 
comptes en 2013 s’était ainsi fait l’écho de nos 
travaux, actant de fait notre positionnement 
de contributeur à la régulation par la qualité et 
l’efficience du système de santé.
Il s’agit de plus d’un travail transversal de la 
HAS mobilisant l’ensemble des compétences 
et des services de la maison, soulignant s’il en 
était besoin la pertinence du périmètre de nos 
missions.
Enfin, il est le fruit d’une production conjointe 
avec un autre acteur du paysage sanitaire 
–
 
l’ANAP 
–
, marque de la capacité contributive et 
collaborative de notre institution.
Cet éditorial ne peut se terminer sans saluer ici 
l’action des trois membres du Collège dont le 
mandat a pris fin au tout début 2014, et qui au 
cours de huit ou neuf années au sein du Collège 
ont posé les fondations de la HAS puis ont 
fortement contribué à son développement : le 
Pr Lise Rochaix, dans le champ de l’évaluation 
économique et de santé publique, le Pr Gilles 
Bouvenot, dans celui de l’évaluation des 
médicaments, et Jean-Paul Guérin, dans celui 
de la certification des établissements de santé. 
Le projet stratégique 2013-2016 leur doit 
beaucoup.